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Citations sur Au fait, quel est le problème ? (58)

… lorsque mon maître est mort, j'étais un peu curieux de savoir ce qui allait se passer pour moi. Eh bien, il y a eu en effet des changements. Ce n'était pas quelque chose que j'aurais pu prévoir, à partir de mon intelligence, de ma compréhension du chemin, il s'est produit des changements que je n'aurais jamais pu imaginer. Tant que le maître est vivant, même si nous sommes de bons disciples, que nous avons une sensibilité par rapport aux autres, que nous sommes capables de les aider, de les accompagner, nous avons toujours la possibilité d'obtenir des réponses du maître en cas de nécessité. Quand j'utilise l'expression “bon disciple”, je veux dire quelqu'un qui est quasiment éveillé, qui est réellement fiable sur le chemin. Il y a une différence entre l'obéissance et la fiabilité. La fiabilité a à voir avec ce que vous êtes, en dehors même du fait que le maître vous guide ou vous accompagne. Que se passe-t-il si le maître n'est pas là et que vous avez des questions importantes auxquelles il faut répondre ? Plus précisément, que se passe-t-il s'il n'y a pas de maître intérieur qui vous répond quand vous vous tournez à l'intérieur de vous-même ?
p. 134
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Le maître souhaite entre autres, pour reprendre la terminologie de Swâmi Prajnânpad, que nous passions de la dépendance à autrui à la dépendance envers nous-même, puis à l'indépendance. Mais il ne veut pas que nous transférions notre dépendance à autrui sur lui.
p. 119
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Essayons de ne pas passer à côté de ce point. Si quelqu'un ne peut pas supporter qu'on lui fasse la moindre remarque, ce n'est pas la peine de lui en faire ! Parce que, aussi sûr que le soleil se lève le matin, cela va aboutir à une dispute, à de la négativité l'un envers l'autre.
Même si tu ne les vois plus, tant que tu n'es pas réellement indépendante, il y a toujours une relation avec eux qui continue à l'intérieur de toi — des émotions, des impressions, etc. On parlait hier des parasites, de ceux qui nous mangent de l'intérieur et, d'une certaine manière, c'est cela qui se passe avec la part de toi-même qui ne s'est pas encore libérée d'eux. C'est exactement comme si tu continuais à les voir, même si tu ne les vois plus physiquement. Il y a toujours cette part de toi-même qui est dépendante d'eux et comme un parasite qui te mange.
p. 79
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Là où je veux en venir, c'est que si notre désir, par exemple, d'être acceptés par cette “fraternité prestigieuse” est plus important que le sentiment de notre propre intégrité, à ce moment-là, nous sommes faibles, nous nous laissons faire et finalement nous avons à subir les conséquences de notre faiblesse …
p. 65
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Quand nous manquons d'énergie, la plupart d'entre nous essayons d'en obtenir par différentes méthodes, en ajoutant une certaine quantité d'énergie à ce que nous sommes ici et maintenant, sans mettre en cause justement ce que nous sommes, la manière dont nous sommes situés ici et maintenant. Mais, si nous ne changeons pas les habitudes qui doivent être modifiées, elles vont se développer et finalement grandir au point d'absorber tout le surplus de prâna que nous pourrions avoir.
p. 57
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Essentiellement, il s'agit d'être conscient. Cela ne signifie pas que quelqu'un qui est conscient ne va pas de temps à autre manifester une tendance ou une activité névrotique. Si vous êtes coincée dans une stratégie d'évitement mais que vous en êtes consciente, vous acceptez complètement dans l'instant ce que vous constatez. La clef pour accepter ce qui est ici et maintenant, c'est ici et maintenant. Le fait que vous soyez coincée dans une stratégie d'évitement n'implique en rien que vous le soyez pour toujours. Mais si c'est ce qui est ici et maintenant, cela doit être vu et accepté clairement dans l'instant. Voir clairement, c'est être conscient, et ce n'est pas simplement voir ce qui est apparent, en surface. S'il y a stratégie d'évitement, il y a aussi la raison sous-jacente à cette stratégie, la raison pour laquelle vous pensez qu'elle est nécessaire. Quand on voit quelque chose clairement et complètement, il y a alors une liberté pour que cela puisse se transformer. Mais si la vision n'est que partielle, on ne peut pas passer à un autre stade. Dans le travail sur l'inconscient, quand on arrive véritablement à la source d'une certaine manifestation et quand celle-ci est vue très clairement, la manifestation en question n'a plus de pouvoir. Mais si nous n'allons qu'à mi-chemin, cette tendance continue à nous manipuler et à nous contrôler.
