AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Au fait, quel est le problème ? (58)

… la deuxième manière d'être passivement actif, c'est de s'arrêter un instant et de réfléchir aux conséquences possibles d'une action. Il s'agit d'une approche consciemment réfléchie par rapport à nos actions. L'idéal serait d'être dans le premier cas de figure, c'est-à-dire que notre manière d'être passivement actifs soit vraiment l'expression d'un état d'unité, sinon nous allons être face à des choses qui vont déclencher notre mécanicité psychologique et cela va être tellement fort que nous ne prendrons pas la peine de réfléchir, de prendre de la distance.
p. 101
Commenter  J’apprécie          10
L'orgueil est particulièrement pernicieux pour séparer les gens les uns des autres. Il nous faut être vigilants dans ce domaine, parce que nous pouvons être pleins d'orgueil et néanmoins être des individus très sincères qui veulent vraiment pratiquer et être utiles au chemin. Je suis incroyablement reconnaissant quand quelqu'un fait bien un travail qui lui a été confié, car c'est un souci de moins pour moi. Et, en même temps, quiconque est un élève sérieux sur la voie, doit se voir lui-même exactement tel qu'il est, clairement. Et, même si quelqu'un fait très bien son travail et que c'est vraiment utile, si la personne est pleine d'orgueil spirituel, il faudra bien s'en occuper à un moment ou à un autre, en tant que maître spirituel. Pour certaines personnes, cela peut être vraiment un choc. Au début, ces personnes se sentent extrêmement portées, soutenues, parce qu'elles sont sincères, elles font un bon boulot. Parfois, le soutien que nous recevons engendre la croyance que nous n'avons plus à persévérer sur la voie. De telle sorte que si le maître attire notre attention sur ce qui nous reste encore à voir, à travailler, nous sommes choqués, offensés, peut-être même que nous en arrivons à croire que le maître se trompe. Car, d'une certaine manière, nous nous sommes déjà bâti notre petit nid, nous avons l'impression que nous sommes établis et que notre secret est bien au chaud dans le nid. Mais nous ne pouvons jamais nous arrêter jusqu'à ce que, comme nous le disions par rapport à la pratique de l'investigation intérieure selon Ramana Maharshi — « qui suis-je » —, tout ce qui se présente se dissolve dans la même source unique.
p. 98
Commenter  J’apprécie          10
Quand nous essayons de forcer le changement, de l'imposer dans un ensemble que nous ne voyons pas clairement, nous pouvons créer beaucoup de souffrances inutiles pour nous-mêmes et pour les autres. Quand nous voyons clairement, quand nous acceptons ce qui est tel que c'est, ici et maintenant, les portes s'ouvrent et tout ce que nous avons à faire est de passer la porte. Il nous incombe toujours de franchir la porte, personne ne va nous porter sur les épaules pour la passer. Il nous faut toujours faire cet effort. La vie ne va pas se mettre à vivre notre existence à notre place, nous devons donc être conscients, responsables, gérer qui nous sommes. Le fait d'être indépendants ne signifie pas que nous soyons portés. Il nous revient toujours la responsabilité de parler, de faire, d'agir. L'indépendance n'est pas une excuse pour l'irresponsabilité. Malheureusement, quand nous croyons être indépendants mais que nous ne le sommes pas, cela aboutit à un comportement irresponsable que nous justifions sous prétexte d'être libres.
p. 68
Commenter  J’apprécie          10
C'est tout un ensemble extrêmement complexe. Quand notre attention est sur la névrose, c'est là que notre énergie se dirige et la névrose se renforce. Elle nous domine et, plus nous met-tons notre attention sur elle, plus elle nous contrôle et nous dirige. Par contre, quand notre énergie est sur l'état d'unité, c'est là que se dirige notre énergie. À un certain point, notre sagesse commence à influer sur nos décisions et sur notre pensée, et c'est là que nous voulons en arriver. Quand nous commençons à être gérés par la sagesse plutôt que par notre scénario psychologique, nous prenons les bonnes décisions et nous nous retrouvons dans l'environnement qui nous convient réellement.
p. 64
Commenter  J’apprécie          10
Afin de pouvoir gérer notre mental, nous devons donc d'abord reconnaître en quoi il nous dirige. Le but est de pouvoir placer consciemment notre attention, parce que le prâna suit l'attention. D'une certaine manière, c'est un tour qu'on nous joue, parce que notre être est intrinsèquement intelligent et, plus encore, il est sage. Nous n'apprenons pas la sagesse en lisant des livres et en connaissant beaucoup de faits, c'est quelque chose qui est intrinsèquement vrai, en nous, et qui s'exprime naturellement lorsque nous vivons à partir de notre noblesse et de notre dignité intrinsèques.
p. 62
Commenter  J’apprécie          10
