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4,26

sur 168 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Livre lu dans le cadre de la Masse Critique d'Octobre 2015 et du challenge ABC 2015-2016.

Je remercie très chaleureusement Babelio et les éditions Graine2 pour cet envoi. J'ai vraiment très apprécié ce roman, ça a été une lecture coup de poing tellement elle a été forte en émotions (rire, pleurs, colère…). Que je vous explique maintenant pourquoi !!

En premier lieu, le personnage principal, Mo. C'est un jeune geek de 13 ans, solitaire et un peu asocial. le seul univers qu'il connaît est celui de son jeu vidéo, il m'a d'ailleurs fait penser au plus connu des MMO, à savoir WoW. Il va à l'école contraint et forcé mais il ne s'y sent pas à l'aise et fait souvent des crises de panique. Nous commençons cette histoire avec une sortie en forêt avec sa classe pour une course d'orientation. Mis au pied du mur par une camarade, il quitte le groupe et s'enfonce dans la forêt. Après avoir tourné en rond et s'être perdu, il y fera une rencontre qui changera le cours de son existence. de geek, il va passer à une nouvelle passion bien plus intéressante et surtout instructive pour lui-même. Il apprendra enfin à se connaître et à s'aimer tel qu'il est. En l'espace de quelques mois, il deviendra plus mature. Sa vision de la vie et du monde qui l'entoure aura changée de façon définitive.

Et en deuxième lieu, le style de l'auteur. L'histoire nous est racontée avec le langage de Mo, donc des négations pas entières ou celui typique des MMO. D'ailleurs, petit bémol pour les MMO, un petit lexique n'aurait pas été de refus pour les non-initiés à ce type de jeux. L'auteur a certes utilisé des mots simples mais je sais par expérience que ceux ne connaissant pas ces jeux ne comprennent strictement rien à ce qu'on raconte... Je suis moi-même une ancienne joueuse de MMO (et pas de WoW) et le langage ne m'a pas du tout dépaysé. Cela m'a donc très intéressée de voir le changement qui s'opère chez Mo de son passage des MMO à sa nouvelle passion. Par ailleurs, l'auteur utilise des phrases et des chapitres courts. Ça va donc très vite, j'ai adoré le rythme donné et l'histoire qui va avec. Même quand Mo réalise ses recherches, il ne reste pas les 2 pieds dans le même sabot et se démène pour retrouver l'objet de sa quête. Son jeu de MMO l'aura au moins aidé à réfléchir vite quelque soit les situations auxquelles il est confronté. L'autre hic vient du langage de Mo et les négations non finies, au début de ma lecture, je me suis souvent demandée si ce n'était pas des coquilles mais finalement, non. Il s'agissait bien du style employé par l'auteur pour faire parler son personnage principal. Par contre, j'ai quand même trouvé quelques coquilles (dues à l'inattention du correcteur) : à 2 lignes d'intervalle, on parle d'arêtes de poisson et le 2ème mot est écrit « arrêtes » ; pareil pour « l'arrête » du toit. En tout, je n'ai repéré que 3 ou 4 coquilles mais celles-là m'ont le plus dérangé.

Comme vous l'aurez compris, ce roman a été un gros coup de coeur pour moi tellement ça a été une lecture coup de poing. Elle m'a permis de prendre conscience de la différence entre les décisions des adultes et des enfants. Les adultes décident de ce qui est mieux pour les enfants mais sans forcément demander l'avis de l'enfant ni même essayer de comprendre son point de vue. La phrase de l'auteur en fin de livre m'a suivi durant toute ma lecture tellement elle en est révélatrice et qu'elle correspond si bien à cette histoire : « à tous les enfants à qui on rogne les ailes ». Point de fantastique dans ce roman mais une atmosphère oppressante à certains moments et une envie de lire accrue par les courts chapitres et les aventures de Mo, qui sont extraordinaires. Je vous conseille donc de découvrir ce roman pour toutes ces raisons et bien plus encore car je ne veux pas le spoiler tellement il est magnifique. Pour une fois, le résumé dit juste ce qu'il faut pour piquer la curiosité. Par ailleurs, la couverture est juste très belle et donne un avant-goût au roman quand on la décrypte. Pour ma part, je suivrais avec attention les prochaines publications de cet auteur.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Morgan est une jeune collégien. Il est mal dans sa peau et son monde a lui, celui dans lequel il vit vraiment c'est Endof Worl. Un jeu de rôle vidéo. Il y passe ses heures et ses journées. Il n'aime pas l'autre monde. celui où il a des mauvaises notes en cours, où il n'ose pas aborder les filles, où il a des kilos en trop... Mais il faut bien qu'il y retourne de temps en temps. Et c'est pendant une course d'orientation que Mo va se demander si les mondes ne se sont pas mélangés. Ce qu'il découvrir dans les branches changera sa vie de façon radicale.

