Jean-Patrick Manchette
Doug Headline (Préfacier, etc.)/5 50 notes
1950 : un commando de ravisseurs s'entre-tue autour d'une petite fille grièvement blessée. Six ans plus tard, la photographe Ivory Pearl, surnommée " la Robert Capa femelle ", épuisée de couvrir les multiples conflits de l'après-guerre, part pour Cuba s'isoler dans la montagne. Venue se reposer d'une vie de stress et d'horreurs, Pearl qui croyait se retirer des affaires va se retrouver dans une nature sauvage en plein coeur d... >Voir plus
Doug Headline (Préfacier, etc.)/5 50 notes
Résumé :
1950 : un commando de ravisseurs s'entre-tue autour d'une petite fille grièvement blessée. Six ans plus tard, la photographe Ivory Pearl, surnommée " la Robert Capa femelle ", épuisée de couvrir les multiples conflits de l'après-guerre, part pour Cuba s'isoler dans la montagne. Venue se reposer d'une vie de stress et d'horreurs, Pearl qui croyait se retirer des affaires va se retrouver dans une nature sauvage en plein coeur d... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1)
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Perplexe. La dernière ligne lue, m'a laissée perplexe.
La composition du livre est déséquilibrée : une première partie de deux cents pages situant l'action pendant l'année civile 1956 et une dizaine de pages "Suite et fin de l'histoire d'Ivory Pearl" comme un plan d'une intrigue beaucoup, beaucoup plus riche.
Il m'a fallu faire un tour sur le web, pour trouver l'explication. Depuis plusieurs années Manchette travaillait sur un projet d'une série de romans axés sur la géopolitique ; sauf qu'il n'a eu le temps que de rédiger ce premier opus.
Beaucoup de qualités dans l'écriture mais beaucoup de détails agaçants comme les descriptions détaillés des costumes (le pantalon de velours avait la côte), la précision des températures ambiantes. Et puis, j'avoue mon inculture devant les connaissances historiques de ce qui se passait cette année là tant en Hongrie, qu'à Cuba ou en Algérie.
Une sombre histoire de tentative d'assassinat d'une fillette par son oncle, marchands d'armes prospère qui ne souhaite pas partager sa fortune. Tout cela sur un fond de "barbouzerie".
Les personnages ne me semblent pas crédibles, et manquent totalement d'humanité.
Bref, il ne me reste plus qu'à lire la BD qui a été adaptée de ce roman et de découvrir d'autres oeuvres de Monsieur Manchette.
La composition du livre est déséquilibrée : une première partie de deux cents pages situant l'action pendant l'année civile 1956 et une dizaine de pages "Suite et fin de l'histoire d'Ivory Pearl" comme un plan d'une intrigue beaucoup, beaucoup plus riche.
Il m'a fallu faire un tour sur le web, pour trouver l'explication. Depuis plusieurs années Manchette travaillait sur un projet d'une série de romans axés sur la géopolitique ; sauf qu'il n'a eu le temps que de rédiger ce premier opus.
Beaucoup de qualités dans l'écriture mais beaucoup de détails agaçants comme les descriptions détaillés des costumes (le pantalon de velours avait la côte), la précision des températures ambiantes. Et puis, j'avoue mon inculture devant les connaissances historiques de ce qui se passait cette année là tant en Hongrie, qu'à Cuba ou en Algérie.
Une sombre histoire de tentative d'assassinat d'une fillette par son oncle, marchands d'armes prospère qui ne souhaite pas partager sa fortune. Tout cela sur un fond de "barbouzerie".
Les personnages ne me semblent pas crédibles, et manquent totalement d'humanité.
Bref, il ne me reste plus qu'à lire la BD qui a été adaptée de ce roman et de découvrir d'autres oeuvres de Monsieur Manchette.
critiques presse (1)
La Princesse du sang est un roman fou de la contre-révolution en avance sur son temps. Manchette avait tout saisi des dangers de la mondialisation.
