On ne peut pas reprocher à tous l’imbécillité d’un seul.
Quelques citations de mon perso favori, j'ai nommé : Kenji !
- Pourquoi t'as apporté une paire de chaussettes ? Les gens essaient de manger tranquillement.
Il se fige une demi-seconde et lève les yeux au ciel. S'approche de moi. Tire sur ma queue-de-cheval.
- J'étais à la bourre pour vous retrouver, Votre Altesse. J'ai pas eu le temps de les enfiler, précise-t-il en montrant ses chaussettes dans sa main puis ses bottes.
- T'es franchement écoeurant.
- Tu sais, t'as une drôle manière de me dire que je t'attire.
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- S'il te plait ... S'il te plait, relève-toi ... et parle moins fort ...
- Ben non, merde !
- Pourquoi ? dis-je en le suppliant à présent.
- Parce que si je baisse la voix, je pourrais pas m'entendre parler. Et ça, c'est ce que je préfère.
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- Tu pèses combien ?
- Wouah ! C'est ta manière d'aborder les filles que tu rencontres ? Ceci explique cela ...
- Moi, je pèse dans les quatre-vingts kilos. De muscles.
À mon tour de le dévisager.
- Tu veux une médaille ?
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- T'as déjà eu une copine, Kenji ?
- Quoi ? (À l'évidence, je l'ai mortellement offensé.) Est-ce que j'ai l'air d'un mec qui n'a jamais eu de copine ? Est-ce que tu m'as bien regardé ?
Je lève les yeux au ciel.
- Oublie cette question.
- J'arrive même pas à croire que tu viens de la poser.
J'aimerais pouvoir t'aimer moins.
"Ouais, mon pote, insiste Kenji en posant sa cuillère. T'es carrément lunatique.T'es toujours en train de dire: "Ferme-la Kenji", "Va te coucher, Kenji","Personne n'a envie de te voir tout nu, Kenji"...Alors que je sais de source sûre que des milliers de gens ont envie de me voir à poil."
La vérité me rappelle douloureusement pourquoi je préfère vivre dans les mensonges.
Dans ce monde,l'espoir saigne du canon d'un fusil
C'est le genre de baiser qui vous pousse à réaliser que l'oxygène est surfait.
Je tente un piètre sourire et un petit geste crispé de la main , avant de laisser Kenji me traîner au-dehors
-Pas la peine de saluer le peuple , princesse . On n'est pas à la cérémonie du couronnement.
- Cours, je me dis. Cours jusqu’à ce que tes poumons s’effondrent, jusqu’à ce que le vent te fouette et claque sur tes vêtements en lambeaux, jusqu’à ce que tu ne sois plus qu’une vague silhouette qui disparait à l’horizon.
« Cours, Juliette, cours plus vite, cours jusqu’à ce que tes os se brisent, que tes tibias se fendent, que tes muscles s’atrophient et que ton coeur se meure d’avoir toujours été trop grand pour ta poitrine et parce qu’il bat trop fort depuis trop longtemps, et cours.
« Cours, cours, cours jusqu’à ce que tu n’entendes plus le bruit de leurs pas dans ton sillage. Cours jusqu’à ce qu’ils laissent tomber leurs matraques et que leurs cris s’évanouissent dans l’atmosphère. Cours les paupières ouvertes et la bouche close, et retiens la rivière de larmes qui afflue dans tes yeux. Cours, Juliette.
« Cours jusqu’à ce que tu tombes raide morte.
« Veille à ce que ton coeur s’arrête avant qu’ils ne te rejoignent. Avant qu’ils ne te touchent.
« Cours, je me dis. »
[...] autrefois, j'étais une enfant.
Aujourd'hui, je suis toujours une enfant, mais je possède à présente une volonté de fer et deux poings en acier trempé [...]
Cette fois, je suis une force.
Une anomalie de la nature humaine.
[...]
Fini d'être gentille. Fini d'être nerveuse. Je n'ai plus peur de rien.
Le chaos à grande échelle est mon avenir.