AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9791035500238
111 pages
Mana Books (08/03/2018)
4.33/5   26 notes
Résumé :
De Botticelli à Picasso en passant par Van Gogh, l'alliance surprenante du manga et des peintures iconiques !
De Botticelli à Picasso en passant par Van Gogh, découvrez les toiles de maître comme vous ne les aviez encore jamais vues ! Au fil des 112 pages de ce magnifique livre illustré, apprenez-en davantage sur ces classiques et laissez-vous surprendre par l'alliance surprenante du manga et des peintures iconiques au travers du regard de plus d'une quaranta... >Voir plus
Que lire après Quand le manga réinvente les grands classiques de la peintureVoir plus
Père & fils, tome 1 par Tagawa

Père & fils

Mi Tagawa

4.42★ (672)

8 tomes

Orange, tome 1 par Takano

Orange

Ichigo Takano

4.14★ (8256)

7 tomes

Beyond the Clouds, tome 1 par Nicke

Beyond the Clouds

Nicke

4.10★ (1553)

5 tomes

Your name, tome 1 par Shinkai

Your name

Makoto Shinkai

4.27★ (1845)

3 tomes

Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
4,33

sur 26 notes
5
2 avis
4
9 avis
3
1 avis
2
0 avis
1
0 avis
Un beau livre avec une idée très originale qui permet aussi bien aux plus jeunes de découvrir des tableaux et peintres classiques célèbres qu'aux adultes de redécouvrir ces célèbres tableaux en faisant plus attention à des détails de l'oeuvre.
Certaines interprétations et adaptations sont mieux appréciables que d'autres - tout dépend du goût de chacun.

L'introduction générale donne des repères temporels sur l'histoire de l'art.
Le bémol va à la lecture des oeuvres originales et des témoignages des mangakas (situés à la fin de l'ouvrage) qui oblige à des vas-et-viens et à avoir une tablette à côté pour voir les oeuvres originales en grand. Certes, je me doute que la disposition des éléments a été discutée par la maison d'édition mais ce n'est que mon humble avis de lecteur lambda.
Commenter  J’apprécie          210
[critique initialement rédigée par mes soins pour Manga Sanctuary (voir lien, photos incluses)]

N'en déplaise à certains """"journalistes"""" ayant fait preuve d'un manque certain d'ouverture d'esprit culturelle (pour ne pas dire carrément de mépris pompeux bien gerbant et dégoulinant de condescendance), le premier artbook édité par Mana Books est une excellente initiative.

D'une part, il y aura les amoureux de peinture classique qui pourront là redécouvrir des oeuvres qu'ils connaissent par coeur à travers une nouvelle approche, celle de la réappropriation et de la libre interprétation ; chaque illustration étant porteuse d'une démarche propre. Après tout, l'histoire de l'Art est aussi et surtout déjà l'histoire de la copie : de tous temps, les artistes n'ont eu de cesse de s'inspirer des oeuvres de leurs prédécesseurs. Dès lors, en quoi une revisite de tableaux classiques par des artistes contemporains devrait-elle choquer ? D'autant que les peintres de l'époque se sont eux-mêmes parfois inspirés des estampes japonaises traditionnelles... Certaines des oeuvres en question figurent d'ailleurs ici, comme si la boucle était bouclée. L'occasion également pour les néophytes de découvrir que « style manga » ne veut rien dire et que, comme autrefois, chaque artiste possède sa patte propre.
De l'autre, il y aura des lecteurs familiers avec le manga et les illustrations digitales, mais qui ne se seraient pas forcément intéressés à la peinture classique autrement. Ça tombe bien : en face de chaque illustration se trouve une miniature de l'oeuvre originale, des informations sur sa genèse et sur son auteur. de même, au début du livre, une chronologie résume les différents courants artistiques de façon abrégée, ainsi que de brèves explications sur la démarche de copie en elle-même.

Bref, tout est fait pour que chacun excerce son oeil critique en feuilletant l'ouvrage.
Plus qu'un artbook, celui-ci se veut donc une sorte de passerelle entre deux mondes, qui ne sont pourtant déjà que deux facettes d'une même pierre précieuse : celle de l'Art.

Passé l'introduction, les illustrations sont divisées en deux sections, les oeuvres au format paysage puis celles au format portrait. Ainsi, on ne passe pas son temps à tourner le livre dans tous les sens, et toutes les illustrations profitent du format pleine page. Comme dit précédemment, chaque oeuvre bénéficie d'une double-page, l'une avec la revisite, l'autre avec des informations et les tableaux d'origine. Petit bémol, il y avait largement la place pour insérer ceux-ci en un poil plus grand ; là, c'est tellement petit que comparer les détails entre la revisite et son modèle est quasiment peine perdue. Dommage.

