Une soupe extrêmement pénible à avaler. Probablement une parution à dollars pour payer ses impôts ou partir à Saint Barth. Une histoire infantile, style Marvel, écrite sans style et sans attrait, sans même un humour qui aurait pu sauver quelque chose. Á éviter même dans le but de se divertir dans la facilité.
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Las Peñas, Michoacán, Mexique
EN ONZE ANS D’EXISTENCE, jamais la luxueuse station balnéaire de Concha d’Oro n’avait connu pareil déploiement policier. Des federales armés jusqu’aux dents arpentaient les rues en jetant des regards perçants autour d’eux. Côté mer, une vedette de la sécurité faisait d’incessants va-et-vient le long de la côte en forme de croissant. Chaque fois que les deux VIP quittaient leurs villas – le complexe touristique avait été évacué et fouillé de fond en comble avant qu’ils ne débarquent –, leurs gardes du corps respectifs se regroupaient dans leur orbe, telles des nuées d’abeilles n’ayant que deux fleurs à butiner.
Mais qui étaient ces fleurs ? Deux hommes : Carlos Danda Carlos, le nouveau chef de l’Agence mexicaine de lutte contre la drogue, et Eden Mazar, spécialiste de l’antiterrorisme au Mossad. Pour combattre la corruption endémique et la peur qui permettaient aux trois principaux cartels de maintenir le pays sous leur coupe, le gouvernement mexicain avait besoin de toutes les bonnes volontés. Raison pour laquelle Carlos Danda Carlos avait contacté les services secrets israéliens. Telle était du moins l’explication que le directeur du Mossad avait fournie à Jason Bourne moins de trois jours auparavant.
Carlos Danda Carlos appartenait à une nouvelle race de Mexicains, avait-il affirmé. L’homme avait étudié aux États-Unis. Il ne reculerait devant aucune réforme, aucun sacrifice personnel, pour libérer son pays du joug mortel qui pesait sur lui.
- "Quand on passe sa vie à parcourir le monde, il arrive un moment où votre tout premier voyage vous paraît si lointain qu'il ne vous en reste qu'un vague souvenir. Puis on continue jusqu'au jour où ce premier voyage s'efface totalement de votre mémoire. Et ce jour là, on s'aperçoit qu'on est coincé sur un rivage au bout de la Terre."
- "Le nationalisme était une idéologie à manier avec des pincettes. Car une fois qu'il avait contaminé les masses, la situation devenait vite ingérable et finissait par se retourner contre vous."
- "Les taupes c'est comme les blattes - quand il y en a une quelque part... on s'en débarrasse."
- "Le chagrin vous coupe du monde plus sûrement que n'importe quelle autre émotion. C'est comme une prison dont on n'a pas la clé. Parfois même, on a la clé mais on ne veut pas s'en servir."
Eric Van Lustbader discusses his book, The Testament