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Voici une agréable découverte, une fois de plus chez Urban Comics. Ce premier tome de Flash est assez conséquent puisqu'il réunit les huit premiers épisodes sortis dans la collection DC renaissance (New 52 en VO). C'est un point de départ pour tous nouveaux lecteurs. Que vous connaissiez ou pas les histoires de Flash, tout est habilement raconté grâce à de nombreux Flash-Backs mais on est également plongé au coeur d'une nouvelle intrigue qui lance la série sur les chapeaux de roues.

Il n'y a aucun temps morts, les chapitres se succèdent et s'enchainent sans aucun soucis, les graphismes sont splendides, on en prends plein les yeux sans que la lecture ne soit brouillon. Sans doute l'un des meilleurs points de départ que j'ai pu lire depuis un bon moment. Si tout le monde faisait comme ça, les lecteurs se sentiraient moins perdus au moment de tester tel ou tel héros.
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Une belle découverte que ce reboot de Flash version DC Renaissance.

Pas question ici de démarrer par les origines du super-héros. On attaque direct. Flash est Barry Allen (le plus connu des Flash). Il combat le crime depuis deux ans dans son costard de super-héros et en tant que membre éminent de la police scientifique de Central City. Il a une partenaire dans la police, Patty (inconnue au bataillon), à qui il décide enfin de proposer un rencard. Iris, celle que je connaissais comme étant son épouse, est ici une journaliste qui aime bien casser du Flash dans ses articles. Barry Allen est rafraichissant. On sent vraiment le mec sympa, un peu timide, ouvert, gentil.

L'un des intérêts de ce volume tient en la nouvelle analyse que les auteurs Manapul & Buccelato font des capacités de Flash. D'accord, il court vite, mais ce n'est pas que son corps qui peut « vibrer à une fréquence inouïe", ses petites cellules grises aussi. Cela donne lieu à des scènes géniales dans lesquelles le temps semble s'arrêter, où Barry analyse la situation dans toute sa complexité - comme un joueur d'échecs pense vingt coups à l'avance - et prend les mesures appropriées, tout cela en une demi-seconde. Mais ce don a son revers et il le mettra sérieusement en danger.

Les « vilains » que Flash affronte – je préfère dire ici adversaires – ont tous une motivation moralement acceptable. Manuel Logo est une sorte de Naruto dont les clones ne veulent pas mourir ; Captain Cold veut venger sa soeur dont il estime que la maladie a été causée par Flash ; quant à Turbine, pauvre type paumé entre les dimensions, il ne désire que rentrer chez lui. Si l'on possède un minimum d'empathie, on ne peut que s'attacher à ces personnages. Et Flash dispose d'une citerne d'empathie.

Le dessin, allégé au niveau des détails, est fait pour le mouvement et pour la vitesse ; tout à fait adapté à Flash. Certaines remarquables mises en page m'ont fait penser au travail d'Andréas. L'ensemble baigne dans un ton assez frais, où l'humour a une large place même s'il doit parfois laisser la place au drame. le cliffhanger est roi, c'est devenu une habitude.

Ne croyez pas qu'il s'agit d'une version BD de la série télé. J'aime bien la série mais les deux ont très peu à voir l'une avec l'autre.

Ce reboot vaut donc le coup. J'y reviendrai.
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Au sein des New 52, Flash s'est fait attendre en VF chez Urban Comics, mais le premier tome « De l'avant » a fini par arriver (et ses suites sont vite parues ensuite).

« De l'avant », en effet, on ne s'attarde pas sur d'énièmes origines du personnage, Barry Allen, pour plutôt en découvrir davantage sur son quotidien d'agent de police scientifique : on nous replace ses pouvoirs, on nous réexplique sa psyché vitesse grand V et on nous représente son entourage le plus proche. Ce premier tome d'exposition est largement porté sur la force véloce en tant que force à la fois productrice et destructrice, ce qui amène son lot de scènes d'action très flashy dans le dessin, percutant et efficace. le duo d'auteurs, Francis Manapul et Brian Buccellato, connaît très bien le personnage, on a parfois l'impression que cela ronronne un peu, mais la fin du tome lance (enfin) Flash dans des aventures qui vont le sortir de son quotidien. D'ailleurs, on se doute bien sûr qu'aucune coupure entre les deux premiers tomes ne devaient être satisfaisantes, mais le cliffhanger choisi fait vraiment mal ; heureusement donc que le deuxième tome arrive à toute allure (comme Flash quoi).