Du côté des illustrations, on peut les séparer en trois catégories.
Premièrement, les copies pures, où l'artiste reproduit fidèlement le tableau, mais dans son propre style. « La naissance de Vénus » de Botticelli, « La laitière » de Vermeer ou l'incroyable « Un bar aux Folies-Bergères » de Manet sont concernés.
Viennent ensuite les réinterprétations plus libres, qui constituent le plus gros de l'ouvrage. L'essence du tableau y est conservée et on reconnaît sans mal celui-ci ; même si les vieillards barbus ont laissé place à de plus appétissants jeunes gens dans « Les quatre continents » de Rubens que les uniformes scolaires ont remplacé les robes vaporeuses dans « le printemps » ou que « Les tournesols » de van Gogh sont devenus de ravissantes jeunes filles. C'est souvent bien vu, parfois un peu plus culotté (et donc à même de faire grincer certains), mais on ne peut jamais nier qu'il y a de l'idée.
Et puis, viennent les réinventions totales, celles où l'illustrateur est parti totalement en roue libre, où la version moderne n'a parfois pas grand-chose à voir avec l'originale ou que la part d'interprétation est tellement importante qu'on peine à reconnaître le tableau (« Les demoiselles d'Avignon » en cyborgs cubiques, « La ronde de nuit » avec des uniformes modernes, « La Liberté guidant le peuple » où disposition comme personnages n'ont plus rien à voir, ou les « Femmes de Tahiti » de Gauguin certes techniquement irréprochable mais vraiment impossible à identifier tel quel).

Visuellement, le niveau est globalement très bon, même si assez inégal entre les tueries visuelles fourmillant de détails (« Un bar aux Folies-Bergères », « Ophélie », « Bal au moulin de la Galette »), les illustrations certes toujours belles mais moins impressionnantes (« Symphonie en blanc n°3 », « La femme à l'ombrelle ») et celles où la technique pèche clairement si on les compare au reste (le visage trop plat sur « Jeanne d'Arc au sacre », la simplicité aussi bien du trait que de la colorisation sur « Noces paysannes »...). Bref, il y a les illustrations qu'on regardera parce qu'elles sont belles, et celles auxquelles l'on s'intéressera pour les comparer à l'original, mais qui n'ont rien d'extraordinaires en elles-mêmes.
En tant qu'artbook, le bilan est donc plutôt mitigé. Il y a certes là-dedans de véritables pépites, mais l'intérêt est clairement ailleurs.

