AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Une histoire des abeilles (64)

J'avais réussi à supporter la disparition de ma mère. Elle était malade, âgée. Et puis, on l'avait placée dans un bon endroit apparemment, la maison avait l'air très bien sur la vidéo. Elle était entre de bonnes mains.
Commenter  J’apprécie          20
Mais ces mots prirent soudain trop d’ampleur pour pouvoir franchir mes lèvres.
Commenter  J’apprécie          20
Sans abeilles, des milliers d'hectares de terres cultivées n'étaient plus fertiles. Les champs en fleurs ne donnaient plus de baies, les arbres ne donnaient plus de fruits. Les pommes, les amandes, les oranges, les oignons, les brocolis, les carottes, les myrtilles, les noix, le café : tous ces produits agricoles autrefois abondants devinrent brusquement des denrées rares.
Commenter  J’apprécie          20
Charlotte, Dorothea et leurs cinq petites sœurs vivaient toutes dans l'ombre d'Edmund. Je comprenais Thilda, d'une certaine manière. Les sept filles me donnaient la migraine. Elles ne cessaient de crier, brailler, s'agiter, pleurnicher, glousser, tousser, renifler et, surtout jacasser ...
Commenter  J’apprécie          20
Jamais les champs n'avaient suscité chez moi de l'anxiété ; de nombreux autres sentiments, oui, comme le découragement, l'ennui ou encore la joie, mais la peur, jamais.
Commenter  J’apprécie          20
Ces ruches étaient à l’origine réservées à la production de miel et à l’observation. Leur inventeur les avait conçues dans l’espoir de domestiquer les abeilles.
Or les abeilles ne se domestiquent pas. On ne peut que les élever et en prendre soin. La ruche n’en demeurait pas moins un bon foyer pour elles. Tout y était pensé pour favoriser leur reproduction. Et on ne devait en aucun cas toucher au miel, le récolter ou l’exploiter. Il fallait le laisser être ce à quoi il était naturellement destiné : de la nourriture pour les larves.
De ma vie, je n’avais jamais entendu un son semblable. Les abeilles entraient, sortaient, entraient, sortaient. Elles apportaient le nectar et le pollen qui servaient à alimenter les petits. Non pas les leurs, mais ceux de la colonie, car les abeilles travaillaient de concert pour l’organisme qu’elles formaient. Le bourdonnement ondulait dans l’air, faisait vibrer quelque chose en moi. Ce son m’apaisait, m’aidait à respirer.
Commenter  J’apprécie          20
Ils n'avaient pas d'enfance, contrairement à nous qui étions allés à l'école jusqu'à quinze ans. Leur vie n'en était pas une.
Commenter  J’apprécie          20
2007. C’était l’année où l’on avait donné un nom à l’Effondrement : CCD – pour Colony Collapse Disorder, soit le syndrome d’effondrement des colonies d’abeilles.
Mais cela avait commencé bien avant, comme je le découvris avec un film sur l’apiculture au XXe siècle. Cette activité avait prospéré de manière spectaculaire après le Second Guerre mondiale, les Etats-Unis à eux seuls comptant alors pas moins de 5,9 millions de colonies. Mais en Amérique comme partout ailleurs, les abeilles se mirent à connaître une forte mortalité. En 1988, le nombre de ruches avaient diminué de moitié. Beaucoup de régions étaient touchées par ce phénomène, apparu dès les années 1980 dans le Sichuan. Il fallut cependant attendre que l’hécatombe atteigne les Etats-Unis – en 2006 et 2007, des milliers de ruches disparurent en l’espace de quelques semaines – pour que l’on nomme enfin le phénomène : l’Effondrement. En ce temps-là, une simple catastrophe en Chine ne méritait pas que tous les chercheurs de la planète se penchent sur la question. Comme les choses avaient changé, depuis.
Commenter  J’apprécie          20
Elles me piqueraient pour se défendre. Elles planteraient leur dard en moi, donneraient leur vie pour m'ôter la mienne.
Commenter  J’apprécie          20
De quoi est-ce qu'il parlait, ce foutu prof d'anglais ? Qui était-il pour donner des conseils à mon fils ? Encore un qui devait passer ses journées à boire du thé et à tailler sa barbe avec des ciseaux à broder, dans un bureau poussiéreux plein de livres qu'il faisait semblant d'avoir lus. Le genre de types à se balader avec une écharpe même à l'intérieur.
Commenter  J’apprécie          20






    Lecteurs (665) Voir plus



    Quiz Voir plus

    L'écologiste mystère

    Quel mot concerne à la fois le métro, le papier, les arbres et les galères ?

    voile
    branche
    rame
    bois

    11 questions
    255 lecteurs ont répondu
    Thèmes : écologie , developpement durable , Consommation durable , protection de la nature , protection animale , protection de l'environnement , pédagogie , mers et océansCréer un quiz sur ce livre

    {* *}