Première entrée en matière, la couverture du livre. On cherche déjà du regard les saules dont nous parle le titre. Où sont-ils? Est-ce voulu? Un point d'eau? Peut-être comme si l'auteur nous contait cette histoire dans une rêverie qu'elle aurait vécu. L'eau évoque sans doute l'ile où se situe la trame du récit. Nous vient alors une envie de nous asseoir et de voir au-delà de l'eau, au-delà des mots ensuite... L'univers de Martine, son style et découvrir ce qui fait pleurer les Saules.
Les Larmes des Saules amènent inévitablement les larmes du lecteur, à moins d'une insensibilité chronique. On pourrait évoquer un style ressemblant à d'autres auteurs mais
Martine Magnin a son propre talent, orné ici de savoir, d'émotion, d'humour et d'odeurs. Son roman sent bon la vie et son authenticité.
Sa plume lui ressemble autant généreuse que franche, alerte, intellectuelle autant que rêveuse et romantique. On s'enfonce dans l'univers des Saules et de sa Résidence avec délice. N'est-ce pas une sorte de havre de paix dont chacun rêve?
On respire à plein poumons les Saules, on les frôle comme on regarde délicatement les mots de Martine qui nous apportent un bien-être intérieur, un réconfort. On ne ressort pas indemne de cette lecture et on a cette impression de sentir encore la bonne odeur de confiture ou de sirop d'érable, comme celle du thé, des fleurs.... Son roman, c'est tout simplement la vie, un hymne, une joie.
"Et ce n'est pas la fin" comme le dit si bien
Martine Magnin....mais le début d'une belle aventure littéraire avec l'auteur.
Merci à Martine pour l'évocation de Mamie laine, un poème que j'avais composé il y a quelques temps et qu'elle avait trouvé à son goût. Fière là, d'être un peu sa Dodo de l'histoire...
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