Alors, faut-il acheter « Quand le manga réinvente les grands classiques de la peinture » ? L'ouvrage mérite-t-il le lynchage auquel se sont livrés certains pseudo-journalistes ? S'agit-il d'une tentative réussie de réconciliation entre art classique et illustration nouvelle génération ?
Sur ce dernier point, la réponse est indubitablement « OUI ». A travers les différentes façons de se réapproprier une oeuvre, les différents artistes ont prouvé, chacun leur tour, que l'illustration par ordinateur d'aujourd'hui n'a rien à envier aux huiles et pastels du passé et que la diversité des courants artistiques subsiste aujourd'hui via les influences que chacun continue d'avoir sur les créateurs de maintenant.
Concernant le second point, non, le livre et l'initiative ne « méritent » pas une telle volée de bois vert, même s'il est compréhensible qu'aux yeux de certains la chose relève du vulgaire sacrilège. Un « Radeau de la Méduse » en version cyberpunk, un « Cri » pop et coloré avec un masque à gaz, le décolleté généreux de « La laitière », oui, en cherchant bien il y a moyen de trouver quantité de choses à même de faire hurler si l'on s'arrête au visuel pur sans essayer de comprendre la démarche derrière le livre. Car c'est de cela qu'il s'agit : une démarche. Une expérience artistique. On n'entend pas autant gueuler lors des représentations modernisées de pièces de théâtre ou de ballets classiques et pourtant, c'est exactement la même chose. Bref, on peut tout à fait ne pas aimer le concept sans pour autant lâcher un bête « c'est de la merde » ou « c'est moche ».
Enfin, faut-il l'acheter ? Tout dépend de ce que vous venez y chercher. Si vous avez envie de découvrir la peinture classique en douceur, c'est effectivement un bon moyen, qui plus est assez ludique. Si (comme ma mère...) vous aimez la peinture classique ET le manga, vous adorerez découvrir ces revisites. Si vous êtes un amateur de peinture classique arrivé ici par hasard et lisez ces lignes, à vous de voir si la curiosité peut vous pousser à tenter l'expérience : désormais, vous savez à quoi vous attendre. Si c'est le visuel pur qui vous intéresse, la plupart des illustrations sont tout de même fort jolies et la plupart des artbooks édités en France sont ceux de mangakas (Tsukiji Nao, Takeshi Obata...) ou de séries spécifiques (Vampire Knight, Soul Eater, Chobits)... Pour 17€, il demeure donc intéressant. Néanmoins, en import, il y a pléthore de compilations techniquement au dessus (les anthologies Pixiv...).
Lien : https://www.manga-sanctuary...
Commenter  J’apprécie          35
Première impression : les dessins sont quelquefois magnifiques et même dans certains cas la lecture de l’œuvre qui les a inspiré est plutôt originale (le déjeuner sur l'herbe ou les demoiselles d'Avignon). Mais au final, je ne vois qu'une seule chose à dire : quel intérêt y a-t-il à prendre le rouge comme modèle pour produire du rose ? Chaque œuvre a sa cohérence, sa puissance et sa beauté, autrement dit un état tel qu'on ne puisse plus ni ajouter ni retrancher quoi que ce soit sans la dénaturer. Dans les versions mangas, beaucoup de choses disparaissent et ne sont remplacées que par des tics, ou au mieux des effets de styles ; j'en viens à me dire qu'une machine aurait pu en faire autant ; devant certaines accumulations de détails, j'ai le sentiment fort que la composition même n'a pas été comprise et que le dessinateur n'a trouvé pour seul remède que le remplissage de l'espace de la feuille jusqu'à l'étouffement. Ce qui était œuvre d'art devient quelque chose de fade et de bancal comme une armoire à trois pattes. Voilà, c'est bien "kitsch" mais ce n'est pas souvent rigolo...
Commenter  J’apprécie          131
J'ai trouvé ce livre après une visite lors d'une belle exposition sur l'art japonais de l'ère Edo (17-19eme siècle) consacré aux maîtres Hiroshige et Hokusai entre autres. Un artbook sur la réinterprétation de célèbres tableaux par la patte des mangakas japonais en une centaine de pages, montrant le coté malléable de l'art en général.
De Rembrand à Klimt en passant par Gericault où encore Chagall, de magistrales oeuvres du répertoire artistique mondial sont réinventés par les illustrateurs de manga. Car n'en déplaise à certains vieilles têtes pensantes et autres incultes, le manga est aussi un art et des mangakas comme Kentaro Miura, Go Nagai où encore l'iconique Ozamu Tesuka nous le prouvent bien. Et le livre expose bien que l'art du manga peut aussi égaler voire même honorer l'art occidental, qui a fasciné et continue de fasciner le Japon depuis le XIXeme siècle avec la fin de l'ère Edo.
Après une introduction sur ce qu'est l'art, les courants artistiques, la notion de reproduire et réinventer des oeuvres d'art avec l'exemple de van Gogh qui a copié les ukijo-e , on est plongé dans le bain. Une chose à dire, les illustrations sont très jolies et toutes diverses, aucune ne ressemble à l'autre, avec comme disposition l'oeuvre originale et sa réinterprétation. le catalogue est éclectique en tout cas, pouvant convenir à tout le monde : du respect du tableau original avec le Bal du moulin de la Galette de Renoir au coté robotique des Demoiselle d'Avignon où encore une coloration très fantastique du Déjeuner de l'herbe transformant le moment calme en une scène angoissante avec des yokai. J'ai mes préférences comme l'interprétation onirique et élégante d'Ophélia de Millais où encore la version plantureuse de la Laitière de Rembrant. Dans tous les cas il y a des originalités et prises à parti qu'on peut apprécier où non.
En tout cas c'est un joli livre graphique que les amateurs de l'art devraient posséder et qui fait découvrir la beauté de l'art, occidental et japonais au public.
Commenter  J’apprécie          20
43 tableaux classiques ont été redessinés par des illustrateurs de manga, à la sauce manga. A priori, une drôle d'idée, le dessin numérique des mangaka étant très éloigné des tableaux des grands maitres. Les commanditaires de ce livre s'expliquent ainsi dans la préface : « le numérique a certes l'avantage d'être facilement accessible, mais c'est aussi son plus grand défaut : en s'en remettant au logiciel, on finit par perdre une patte, une originalité et on s'abime dans la facilité, là où les peintres d'antan réalisaient des peintures bien plus profondes. D'un autre côté, il permet de s'affranchir des difficultés techniques, et de compenser les points faibles de l'artiste. Nous avons donc cherché ce qui pourrait combler ce fossé entre la peinture classique et le dessin numérique. C'est ce qui nous a menés à nous pencher sur les reproductions d'oeuvres classiques. »