Je remercie Babelio et les éditions Graine2 pour leur participation à la masse critique jeunesse. Ils m'ont permis une découverte émouvante.
Morgan est un jeune garçon tout ce qu'il y a de plus vrai. Comme on en voit si souvent. Coupé du monde par ses problèmes et ses complexes, retranché dans la vie des héros de jeux vidéos. Ce qu'il vit au quotidien sonne tellement humainement... Et quand il fera la rencontre qui bouleversera sa vie il n'aura rien du super héros qui se révèle. Non il sera un garçon normal, qui a peur, qui tremble. Mais qui petit a petit va changer, se remettre en question sans s'en apercevoir. La relation qu'il va créer avec ses créatures des bois est tellement profonde, tellement émouvante... Mais ce n'est pas seulement ça. C'est l'ouverture de ce jeune homme a un monde qu'il fuyait. Ca passe par la découverte de ses montagnes, de la nature. Il y a beaucoup de petits moments de paix et de poésie.
J'ai été happé par l'histoire, par le drame et l'amour qui se jouait. Et je n'ai pas pu m'en détacher les yeux.

L'écriture est très fluide. Elle reste simple, sans phrase alambiquée, et des chapitres courts, afin de coller à un public jeune. Néanmoins je vous l'assure même les adultes aimeront le lire. Les émotions filtrent très bien à travers les lignes. Et si au départ on se demande bien dans qu'elle direction va partir l'histoire, on est très vite schotché à la vie de Morgan.

Enfin après toutes ses émotions, une belle fin plein d'espoir et d'amour, je voudrais terminer en disant un mot sur la couverture. Une présentation très soignée et poétique qui donne envie de se plonger dans le roman.
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Morgan est un jeune adolescent de 13 ans qui vit seul avec sa mère. Passionné de jeu vidéo, il passe son temps libre sur son ordinateur et accuse un léger surpoids. A la suite de la rupture de sa mère et son beau-père et de problème de santé, celle-ci décide d'aller vivre à la campagne, dans son village d'enfance. Voici "Mo" projeté dans un nouveau collège, dans un environnement qu'il connaît peu. Lors de la première course d'orientation organisé par son prof de sport dans la forêt, persuadé qu'il pourra se débrouiller seul, il quitte le groupe et se perd dans les bois. Apeuré, pétrifié, il a l'impression qu'un être fantastique le poursuit et le fait sortir de la forêt.

Le voici avec une quête, moins virtuelle celle-là : qui est cette créature des bois ? Tout au long de son cheminement il va changer, s'ouvrir au monde réel, à la nature, à tout ce qu'il fuyait.

Ce roman est un coup de coeur qui a commencé par la couverture, un dessin en noir et blanc qui décrypte bien ce roman plein d'aventure et de poésie.

Il s'est poursuivi tout au long de l'histoire, de rebondissements en découvertes. On est toujours sur le fil, on espère, on a peur, on croise les doigts. Les personnages, adultes comme adolescents, sont intéressants, leurs psychologies fouillées. On ressent beaucoup d'empathie pour eux. Il y a aussi des descriptions de la nature, de cet environnement du Puy de Dôme entre campagne et montagne. Une découverte de la beauté des lieux à travers les yeux d'un enfant qui n'y a jamais fait attention.

Pour finir sur les points positifs, l'écriture est fluide et facile. Les chapitres sont courts et on a toujours hâte de connaître la suite. le rythme est enlevé et dynamique.