Cette relance du personnage de Flash dans les New 52 est percutante et efficace, c'était sûrement le cahier des charges voulu par l'éditeur au moment de l'écriture. Maintenant si vous connaissez le personnage (à la télé, bientôt au cinéma, etc.), il faut poursuivre l'exploration plus loin que ce premier tome.
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De l'avant est le premier tome de flash par Francis Manapul et Brian Buccellato et publié en VF chez Urban.

Dans ce premier tome on suit bien évidemment flash de son vrai nom Barry Allen. Flash est un super héros, il combat le crime bien évidemment, et lorsqu'il redevient Barry Allen il est agent de police scientifique. Flash va donc découvrir que ses pouvoirs peuvent des fois poser problème, car ils peuvent ouvrir une faille dans le temps, si il court trop vite. Tout ça est mis en parallèle avec ses retrouvaille avec un vieil ami à lui qui semble avoir quelque problème.

On a ici un tome assez gros, environ 200 page. Il s'agit d'une expérience agréable, avec un scénario sympathique même si un peu simpliste. le dessin est lui aussi bien maîtriser ainsi que les couleurs.
Il s'agit ici d'un comics sympa à la lecture mais loin d'être extraordinaire.
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Aaah, les miracles de la science !
Un soir, alors que le tonnerre gronde, Barry Allen fait mumuse dans son laboratoire (en tant que membre du CSI : la police scientifique) et BAM ! La foudre le frappe de plein fouet. Alors qu'il aurait dû se transformer en bouillie chimique humaine carbonisée, le voilà doté de grands pouvoirs. Quelle chance ! Et bien sûr, la recette (bien qu'accidentelle) est malheureusement tenue secrète...impossible de réitérer l'expérience. Bref, ça craint pour tout ceux qui aimerais courir et bouger à une vitesse incroyable !

Au cours de mon exploration de l'univers DC Comics par le biais des différentes (et très nombreuses) séries composant les "New 52", j'ai eu l'occasion de tomber sur différents personnages proches de The Flash tels que Jay Garrick, the Flash de la série "Earth 2" ou Kid Flash a.k.a Bart Allen dans la série "Teen Titans" mais aussi sur Flash lui-même dans "Justice League" et je dois dire qu'à chaque fois j'ai aimé le personnage et sa personnalité. C'est pour cela qu'au final j'ai fini par m'intéresser à ses aventures en solo.

Ce premier tome rassemble les 8 premiers numéros mensuels de "The Flash" dans le cadre des "New 52" ou "DC Renaissance" en français. On peut y dégager deux arcs narratifs.
Le premier confronte Barry Allen à une tentative de vol de technologie. Il va réussir à rattraper l'un des assaillants, malheureusement mort, pour découvrir qu'il s'agit de l'un de ses vieux amis...
Un plongée agréable pour le néophyte que je suis dans la ville de Central City avec une histoire pas forcément extraordinaire mais qui a l'avantage de nous présenter les pouvoirs de Flash tout en les optimisant vers un niveau supérieur. En fin de compte, j'ai eu plus d'intérêt pour cette partie-là que pour l'enquête sur son ami.
Le second arc fait directement suite au précédent en introduisant cette fois Captain Cold, Turbine et surtout l'exploration de la "Speed Force". Flash a donc du pain sur la planche s'il veut régler tout ces problèmes !

Globalement j'ai totalement accroché à ce personnage et ses pouvoirs plus qu'à ses intrigues et ses ennemis. Quant aux dessins, je dois dire que j'a-dore !!!! Autant le trait que la colorisation c'est tout ce que j'aime ! C'est doux, lumineux et plein de force.

Un coup de coeur de plus dans l'univers DC. Et dire que chez Marvel je n'ai eu le temps de lire que les nouveaux numéros des "Gardiens de la Galaxie"... J'aime de plus l'univers des comics mais c'est horriblement trop vaste !
En tout cas, je poursuivrais l'aventure avec Barry Allen et j'espère que ses premiers pas dans la série "Arrow" seront à la hauteur !
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C'est la première histoire de Flash que je lis et je trouve que c'est un très bon début pour ma part. Je ne connais du personnage que ses apparitions dans d'autres séries (surtout la Justice League et Batman) et j'ai vu la première saison de la série TV donc je n'en sais pas beaucoup ! Pourtant, cet arc est tellement bien fait que ne me suis pas sentie perdue, c'est très compréhensible et très bien mené !

