AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,19

sur 90 notes
5
7 avis
4
7 avis
3
4 avis
2
3 avis
1
3 avis

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Ce roman gigogne brasse tous les miasmes présents dans l'air du temps, et ils sont si nombreux que cette lecture m'a parue globalement déplaisante et pénible, malgré une bonne intrigue et un style relevé.
Le narrateur, dont on ne saura pas grand-chose, accepte de donner un avis sur un roman au vitriol, « le Grand Déplacement », écrit par un jeune homme, Vivien de Lynden. C'est sa mère, Gaïa, qui veut à tout prix le faire publier car Vivien s'est suicidé. Elle voudrait accomplir au moins cela en sa mémoire.
Andreï Makine commence son roman par des extraits de ce pamphlet, ce qui est déconcertant. Quand le narrateur prend le relais, on peut ressentir un peu de soulagement à la pensée que ces ruminations malsaines vont prendre fin.
C'est sans compter sur la porosité entre l'oeuvre supposée et les pensées et obsessions du narrateur, qui n'est pas plus tendre pour l'époque. Il enquêtera sur les derniers jours de Vivien de Lynden et de son étrange entourage d'extrémistes. Il deviendra un familier de Gaïa. Un mystérieux groupe alternatif, les diggers, aura également une grande importance dans le récit.
C'est donc un roman d'une grande noirceur, à l'image de ce que nous vivons : guerres, attentats, corruption à tous les niveaux… J'ai trouvé pour ma part cette sorte de jubilation dans le pire assez étouffante, mais c'est probablement son but. de ce point de vue Andreï Makine a réussi son projet.
J'ai pu lire cet ouvrage et rédiger cette critique grâce au éditions Grasset et à NetGalley.
#AudelàdesFrontières #NetGalleyFrance
Commenter  J’apprécie          90
Mon premier livre d'Andreï MAKINE qui se solde par une énorme déception, j'attendais plus de cet écrivain, de surcroit académicien.
Et pourtant le début du récit laisse entrevoir un état des lieux lucide des maux de notre société, la violence, le terrorisme, le racisme, l'homophobie…. Liste non exhaustive puisque toutes les dérives sont minutieusement dépeintes.
Tout commence par un manuscrit « le grand déplacement » remis au narrateur. Ce texte volontiers provocateur et à contre-courant a été écrit par un jeune auteur, Vivien de Lynden, membre d'un groupe extrémiste autoproclamé les Huissards. Après le suicide de Vivien, le narrateur part sur ses traces et fait alors la connaissance de sa mère, en quête d'un éditeur , dernier hommage à son fils disparu.
Il s'ensuit une vague enquête sur l'enfance de Vivien, la vie de sa mère, les Hussards ; le narrateur croise la route d'un vieil anarchiste, entretient des relations ambigües avec la mère de Vivien.
Une succession de citations faciles, de concepts polémiques, un ton acerbe en permanence.
Très rapidement je me suis lassée à force de redites, de personnages peu attachants, de situations incohérentes et de tant de noirceur !
Qui plus est, la vision des femmes m'a agacée.
L'écriture est agréable j'en conviens mais l'ennui m'a rapidement gagnée et j'ai terminé en diagonale ce récit, guettant en vain un sursaut d'intérêt.
Bref, un livre qui n'était pas pour moi.
Commenter  J’apprécie          42
je ne m'attaquerai plus à un roman d'Andreï Makine. je n'arrive pas à accrocher à son écriture que je trouve trop académique, on dirait une dictée de Bernard Pivot !.... par ailleurs je trouve que l'auteur est très dur dans sa façon de présenter ses personnages, leurs sentiments, leurs actions.
j'avais lu auparavant "l'archipel d'une autre vie" qui était plus optimiste. mais là j'ai eu du mal à aller jusqu'au bout de ce roman.
Commenter  J’apprécie          10


Lecteurs (214) Voir plus



Quiz Voir plus

La littérature russe

Lequel de ses écrivains est mort lors d'un duel ?

Tolstoï
Pouchkine
Dostoïevski

10 questions
438 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature russeCréer un quiz sur ce livre

{* *}