Le seul bémol serait dans le style. C'est Mo qui parle avec son langage. Il n'y a a donc aucune double négation "j'ai plus trop envie" j'ai pas vu passer la soirée" et ça m'a beaucoup gêné. Je ne vois pas pourquoi, sous prétexte que c'est un livre pour les jeunes, il devrait y avoir leurs fautes de langage qui sont reprises.

Mais mis à part ce petit bémol, ce livre est un beau coup de coeur.
Lien : http://lesfanasdelivres.cana..
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Trouvé dans un trou de blaireaux, Mo' mettait fin aux recherches mais avait déclenché par la même occasion une foule de questions sur sa disparition, sur son aventure de survie dans les bois. C'était le drôle d'événement du moment.
" Pas parler" lui avait-elle prié, avec d'autres mots dont la petite tonalité avait été rendu légèrement abrasive par la vie sauvage. Un peu éprouvé, surpris de ce qu'il venait de découvrir, Mo' hésitait à se confier à sa mère déja bien bouleversée, à prendre conseil auprès de Gaby qui semblait quelqu'un de confiance. Il avait un peu peur de faire fuir le petit "animal" qui l'avait soigné plusieurs jours durant, lui prodiguant cataplasmes de boue fraîche sur ses blessures, lui offrant de la viande crûe pour reprendre des forces. Qui était-elle? Car sous ses dehors crasseux et noirs, sous la paillasse de cheveux emmêlés, il y avait eu une jeune fille. Qui est Ailes?
: "Dans les branches", pour dire vrai, est un parcours d'aventure(s), une exploration de la nature, du dessus, du dessous et au niveau du sol, une ode totale au travers du destin dramatique de la petite Ailes. Un contraste permanent qui plombe ou fait décoller du sol.
Emmanuelle Maisonneuve glisse une succession d'apprentissages livrés par un nombre de personnages variés qui respectent la nature, en connaissent les secrets pour en vivre ou ici aussi, y survivre.
C'est une toute autre vie qui s'ouvre à Mo' "Morgane" , grand ado' de 14 ans ( dans les deux sens du terme). Une aventure inattendue dans la vraie vie. Il est un jeune geek réservé, fan de jeux vidéos de Fantasy qui n'éprouve sa valeur que dans cet espace où il trouve régulièrement refuge, un monde virtuel où, on le lit, il se protège d'un quotidien familial compliqué.
Ses rencontres, entrainées par LA rencontre principale, celle d'avec son "troll", vont lui permettre de faire face à ses petites peurs, de grandir et de prendre confiance en ce monde qui l'entoure. Pris sous l'aile de Gaby, "le grand type" comme il l'appelle, Mo' va connaitre la vie à la ferme, se sentir utile et connaitre une complicité paternelle qu'il n'arrive pas à nouer avec le compagnon de sa mère.
Gaby va prendre part à ses centres d'intérêts et l'aider aussi dans sa quête d' "Ailes". Elle, c'est une jeune ado' cachée dans les bois, amie de la nature et des blaireaux, c'est Ailes comme il la surnomme car on ne sait pas au début du roman qui elle est. Ce petit oiseau tombé du nid va le suivre, l'épier puis le sauver, le soigner.
Les journaux intimes de l'ancien propriétaire de la ferme de Gaby vont faire le jour sur une partie de l'itinéraire de cette "troll" des bois, dévoiler la source de ces connaissances du mode survie.
Nous sommes bel et bien dans le thème du partage et de la transmission, de Gaby à Mo', du fermier à Ailes et enfin de Ailes à Mo'.
