Obie Koul, tome 2 : Mon pouvoir caché

Les aventures d'Obie Koul se poursuivent dans ce tome 2 : Mon pouvoir caché.

En effet, Obie Koul, sympathique garçon, sait, comme on le lui a affirmé, qu'il possède un pouvoir mais c'est à lui de le découvrir. Aussi, ce mystère l'angoisse.
De plus, sa vie au collège n'est pas simple avec sa mère prof de maths. Les deux caïds de la classe menacent Obie afin qu'il révèle à l'avance les dates des contrôles. Or, pour sa mère, pas question de favoriser son fils, ce qui lui vaut une méchante correction infligée par Killian, un gars présomptueux, vraiment antipathique.
Heureusement, le week-end arrive et son père l'embarque sur la planète Oxythol afin de lui faire suivre un stage qui lui permettra d'apprendre à vaincre sa peur et à se défendre. C'est dur, violent et ses camarades sont un peu effrayants mais sympas.
C'est au retour, parmi nous, qu'Obie applique ce qu'il vient d'acquérir puis suit Axelle qu'il venait de débarrasser du poison nommé Killian. Elle lui fait rencontrer Skyroll, sa mère, son père… on ne sait pas. Mais, révélation importante, Skyroll lui fait part d'un rêve dont je ne peux rien dire car les aventures d'Obie Koul continuent…
Les dessins d'Alessia Buffolo sont toujours très expressifs et attractifs car bien colorés par Alessandra Dottori. Quelle imagination pour Pierre Makyo, le scénariste, qui crée tous ces personnages horribles, effrayants, menaçants, vivant loin de nous sur d'autres galaxies !
Le fond de l'histoire est d'une grande importance pour les jeunes lecteurs auxquels s'adresse cette BD. Son message ne peut qu'être bénéfique car la confiance en soi devant les menaces imbéciles est tellement importante. Quel que soit son physique, un enfant ou un adolescent se trouve tôt ou tard confronté à d'autres individus voulant profiter d'une supériorité factice.
Ne pas se laisser impressionner, c'est facile à dire mais quand c'est bien raconté et mis en scène, cela ne peut qu'avoir une bonne influence sur le lecteur ou la lectrice.
J'adresse un grand merci à Albin, mon petit-fils, et à Vincent, pour ce tome 2 qui me permet de poursuivre les aventures passionnantes d'Obie Koul.


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Si à la fin du livre 1, Ima et l'empereur de la planète Oxythol avaient laissé entrevoir à Obie Koul, lors de sa venue sur celle-ci avec son père, la possibilité pour le jeune garçon de se découvrir un super pouvoir, pour l'instant, il n'en est rien et cela le désespère. D'autant plus qu'au collège, il est à nouveau victime des brimades des chefs de bandes que sont Killian et Boris. Heureusement son père débarque et décide de l'emmener sur une petite planète satellite d'Oxythol, Jollyphobie, pour lui apprendre toutes sortes de techniques de combat et ensuite, le plus important, le faire participer à un stage de régulation de comportement : "Vous êtes là pour apprendre la détermination, la rage de vaincre, la résistance mentale, la maîtrise de la peur et la lucidité dans le combat." Il apprendra, chose importante, à dompter sa respiration ce qui lui permettra de surmonter la peur. Cet apprentissage et ces conseils seront peut-être utiles à Obie lors de son retour en classe.
Comme dans le livre 1, est mise en exergue la difficulté d'être fils de prof lorsque les autres élèves ne pensent qu'à vous soutirer des renseignements sur les interros et donc le harcèlement qui peut s'en suivre. Mais, dans ce livre 2, avant de découvrir peut-être ce super pouvoir dont il serait pourvu, Obie va apprendre de son père qu'on a tous un pouvoir caché, petit ou grand, et qu'on met souvent pas mal de temps à le découvrir, qu'il s'agit d'une question de confiance. Il apprendra également à maîtriser sa peur et que "la peur du danger imminent est un réflexe naturel salvateur... La peur psychologique de ce qui pourrait se produire est un poison violent, un virus inhibiteur de l'esprit."
Je retiendrai avant tout de cette lecture un beau programme avec des valeurs intéressantes bien mises en valeur pour des jeunes d'aujourd'hui dans leur mise en scène sur une autre planète avec des personnages variés et hauts en couleur. de même, la mise en garde de l'instructeur du stage de régulation : "Alors, je vous préviens tout de suite : je ne tolérerai aucun comportement raciste !... Ici, nous sommes tous égaux." n'est pas superflue.
Toujours de beaux dessins et de belles couleurs, les nuances variant selon le lieu où l'on se trouve, et de magnifiques et nombreux personnages très variés.
J'ai particulièrement apprécié la scène de maîtrise de la peur avec ces petits personnages-insectes, luminescents, "les Rézongardes" qui viennent dans la nuit prodiguer leurs conseils à l'oreille des participants. Magnifique dessin dans le dortoir avec les lits superposés et les serpents !
Je remercie mon petit-fils Albin qui m'a permis de lire la suite des aventures de ce jeune collégien Obie Koul.