Lire la critique sur le site : LeSoir
Citations et extraits (2)
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L'eau est précieuse, notamment lorsqu'il faut aller la chercher à quelque distance et faire le trajet de retour avec cinquante litres sur l'épaule. Les animaux ne la transportent pas. Les primitifs non plus, s"ils ont près d'eux un cours d'eau où boire et se baigner. Ivy remit le blue-jean et la même chemise que la veille. Elle faisait sa lessive tous les huit ou dix jours, portant deux ou trois jours de suite la même chemise, et une ou deux semaines le même blue-jean. Selon les critères de propreté et de fraîcheur corporelle qui s'imposaient aux Etats-Unis en 1956 et qui étaient en passe d'envahir l'Europe par le truchement des magazines et dans l'intérêt des lessiviers, des parfumeurs et des chimistes, Ivy était un brin cradingue, dans la Maestra.
Samuel Farakhan avait une calme aversion pour la musique de jazz et pour le cinéma. Lorsqu'il en parlait, il comparait l'une et l'autre choses aux médiocres marchandises en matière plastique que la mode et l'industrie de masse lançaient sur les foules américaines, et qui commençaient à se répandre en Europe Occidentale. Le goût de Lajos pour le Coca-Cola, les westerns et Charlie Parker le navrait, de même que l'appétit d'Ivy pour la même musique et le même cinéma, et pour les romans américains hard boiled. Samuel Farakhan tenait que l'américanisation du monde était une descente dans l'imbécilité et la barbarie, à peine moins redoutable que les totalitarismes nazi et stalinien.
Videos de Jean-Patrick Manchette (21)
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Spécial Eté ! Avant une petite trêve estivale !1,2,3 BD ! Chez les libraires ! présente les BD coups de coeurs de Jérôme et la librairie La planète Dessin à Paris !!! Et ce soir, ce n'est pas trois conseils de lecture mais plutôt la découverte des collections été des éditeurs à glisser dans les valises ! Lisez des BD et bonnes vacances.
-Les incontournables du roman graphique(ALICE GUY Catel & Bocquet, LE CRÉPUSCULE DES IDIOTS Jean-Paul Krassinsky, GUIRLANDA Lorenzo Mattotti & Jerry Kramsky, MAGIC PEN Dylan Horrocks, QUATORZE JUILLET Bastien Vivès & Martin Quenehen, JOHNNY CASH - I SEE A DARKNESS Reinhard Kleist) chez Cas-terman
-Version poche (La mémoire dans les poches Récit de Luc Brunschwig. Dessin d'Étienne le Roux, Mauvais garçons Récit de Christophe Dabitch. Dessin de Benjamin Flao, La position du tireur couché D'après le roman de Jean-Patrick Manchette. Adaptation et dessin de Tardi, …)
-La sélection BD poche (Seconds de Bryan Lee O'Malley, Glenn Gould de Sandrine Revel, Riche, pourquoi pas toi ? de Marion Montaigne, Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot, Opération Copperhead de Jean Harambat, Noire d'Émilie Plateau, d'après Tania de Montaigne, Lip, des héros ordinaires de Laurent Galandon et Damien Vidal, le Retour de la bondrée d'Aimée de Jongh, le Mystère du Monde Quantique de Thibault Damour et Mathieu Burniat, Guantanamo Kid de Jérôme Tubiana et Alexandre Franc) chez Dargaud
-Sarbacane 20 ans (L'Aimant Édition poche Lucas Harari, le dieu vagabond Édition poche Fabrizio Dori, Dans la forêt Édition poche Lomig, Un travail comme un autre Édition poche Alex W. Inker)
-La Boîte à bulles 20 ans (La plus belle femme du monde Dorange et Roy, Dans les vestiaires le Boucher, L'immeuble d'en face Vanyda, Kaboul Disco Wild)
-Collection Nomad Urban Comics
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