Barry commence à maîtriser de plus en plus la force véloce mais il se rend compte qu'il bénéficierait beaucoup à pouvoir aller plus vite encore. Un scientifique qu'il rencontre lui conseille d'entraîner son esprit, encore trop lent pour suivre son corps et tant qu'il ne pourra pas penser plus vite, il ne pourra pas dépasser ses limites.

C'est ce que Barry s'apprête donc à faire, tandis qu'il se retrouve sur les traces d'un de ses amis d'enfance, qu'il croyait mort depuis de nombreuses années. Il se trouve que Manuel a été l'objet d'expérimentations liées à la régénération mais que tout ne s'est pas passé comme prévu. Flash se retrouve donc mêlé à cette histoire, tout en essayant d'accélérer ses pensées (ce qui lui joue des tours) et de sauver Central City du chaos tandis qu'un champ électromagnétique a désactivé tout l'électronique et que la panique commence à emparer les habitants.

J'ai beaucoup apprécié le personnage de Manuel, mais surtout ses « acolytes » et la relation qu'ils entretiennent. Et puis, le dessin est fabuleux et accompagne vraiment l'histoire pour rendre tout ça beau mais aussi très fluide. Les jeux sur les cadres, les couleurs les zoom sont vraiment fascinants. Je recommande vivement donc (mais si vous avez la possibilité de prendre plutôt l'édition d'Urban Comics, ça vous évitera peut-être les pages mal découpées, encore une fois…).
Lien : https://deslivresetlesmots.w..
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J'adore la manière dont se termine ce comics, ça promet une suite intéressante.
J'aime beaucoup Flash, qui est l'un de mes super-héros préféré, et je l'aime encore plus dans cette histoire.
A présent j'ai juste hâte de lire la suite.
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Là encore, je reprends des critiques que j'ai oubliées de faire, au risque malheureusement de ne pas vous servir un souvenir très frais. Mais l'exercice reste intéressant, puisqu'on voit ce qui reste de la lecture quelques mois plus tard...

C'est avec "Flash" de Manapul et Buccellato que je me suis remis dans les lectures de DC Comics. Voilà plusieurs années que je profitais exclusivement de Marvel, mais force est de constater qu'il y eut une lassitude majeure, Marvel s'étant tout de même démené à faire de la merde pendant quelques années... Cela semble passé depuis plusieurs mois, avec la relance absolument géniale de certaines séries et la volonté, en tous cas tel que je le conçois, de revenir à des choses plus simples, moins biscornue... Et même les séries X, que j'ai pourtant toujours adorées, sont devenues pour moi un peu pénible. L'ère Krakoa, pour le coup le meilleur redémarrage toute série confondue, s'embourbe un peu, hélas. Et comme souvent, avec Marvel, c'est aussi la faute à une ligne éditoriale proprement catastrophique. Je vous défie, à titre d'exemple, de me citer toutes les séries Krakoa dans l'ordre et de façon cohérente. Quel bourbier!

Bref, on est là pour parler de Flash. Eh bah c'est bien.
On va suivre un Barry Allen aux prises avec divers vilains, notamment avec quelques traditionnels de la série: Captain Cold et les lascars. le récit est particulièrement bien construit, et ne part pas dans tous les sens: cela aide à installer un Barry Allen décidément très sympathique, en proie aux doutes quant à ses pouvoirs et leurs conséquences, et amoureux...
C'est à l'origine d'arcs narratifs extrêmement bien menés, toujours extrêmement dynamiques, et n'oubliant pas de donner un peu de profondeur aux personnages secondaires, à commencer par ses vilains...

Les dessins sont absolument superbes. La construction des planches est particulièrement ingénieuse, montrant assez facilement la parfaite alchimie entre les quatre paires de main à l'origine de ce petit bijou.

Vous pouvez donc vous lancer sans remord dans ce gros volume; c'est divertissant, bourré d'action et d'émotion. Tout ce qu'on cherche, finalement, dans un comics.
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Et voici, aprés Green Lantern, le renouveau de Flash dans l'univers DC. On reprend Barry Allen et c'est parti !

On nous évite ici les origines du personnage, en rentrant dans le vif du sujet alors qu'une explosion EMP à eu lieu et à couper le courant de tout Central City. L'occasion choisi pour que l'ancien pote de Barry Allen, Manuel Lago, fasse son retour, avec une bonne palanquée de clones, et que Mr Cold vienne mettre son grain de sel !