Il faut donc avant tout arrêter les fuites. Et cela suffirait pour véritablement donner une nouvelle impulsion à notre existence. Mais, pour cela, il nous faut briser le cycle des névroses mécaniques. Et là où va notre attention va le prâna. Si nous persistons à mettre notre attention sur l'unité, sur la pratique de l'acceptation, c'est là où notre énergie va se diriger. C'est la raison d'être de l'utilisation des mantras en Orient. Nous dirigeons intentionnellement notre attention vers le Divin. Et idéalement, on pourrait dire que notre attention est tellement centrée sur le Divin que nous en oublions d'alimenter nos habitudes névrotiques, et donc la vie prend soin d'elle-même. À ce moment-là, la vie est comme elle est au lieu d'être ce que nous voudrions la forcer à être. Nous obtenons en retour que le processus naturel de la vie dissout les problèmes. Bien sûr, il y en a toujours de nouveaux. Ce n'est pas comme si nos problèmes se dissolvaient et qu'ensuite nous en étions libres pour le restant de notre existence.
p. 59
Commenter  J’apprécie          10
Lorsque vous vivez dans un état d'unité, la vie continue et prend soin d'elle-même. Ce qui ne veut pas dire que nos existences soient complètement libres de difficultés mais à ce moment-là ce sont les difficultés que la vie nous amène et non pas celles que nous fabriquons à partir de nos résistances, de nos conflits. Je me lance dans une considération relative, mais on en viendra à des aspects plus essentiels au fur et à mesure du développement, donc soyez patients.
Ce qui “bouffe” vraiment le “prâna”, ce qui le consomme, c'est le stress que l'on pourrait qualifier de négatif, comme le fait de “se faire du souci”, d'être jaloux, d'être en rage, les frustrations. Il y a bien sûr des formes de stress positif, par exemple si l'on doit finir un livre pour une date bien précise, alors le délai imparti nous met la pression et nous oblige à puiser dans nos ressources créatives. On peut aussi parler de stress positif quand, par exemple, dans une thérapie il y a un moment où l'on est tout près d'une percée, du côté du patient comme de celui du thérapeute. Il y a une très grande pression mais c'est un stress positif. Le stress négatif, lui, consume le “prâna”, comme dans le cas d'une obsession ou d'une addiction. Si nous avons une addiction de quelque nature que ce soit — la drogue, le jeu, la pornographie, Internet — tout cela consume complètement notre énergie vitale. Ce sur quoi nous nous fixons, tout ce que nous désirons de manière excessive, consomme du “prâna”.
Pendant la journée, du simple fait d'être vivants et de respirer, nous absorbons une certaine quantité de “prâna”.
p. 56
Commenter  J’apprécie          10
« Quand votre attention est centrée sur la réalité, la vie s'occupe d'elle-même. » Les problèmes disparaissent par le processus de la vie même. Être seul est un problème pour beaucoup de gens. Or, Robert Svoboda l'a dit — et c'est commun à beaucoup de traditions — on pourrait appeler le prâna la Lumière. Donc, plus nous avons de prâna en nous, plus nous sommes rayonnants, moins nous en avons, plus nous sommes ternes, éteints. C'est très simple, c'est l'alchimie des choses, cela n'a rien à voir avec quoi que ce soit de subjectif. Plus nous avons de prâna, plus nous sommes rayonnants, intelligents, sensibles, moins nous en avons, plus nous sommes ternes, stupides.
p. 55
Commenter  J’apprécie          10
L'indépendance n'efface pas les relations ordinaires dans le monde, elle change la manière dont nous entrons en relation.
p. 46
Commenter  J’apprécie          10
Les autres sont exactement tels qu'ils sont, avec tout l'ensemble de leurs névroses, de leurs émotions non conscientes, etc. C'est ce qu'ils sont à ce moment-là. En ce sens, d'une certaine manière, ils sont aussi indépendants qu'un sage éveillé. Peut-être qu'ils ne le savent pas et peut-être ne sont-ils pas capables de vivre dans cette indépendance, mais ils sont qui ils sont. Et nous venons sur le chemin pour devenir conscients. Quand il y a de la conscience, l'indépendance s'exprime d'elle-même avec une dignité et une noblesse intrinsèques. C'est la différence entre le contexte d'unité et le contexte de séparation. Et elle se traduit par la façon dont nous vivons nos existences. Chögyam Trungpa Rinpoché, le grand maître tibétain, utilisait l'expression « la bonté fondamentale » pour désigner la noblesse ou la dignité intrinsèques. Tout être humain a en lui-même une bonté fondamentale. Ce qui veut dire que tout être humain est intrinsèquement capable d'entrer en relation avec les autres créatures vivantes avec un sentiment de compassion.
p. 45
Commenter  J’apprécie          10






    Lecteurs (2) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Concours : Gagnez la Bande dessinée La cellule Prométhée, Tome 1 : l'escouade 126

    Quelle héroïne célèbre évoluait dans un Paris du début du 20 ème siècle peuplé de "monstres et d'êtres étranges" ?

    Adèle blanc-sec
    Bécassine
    Laureline
    Mélusine

    10 questions
    90 lecteurs ont répondu
    Thèmes : ésotérisme , bande dessinée , paranormalCréer un quiz sur ce livre

    {* *}