Le club Enpitsu, groupe d'artistes japonais derrière ce documentaire, propose un dossier de 4 pages intitulées « copions les chefs d'oeuvre de la peinture » dans lequel ils expliquent que la copie, l'imitation, l'influence (appelez ça comme vous voulez) a toujours fait partie de l'art, les peintres s'inspirant les uns des autres. D'ailleurs, c'est ainsi qu'a été créé le mouvement du japonisme : des peintres occidentaux (Monet, Van Gogh, Renoir ou encore Klint) ont imité des oeuvres japonaises, les ukiyo-e.

En plus de ce dossier fort intéressant, le documentaire propose aussi 4 pages de chronologie d'histoire des arts et de définitions des mouvements artistiques.

Puis on entre dans le vif du sujet avec une quarantaine de doubles pages de tableaux classiques et leur copie. Pour chaque tableau, une pleine page pour mettre en valeur l'imitation version manga. Sur la page d'en face, le tableau original et une dizaine de lignes pour présenter le peintre, son oeuvre et ses influences.

En tout, ce sont 40 illustrateurs contemporains différents, pour autant de styles artistiques. On passe de la représentation mignonette du shojo, au genre fantasy très guerrier, en passant par quelques réadaptations se détachant du style manga.

Un ouvrage à feuilleter par curiosité pour son originalité ou à dévorer pour sa documentation sur l'histoire des arts et les oeuvres. Pour toutes ces raisons, Quand le manga réinvente les grands classiques de la peinture est parfait pour faire découvrir l'art aux préados et ados grâce au manga.
Commenter  J’apprécie          00


critiques presse (2)
BDGest
27 avril 2018
Trop rares sont les illustrations en rupture avec leur source d’inspiration pour que l’exercice soit enrichissant. Reste une compilation de jolis dessins… à l’intérêt tout relatif !
Lire la critique sur le site : BDGest
ActuaBD
04 avril 2018
Mana Books décline son approche "beaux-livres" au manga avec ce titre étonnant dans lequel des dessinateurs asiatiques, venus du manga, de l'animation ou du jeu vidéo, se confrontent, pour les revisiter, aux grand classiques de la peinture occidentale.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Citations et extraits (2) Ajouter une citation
A l'heure actuelle, il est encore impossible de déterminer l'importance qu'aura l'ère du numérique.
Commenter  J’apprécie          50
La peinture est une perpétuelle redécouverte!

(Yamadori Ofuu à propos de l'adaptation «Des glaneuses» de Millet)
Commenter  J’apprécie          10

Videos de Mana Books (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de  Mana Books
Aujourd'hui, je vous partage 4 nouveautés du mois de mars 2024 que j'ai particulièrement aimées : Quality Assurance in Another World chez Noeve Grafx, Unnamed Memory chez Mana Books, Almark chez Komikku et The Bugle Call chez Ki-oon. Et vous, qu'avez-vous lu ce mois-ci ? #Manga #MangaNews #Nouveautés #Fantasy #Seinen #Shonen
Abonnez-vous dès maintenant pour ne rien manquer de nos chroniques et rendez-vous sur Manga News pour toute l'actualité manga et anime : https://www.manga-news.com/
Suivez-nous sur les réseaux sociaux : - Facebook : https://www.facebook.com/manganews - Instagram : https://www.instagram.com/manga_news/ - Twitter : https://twitter.com/manga_news - Pinterest : https://www.pinterest.fr/manganews/ - Tik Tok : https://www.tiktok.com/@manganewscom
Notre partenaire 1001Hobbies, boutique en ligne spécialisée dans la pop culture et la maquette, vous offre 5 % de réduction sur votre première commande avec le code MANGANEWS5 : https://bit.ly/3LKCt3S
+ Lire la suite
autres livres classés : kitschVoir plus
Les plus populaires : Manga Voir plus


Lecteurs (70) Voir plus



Quiz Voir plus

Le manga en quelques mots (facile)

Quel est le pays d'origine du manga ?

La Chine
Le Laos
Le Vietnam
Le Japon

5 questions
1460 lecteurs ont répondu
Thèmes : manga , mangakaCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..