Mo'va découvrir la nature à l'orée des bois chez les hommes et en son coeur parmi les animaux. Se terrer dans les galeries des blaireaux, approcher le chevreuil au point de presque le toucher est une expérience inattendue pour Mo'. La " vie" secrète d'Ailes va se trouver menacer par l'oncle Gé sans qu'il le sache, avec ses amis "chasseurs" de blaireaux d'une part dont les trous fragilisent les sols, puis l'explosion des carrières de pierres. Il ne faut point trop en dire mais notre Mo' s'attache à sa beauté crasseuse et insaisissable comme une biche aux sabots d'airain. Pour Mo', cette histoire est plus incroyable qu'une fiction et pour nous lecteurs, c'est la fiction dans la fiction. La référence au célèbre "Victor, enfant Sauvage" de l'Aveyron est plus qu'évidente, elle est même citée dans les recherches de Mo' qui tente de déterrer le passé de Ailes et pense faire les choses dans le bon sens. Nous pensons aussi à " La rencontre, la véritable histoire de Ben Mac Donald", l'enfant recueilli par les blaireaux d'Allan W. Eckert.
Emmanuelle Maisonneuve glisse de la délicatesse et de la sensibilité dans un monde perçu au départ comme un peu rude pour ces deux jeunes ados aux parcours différents cependant. La vie sauvage est d'une rudesse encore différente. Il est question de problèmes de communication avec les ados voire même de maltraitance et les descriptions à la ferme ou dans les bois sont des espaces d'oxygène et de liberté retrouvés bien restitués ainsi par l'auteure. L'épaisseur du roman ne doit pas être un obstacle à cette lecture dans laquelle on se plonge sans difficultés.
A découvrir, vraiment.
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Un OVNI ! Un whaouh dans ta face ! le mot bluffé me vient à l'esprit.
Une couverture magnifique, un résumé de 4ème de couverture succinct qui dit juste ce qu'il faut pour éveiller la curiosité. Une écriture qui sonne juste, qui distille des mots empreints d'émotions justes, sincères, transparents, clairvoyants ou une nature oppressante, dangereuse, puis magnifiée, salvatrice. Un regard sur le monde des adultes autistes au bonheur et à la vie d'Angélique : il faut absolument rentré dans des casiers de l'administration encore et toujours. Il ne peut y avoir d'autres solutions, il n' y a pas d'autres choix ... au détriment de son souffle intérieur... Mais si ! il y a toujours le choix...
Une claque ! Un livre magnifique pour les ados et les adultes... Un gros coups de coeur.
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Ça commence comme un lit-RPG lambda (mais ça ne dure pas, je vous rassure) et ça finit en un magnifique ode à la liberté, tout en passant par de différentes teintes se rapprochant du thriller sans jamais en avoir l'intensité, mais en possédant une qualité remarquable. Et en plus, ça se passe dans le Cantal. Il est dans la tranche d'âge "pour adolescents", et alors ? Ça ne l'empêche pas d'être foutrement bon.
Car voyez-vous, c'est la lecture non-SFFF que j'ai le moins regrettée de ma vie. Évidemment, il y a de petits défauts : certains mots en langage familier (cf. l'adjectif "toc"), un ou deux critères sociologiques (cf. l'attirance pour les yeux brillants -désolé si je choque des romantiques parmi vous !-) sont quelque peu dépassés, la plume d'Emmanuelle Maisonneuve maîtrisant admirablement bien la première personne peut bien être pardonnée pour ces quelques écarts. le réalisme dans lequel est traité le sujet laisse pourtant le champ libre au dramatisme et à l'aventure. le personnage principal suit une évolution magnifique et même en tant que geek il possède une profondeur agréable. Pourquoi l'auteure n'en publie-t-elle pas plus que ça ? C'est bien ce qui manque aux jeunes : des livres comme ça, qui donnent envie de voyager, pas forcément en partant loin de chez eux, mais en marchant longtemps. Et alors, peut-être qu'ils y trouveront une de ces créatures semblables aux trolls, qui n'en sont pas mais qui ont eu une vie bien plus pénible qu'il n'y paraît. Et que l'existence qu'ils ont fini par désirer est menacée par des gens pensant bien faire...
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Merci à Emmanuelle que j'ai rencontré à "Lire en mai" 2019 à Nyons. Chaleureuse rencontre et roman formidable. Bonne continuation à vous.