S'il peut décevoir par son manque de lien parfois, ce premier tome de Flash est malgré tout une bonne surprise tant il se refuse à la facilité des origines du personnage, mais aussi à nous resservir un plat déjà maché. de beaux dessins, avec des superbes doubles pages et une mise en page parfois assez originale, et une intrigue qui demande à être poursuivi car elle annonce quelque chose de trés trés intéressant au vu des divers pouvoirs du personnage !
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Si je baigne dans l'univers de Batman depuis ma plus tendre enfance, je ne connais l'univers de Flash que de très, très loin. Je l'ai croisé au détour de certaines aventures de ma chauve-souris préférée, que ce soit dans le monde de l'animé ou celui des comics, je connais les grandes lignes de son histoire et j'ai vu les séries télé qui lui ont été consacrées mais je n'avais jamais eu la curiosité de lire les aventures de ce super-héros en solo. Voilà qui est chose faite ! J'admets m'être lancée dans ma lecture avec scepticisme parce que je suis habituée à ce que Wally West soit Flash (culture Batman-esque oblige) alors qu'ici nous sommes en compagnie de Barry Allen.

Notre héros a semble-t-il une vie sans histoire. Il travaille dans la police scientifique, n'a plus de famille, entame une relation avec Patty Spivot, sa collègue et amie depuis deux ans. Mais lorsque le danger menace la ville de Central City, il devient Flash, super-héros dont la vitesse lui permet de faire une multitude de choses impressionnantes. Il a appris à maîtriser ses capacités (obtenues lors d'un accident mêlant foudre et produits chimiques) seul et de manière intuitive et n'a d'ailleurs pas encore découvert toute l'ampleur de ses pouvoirs. Malgré sa double identité, la vie de Barry est relativement tranquille, du moins jusqu'à ce que surgisse au détour d'une enquête le cadavre de Manuel Lago, un ami dont il n'avait plus entendu parler depuis des années. Les choses se compliquent lorsque Manuel se révèle ne pas être aussi mort qu'il en a l'air, sans oublier qu'il est poursuivi par toute une organisation dont les compétences ne sont pas sans rappeler l'armée ou les commando spéciaux. Parallèlement, Flash va apprendre que ses pouvoirs, lorsqu'ils sont particulièrement sollicités, ouvrent des trous de ver, des failles temporelles aspirant des choses (objets comme humains) dans une époque pour les jeter dans une autre.

Le comics ne précise pas depuis combien de temps Barry a obtenu ses pouvoirs. On peut penser que c'est encore assez récent étant donné qu'il est loin de maîtriser complètement ses capacités. D'une manière générale, je dois bien admettre qu'on ne sait pas grand chose sur le héros. Il est vaguement mentionné qu'il a perdu ses parents, on sait qu'il a mis deux ans à demander à sa collègue de sortir avec lui, qu'il débute dans le monde des super-héros, mais à part ça nous n'en saurons pas plus. Ce qui est un comble lorsqu'on veut vous faire adopter un nouveau personnage. Je dois reconnaître que je n'éprouve pas grand chose pour Barry. Il parait timide, voir un peu niais, et ne m'a pas vraiment touché. Je me suis d'avantage intéressée à Manuel Lago et ce pour une raison toute simple : on en apprend bien plus sur lui que sur le héros. Même s'il n'est pas exempt de certains clichés, au moins son personnage a-t-il une réelle profondeur, une épaisseur. On découvre avec plaisir le passé chaotique de cet homme surentraîné qui a fait pas mal de vilaines choses tout au long de sa carrière, jusqu'à laisser les scientifiques jouer avec son code génétique. Mais si au début on se laisse attendrir par Manuel, tout bascule lorsqu'il change radicalement de position (pas sûre d'avoir saisi pourquoi, d'ailleurs) et décide d'embrasser la cause qu'il essayait pourtant de fuir jusque là (sa route croisera à nouveau celle de Flash un jour, je n'en doute pas une seule seconde). Les hommes qui poursuivent Manuel parviennent à le capturer et le sort qu'ils lui réservent fini par priver toute la ville de courant, ce qui va déclencher le second arc de de l'avant.