Swâmi Prajnânpad disait : « C'est au-dessous de ma dignité » de faire telle ou telle chose. Pour lui, tout être humain avait donc une dignité et une noblesse intrinsèques.
p. 34
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… quand nous sommes toujours dans le personnage primaire, nous pouvons seulement ressentir l'intensité de notre séparation. Souvent, cela peut donner lieu à des émotions de chagrin, de frustration, de solitude. Donc, d'un côté notre réponse à cela est authentique, c'est-à-dire que c'est ce que nous ressentons maintenant, dans l'instant, et, en même temps, du fait que ce caractère primate est intrinsèquement séparé, il y a toujours une réaction qui s'ensuit, au lieu qu'il y ait une résolution.
La différence entre le personnage du primate et le personnage du Travail est donc une différence de perspective. Le contexte dans lequel le personnage primaire expérimente toute chose — y compris l'expérience de l'unité, de l'union — est celui de la séparation.
p. 31
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Gurdjieff dit que nous avons plusieurs “je”. Chacun de ces “je” se croit autonome et cherche à contrôler et à dominer. Chacun d'eux est comme un organisme vivant qui veut essentiellement survivre. C'est ce qui nous empêche d'être unifiés. C'est ce qui nous sépare de notre union avec “Dieu”. Nous nous identifions à tous ces “je”. À un moment donné, nous nous identifions à l'un d'eux et, la minute suivante, à l'autre. Le maître ne s'identifie à aucun des “je” qui montent. Il n'est pas une entité limitée et contenue. Il est diffus. Il n'est rien ni personne. Ou il est tout et chacun. Il n'y a donc personne pour s'identifier avec tous ces “je” mais les “je” se présentent encore. Ils sont disposés autour de son organisme physique formant une sorte de petit système solaire parce que ce système psycho-physique existe. Ce n'est pas une illusion. C'est quelque chose de réel. Et cela n'a pas une signification. Rien dans l'univers n'a de signification sinon celle que nous lui donnons. Mais c'est entièrement réel. Il arrive que certaines lois physiques s'appliquent à ça (Lee se désigne lui-même) de la même manière que certaines lois scientifiques s'appliquent aux bananes, aux grenouilles ou à la lune. Nous prenons ces lois physiques qui s'appliquent à ça (Lee se désigne à nouveau) et nous les personnalisons, comme si ces lois étaient « nous ». Le maître ne le fait pas. C'est toute la différence.
Il n'y a aucune loi dans l'univers qui dise que nous devons ne jamais être en colère. Que faire quand vous êtes en colère ? Rien. Rien. Rien. Rien. Rien. Ne faites rien. Laissez la vie se déployer comme elle veut. Parce que la vie est fondamentalement bénéfique et va dans le sens de l'évolution.
p. 241
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« Au fait, quel est le problème », Lee Lozowick, Éditions La Table Ronde© 2005
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Le corps n'a pas besoin de temps pour traiter quoi que ce soit, il répond instantanément.
C'est à cela que nous nous confrontons quand nous essayons d'être vigilants. Nous sommes toujours en dehors du moment parce que ce qui en nous essaye d'être vigilant doit traiter des données, doit traiter l'information. Nous ne sommes jamais au point. Le temps de percevoir de quoi il s'agit, c'est déjà fini. Nous devons considérer cette intention de vigilance comme une fonction du corps et non pas comme une fonction de l'esprit. Quand le corps est vigilant, ce qui est présent — et qui peut aller de l'inconscience la plus totale à une conscience vaste et éclairée — est accepté tel que c'est, dans l'instant.
Un maître est un être réalisé. Cela ne signifie pas qu'il ne trébuche jamais en descendant les escaliers ou qu'il ne lâche jamais un objet qu'il tient dans ses mains. Nous pensons que, si quelqu'un est réalisé, il ne peut pas trébucher : il devrait être plus conscient, plus attentif. Or, une personne réalisée n'a pas à faire attention : quelle que soit sa condition naturelle du moment, elle lui convient. L'illumination implique qu'il n'y a pas de tension entre l'esprit et l'activité, c'est simplement cela.
p. 240 - 41
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LEE : Oui, parfois, quand nous avons des enfants, ils exigent tellement d'attention qu'il nous est très facile de ne pas voir tout ce dont il faudra aussi nous occuper par rap-port à nous-mêmes. Et ensuite, quand les enfants partent, on est seul avec soi-même.
p. 226
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