AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,72

sur 39 notes
5
4 avis
4
2 avis
3
2 avis
2
0 avis
1
1 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Albert Camus et Maria Casarès se rencontrent alors que la guerre touche à sa fin. Ils deviennent amants alors qu'il est marié, fréquentent un milieu artistique, littéraire et résolument avant-gardiste.
Tous deux passionnés par l'Espagne, également insoumis, elle le rejoint dans la résistance. Ils affirment et revendiquent leurs choix de vie tant personnels que professionnels.
Ils fréquentent des hommes et des femmes à la notoriété montante ou à la réputation reconnue. On y croise, l'envie, la jalousie, la stratégie, la connivence et la confiance. Les amitiés se font et se défont.
Ce roman est un hymne à la vie, à l'amour, à la liberté. La liberté revendiquée par Maria en tant que femme : elle se démarque du schéma classique et assume son amant, ses aventures, ses envies et ses choix avec détermination, franchise et honnêteté... Cette femme au caractère trempé avance dans sa vie auprès d'Albert ou non loin de lui. Parfois pourtant, le doute n'est pas loin.
Une passion amoureuse interdite, un roman riche de sentiments et d'événements. le lecteur est transporté dans le tourbillon de vies "à rebondissements", avec la connaissance du devenir des artistes et écrivains que Maria et Albert côtoient....
Une belle découverte que ce roman et un bel hommage rendu à des êtres riches de vrais sentiments et belles convictions.
Commenter  J’apprécie          80
Plongez au coeur de Paris, ville lumière où scintillent Sartre, De Beauvoir, Gallimard et Camus – entre autres – pendant les ténèbres de 39-45, jusqu'à ce petit matin du 6 juin 1944, qui sonne - enfin - le glas de la guerre, mais qui est surtout le commencement d'une histoire d'amour passionnelle entre Albert Camus, l'écrivain, le journaliste, le résistant, l'étranger et Maria Casarès, féministe et indépendante, comédienne devenue incontournable après la guerre, réfugiée politique en exil à Paris après avoir fui l'Espagne franquiste.

Tu me vertiges, que j'ai eu le chance de recevoir grâce au Masse Critique Babelio (que je remercie d'ailleurs, c'est la première fois que je participais, et j'ai remporté LE livre qui me faisait le plus envie !), avait tout pour me plaire.
Déjà : Albert Camus. Depuis la lecture de son Étranger, je suis fascinée par cet homme, son aura mystérieuse, son destin (c'est quand même le comble de mourir dans un accident de voiture, alors que toute sa vie il a vécu avec, lutté contre la tuberculose), son indépendance d'esprit.
Puis, mon côté fleur bleue-darcy-austen-romance a sautillé devant le récit de son grand amour interdit avec Maria Casarès, son Unique.
Enfin, la fille de professeure d'histoire que je suis ne pouvait que s'enthousiasmer de cette excursion dans le temps, vers Paris outragé, Paris brisé et enfin Paris libéré ! puis un Paris enfiévré, virevoltant, enchampagné et sur-vivant de l'après-guerre.

Florence M.-Forysthe, amie intime de Maria Casarès – ce qui confère à ce roman des airs de biographie, des accents de vérité, a su répondre à toutes les attentes que j'avais pour ma lecture. Son écriture efficace touche à l'essentiel et raconte cette aventure hors du commun, enrichie des cheminements créatifs de nos amoureux, de l'écriture, du théâtre, de leurs contradictions, du microcosme parisien fascinant…
Seul bémol, parfois, la narration manque de souffle, comme Camus. Vers la fin, l'histoire s'effiloche pour ne garder que quelques anecdotes, plus ou moins intéressantes, le temps défile à une allure folle pour se poser sur le 4 janvier 1960 et s'y arrêter, faute de Camus pour continuer cette belle aventure.

Je vous recommande cette lecture, si vous aimez la littérature, le romanesque, l'histoire, le théâtre… Bref, à moins d'être tombé sur le liste Babelio complétement par hasard, sans idée aucune de ce dont je parle, lisez-le !
Lien : https://brontedivine.com/201..
Commenter  J’apprécie          40


Lecteurs (97) Voir plus



Quiz Voir plus

Titres d'oeuvres célèbres à compléter

Ce conte philosophique de Voltaire, paru à Genève en 1759, s'intitule : "Candide ou --------"

L'Ardeur
L'Optimisme

10 questions
1297 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature française , roman , culture générale , théâtre , littérature , livresCréer un quiz sur ce livre

{* *}