La ville n'a plus d'électricité depuis deux mois lorsque Captain Cold entre en jeu. Méchant dont je ne sais pas grand chose à l'origine, il m'a fallu recoller les morceaux ici et là pour essayer d'avoir une vue d'ensemble mais tout cela reste assez flou. Captain Cold ne me semble pas appartenir à ses méchants qui vous marquent l'esprit (mais je le répète : de base je ne le connais pas !) ou qui vous impressionnent. Sa raison pour attaquer la ville est néanmoins sinon justifiée, compréhensible : la ville n'ayant plus de courant, l'hôpital ne peut pratiquer l'opération censée sauver la vie de sa soeur. Mettant tout ça sur le compte de Flash, il va semer le chaos sur la ville et provoquer notre héros. S'en suit un combat où Flash repousse les limites de ses capacités jusqu'à ouvrir une autre faille temporelle qui cette fois va aspirer aussi quelques innocents au passage. Je vous passerai les détails sur toute la partie culpabilité du héros, je ne vous cache pas que malgré toute la bonne volonté du scénariste, ça sent le réchauffé.

J'ai été un peu agacée dans le dernier quart par tous ces changements de point de vue. D'une double page à une autre on navigue dans le temps (hier, la nuit dernière, maintenant, il y a quinze minutes, …) donc forcément on passe d'un évènement à un autre. Là où il y a vraisemblablement une intention de donner une sensation de vitesse, je ne garde qu'un agacement et une frustration par ces scénettes qui viennent au final ralentir l'action principale, à savoir l'affrontement entre Flash et Captain Cold.

De plus de l'avant m'a perdu dans les dernières pages, lorsqu'a commencé à se mettre en place un troisième arc. Flash part à la recherche de ces personnes aspirées par la faille en passant d'un univers à un autre (ce a quoi je dis oui) mais atterri dans un espace temps où les gorilles règnent en maîtres (ce à quoi je dis non). J'aime la science-fiction mais jusqu'à un certain point, et quand un super-héros se met à rencontrer des gorilles au cerveau surdimensionné et dont la hiérarchie se base sur la violence, là je dis stop. Il aurait croisé des licornes ou une bande de leprechauns, ça m'aurait fait le même effet. Je n'aime pas quand un comics par dans tous les sens. Je n'ai rien contre les réalités alternatives mais j'aime que mes comics restent crédibles (oui j'ai conscience d'être en plein paradoxe puisque je suis prête à accepter qu'un mélange foudre + produits chimiques créé un héros mais je refuge un peuple fait de gorilles. Je n'ai jamais prétendu être logique ou sensée).

S'il y a une chose que j'ai été heureuse de découvrir c'est celle-ci : de l'avant ne se contente pas de nous montrer un Flash doté d'une super vitesse qui lui permet de marcher sur l'eau ou de faire le tour du globe en un battement de paupières. Brian Buccellato est parti du principe qu'il n'y avait pas de raison que seul le corps de Barry Allen ait été affecté par ses nouveaux pouvoirs, pourquoi ne serait-ce pas également le cas pour son cerveau ? Avec un peu d'entraînement, Flash découvre qu'il peut également penser à la vitesse de la lumière, ce qui le dote de nouvelles capacités pour l'aider à lutter contre le crime. J'ai également été ravie de voir qu'il peut bouger toutes les cellules de son corps à une vitesse inimaginable au point de les « fractionner » pour pouvoir fusionner avec un avion, là je dis wahou !

Deuxième point fort de ce comics : les graphismes ! Les traits des personnages secondaires sont certes épurés mais largement suffisant pour leur conférer de l'intérêt. L'astuce trouvé par Francis Manapul pour le costume de Flash est intéressant (déjà bien plus crédible que cette histoire de combinaison pliée en quarante-douze jusqu'à le faire tenir dans une bague …) et graphiquement belle. J'ai adoré ces pleines pages où notre héros se retrouve au coeur d'une explosion, les dégradés de jaune, de orange et de rouge sont juste magnifiques ! Sans parler de ces couleurs … flash ! 😉 Un style qui alterne planches hautes en couleurs et planches sombres selon le degré d'angoisse ou d'inquiétude que veut nous faire ressentir le dessinateur. Les découpages donnent une impression de vitesse, ce qui est tout à fait en accord avec le super-héros.

Je l'admets, Flash ne m'a jamais intéressé parce que je ne comprenais pas comment on pouvait écrire des scénarios crédibles et surtout intéressants sur un mec qui ne fait « que » courir à la vitesse de la lumière. Avec ses nouvelles attributions, Brian Buccellato m'a donné envie d'approfondir l'univers de Flash mais certainement pas avec cette histoire là ! Pas de résumé sur le héros ou du moins d'avant propos pour m'aider à le connaître, pas de dialogue percutant, un héros un peu fade, un scénario qui ne m'a pas convaincu. Bref, le tome 2 devra se passer de moi.
Lien : http://lesmotspourrever.com/..
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