Mon premier livre d'
Andreï MAKINE qui se solde par une énorme déception, j'attendais plus de cet écrivain, de surcroit académicien.
Et pourtant le début du récit laisse entrevoir un état des lieux lucide des maux de notre société, la violence, le terrorisme, le racisme, l'homophobie…. Liste non exhaustive puisque toutes les dérives sont minutieusement dépeintes.
Tout commence par un manuscrit « le grand déplacement » remis au narrateur. Ce texte volontiers provocateur et à contre-courant a été écrit par un jeune auteur, Vivien de Lynden, membre d'un groupe extrémiste autoproclamé les Huissards. Après le suicide de Vivien, le narrateur part sur ses traces et fait alors la connaissance de sa mère, en quête d'un éditeur , dernier hommage à son fils disparu.
Il s'ensuit une vague enquête sur l'enfance de Vivien, la vie de sa mère, les Hussards ; le narrateur croise la route d'un vieil anarchiste, entretient des relations ambigües avec la mère de Vivien.
Une succession de citations faciles, de concepts polémiques, un ton acerbe en permanence.
Très rapidement je me suis lassée à force de redites, de personnages peu attachants, de situations incohérentes et de tant de noirceur !
Qui plus est, la vision des femmes m'a agacée.
L'écriture est agréable j'en conviens mais l'ennui m'a rapidement gagnée et j'ai terminé en diagonale ce récit, guettant en vain un sursaut d'intérêt.
Bref, un livre qui n'était pas pour moi.