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Après les révélations du premier tome, Obie retourne temporairement à la réalité de sa vie terrestre. Au centre d'un conflit il se fait agresser par deux chefs de bandes. Trop chétif pour se défendre, les dirigeants de la planète Oxythols décident qu'il faut intervenir. Son père l'emmène faire un stage sur Jollyphobie pour suivre un stage intensif. Pas pour se battre mais pour apprendre la détermination, la résistance mentale, la maîtrise de la peur et la lucidité. Pour le jeune garçon ce ne sera pas simple face à des créatures d'un tout autre gabarit.


Cette deuxième partie est centrée  sur les doutes du personnage. Et il y a de quoi ! On lui a prédit un avenir exceptionnel et qu'il devrait avoir un pouvoir qui ne se manifeste décidément pas. Obie va douter à de nombreuses reprises mais persévérer au fil des épreuves. Graphiquement, de nombreuses nouvelles races extra-terrestres vont faire leur apparition et étoffer l'univers riche de cette série. Hormis la scène finale qui est très brouillonne au niveau de l'action le reste est très fluide et agréable à suivre. La suite sera à suivre dans un troisième tome qui s'annonce déjà palpitant!


Lu et commenté sur izneo

Obie Koul continue à être harcelé au collège. Son père extra-terrestre décide de faire suivre à son fils une formation d'auto-défense. Pendant ce stage de 3 jours sur la petite planète Jollyphobie, il s'agit surtout d'entrainer le mental, pour arrêter d'avoir peur, pour gagner en confiance. Obie Koul se fait des amis pendant ses épreuves, et arrive cette fois à se défendre lorsqu'il est de retour au collège. Par contre, Obie Koul s'interroge toujours sur ce pouvoir spécial qu'on lui attribue et qu'il n'arrive pas à détecter.
Ce 2e tome de la série se lit toujours avec plaisir, un dessin chatoyant inspiré du style manga traduit la dynamique à la narration. Les vignettes se concentrent sur les actions des personnages, quelques cases plongent le lecteur dans des décors qu'on aimerait des fois voir prendre une place plus grande.

Obie est toujours pris entre les deux bandes de cassoc' du collège qui l'ont menacé de lui faire une tête au carré s'il ne les prévient pas au sujet des interros surprises de maths – sa mère étant la prof de maths, il est censé obtenir facilement l'information, sauf qu'elle refuse de le favoriser. Résultat : il y a bien une interro surprise et Obie se fait tabasser.
Cette fois, son père est un peu plus malin que dans le précédent : plutôt que de lui filer des gadgets high-tech qui pourrait révéler ses origines extra-terrestres, il lui fait prendre des cours de défense dans un camp d'entraînement regroupant plein d'aliens de races différentes.

Il y a plus de passages chez les Azédavits que sur Terre et c'était top ! On découvre de nouvelles cultures, alors rien de compliqué parce que ce n'est pas suffisant long pour approfondir et ce n'est pas le sujet principal de cette bande-dessinée, mais c'était malgré tout dépaysant.
Et puis les épreuves qu'affrontent Obie et ses camarades sont angoissantes, pas pour le mi-Terrien mi-Nagam parce qu'on sait dès le début qu'il ne risque rien, mais j'ai tremblé pour les autres. Ils n'ont pas une place primordiale dans l'histoire, mais je les ai trouvés attachants.

Les illustrations sont sympathiques. Les aliens sont super bien dessinés, un brin effrayants pour certains. Les décors m'ont plu, j'ai passé du temps à les détailler et à m'en imprégner.
J'ai adoré cette lecture et je l'ai dévorée. Maintenant, je n'ai plus qu'à prendre mon mal en patience et attendre que le troisième tome sorte.
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