Lecture n°3 du Prix des Incorruptibles 5e-4e 2016-2017

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Dans les branches est un roman qui m'a fait passer un excellent moment plongé entre intrigue et suspense, addictif et émouvant.
C'est l'histoire de Mo jeune adolescent un peu geek qui ne s'intéresse pas a l'école et qui de plus a des problème de santé.
Il vit avec sa mère et a souvent la visite de son oncle Gé, Mo est assez solitaire et mal dans sa peau ,ne vivant que dans son petit monde de jeux vidéo.
Une course d'orientation organisé par son école va a tout jamais le bouleverser, non pas par le fait qu'il va se perdre mais par ce qu'il va découvrir a la nuit tombée et au plus profond de la forêt.
Affrontant sa peur il va soudainement entendre des bruits et voir au dessus des arbres une ombre qui passe de branche en branche, le pauvre va se sauver à toutes jambes et atterrir près d'une ferme isolée.
I va y rencontrer un grand type qui lui expliqueras que cette ferme appartenait a un vieux monsieur et il va finir par apprendre quelques secrets bien enfouis et bien effrayants au sujet du passé du vieil homme et du présent de la forêt, car il en est convaincu quelque chose l'as suivi dans les ténèbres et la suite de ce roman ne va pas vous lâcher car le suspense y est présent jusqu'à la fin, vous arrachant des émotions assez fortes, je doit bien le reconnaitre.
j'ai été très surprise par la réussite de ce roman pour ado car il y a longtemps que je n'en suis plus une... mais je me suis prise au jeu et je vous invite a découvrir ce qui se cache et ce qui se trame dans cette forêt quand la nuit tombe et quand le jour fait bouger ses arbres.
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Mo, un ado mal dans sa peau et solitaire, est plutôt accro aux jeux vidéos dans lesquels il accomplit des quêtes titanesques. Mais lorsqu'il se perd en forêt lors d'une course d'orientation organisée par le collège, il fait beaucoup moins le malin : un monstre l'observe, perché dans un arbre ! Terrifié mais tiré d'affaire par des sauveteurs, Mo n'a de cesse de retrouver ce monstre et pour cela, il quitte le monde virtuel pour découvrir celui de la montagne, avec ses dangers et ses merveilles...

Ce roman qui s'ouvre comme un roman fantastique n'est pas du tout ce qu'il a l'air d'être et pour moi, c'est tant mieux. J'ai adoré cette histoire, le portrait de Mo qui se dessine et se transforme au fil des pages, la sensibilité qui s'exprime à travers des mots choisis et la montagne, personnage à part entière de cette histoire magnifique qu'on n'a pas envie de voir finir. Beaucoup d'émotions contradictoires, d'attachement pour les différents personnages, c'est un très beau roman qui permet de s'évader et de grandir.
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cela fait long­temps qu'un roman pour la jeunesse ne m'a pas autant tenu en haleine. La première partie est abso­lu­ment remar­quable. Un ado, « Mo », dimi­nutif de Morgan, passe sa vie à jouer aux jeux d'ordinateur. Dans la vie virtuelle, il est très fort et ne s'intéresse vrai­ment qu'à ça. Et puis, cet ado mal parti pour être heureux va vivre une expé­rience abso­lu­ment extra­or­di­naire, et peu à peu, il se trans­for­mera et se prendra d'amour pour la nature. Une créa­ture qui aurait pu avoir sa place dans un jeu de rôle lui apprendra à survivre dans des condi­tions extrêmes.

J'ai bien conscience du flou de mes propos mais ce serait vrai­ment dommage de dévoiler ce qui fait un des charmes de ce récit : la nature même des person­nages prin­ci­paux. C'est très beau et en dehors de bien des sentiers battus. Ce qui m'a le plus étonnée, c'est la lente conver­sion de l'adolescent vers un autre monde, réel celui-​là mais qui lui demande de savoir utiliser toutes ses compé­tences acquises dans le monde de l'imaginaire. le suspens est intense et la fin est peu prévi­sible. Les person­nages secon­daires sont loin d'être des cari­ca­tures et enri­chissent le récit . L'oncle chas­seur de blai­reaux que l'on aime­rait bien détester n'est pas qu'une sombre brute. La mère un peu dépassée par l'éducation de cet adoles­cent si peu scolaire saura lui montrer qu'elle l'aime et lui fera confiance fina­le­ment. Même le poli­cier qui détruit le rêve de Mo est un être beau­coup plus sensible qu'il n'y paraît.

Aucun des adultes n'est tout à fait capable de comprendre les diffi­cultés auxquelles doit faire face Mo, mais aucun ne voudrait vrai­ment lui faire du mal. Il doit cepen­dant réussir à trouver ses solu­tions en lui-​même pour grandir défi­ni­ti­ve­ment.
Lien : http://luocine.fr/?p=6157
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