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3,88

sur 2485 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Voici le troisième roman, paru en 2016, d'une jeune auteur qui a démarré sur internet en 2014.

le style est à la fois simple et émouvant.

François, le directeur d'un centre équestre recueille Axelle alias Elsa sur une plage du Finistère. C'est l'histoire d'une reconstruction mutuelle avec comme toile de fond les chevaux et la mer.

Une écriture prometteuse, une étude psychologique des personnages poussée. Il manque peut-être des descriptions envolées et poétiques des paysages bretons, mais bien sûr parce que je les attendais!
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Ce livre dormait depuis quelque temps dans ma bibliothèque. Puisqu'il me permet de valider un item pour quelques challenges je me suis enfin décidée de le lire.

Deux êtres abimés dans leurs âmes vont se rencontrer. Au fur et à mesure qu'ils apprennent à se connaître ils vont se confier leurs drames respectifs et ensemble se reconcilier avec leurs passées.

C'est prévisible et convenu et on sait exactement comment va terminer cette histoire.
Une histoire d'amour sans surprises vraiment, qui se lit d'une manière agréable mais sans plus.

Cette lecture ne me donne pas envie de lire davantage de cette auteure.

Challenge Plumes Féminines
Challenge Multi-défis
Challenge Coeur d'Artichaut


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J'attendais cette lecture avec beaucoup d'impatience. Il faut dire que le résumé donne sacrément envie de découvrir cette histoire. L'intrigue nous livre l'histoire de François qui recueille Elsa. Très farouche au départ, Elsa prend peu à peu ses marques chez François et les deux protagonistes apprennent à s'apprivoiser doucement. le récit narre comment les deux personnages vont prendre confiance l'un dans l'autre et peu à peu se confier puis s'attacher. Cette histoire d'amitié improbable connaîtra une évolution toute tracé. Tout semble couler naturellement. En elle- même, l'intrigue est vraiment bien.

Néanmoins, les personnages qui portent ce récit m'ont profondément agacés. François cache un passé triste, il a un caractère malléable et accueille chez lui une parfaite inconnue. Il faut avouer qu'il est plutôt sympathique mais son complexe du héros le rend légèrement agaçant. Elsa quant à elle, a aussi un passé compliqué. Elle essaie de se reconstruire mais a visiblement enclenché le mode auto-flagellation permanente. Durant les trois quart du récit, elle geint ou se plaint. C'est très désagréable. Je me suis donc très peu attachée aux personnages. L'histoire est réellement la force de ce roman et c'est celle-ci qui m'a incitée à poursuivre ma lecture.

Laure Manel a pris le parti d'alterner les points de vue de François et Elsa. Ce choix s'avère judicieux. Ainsi, une alternance de rythme et de ton se crée permettant de ne pas se lasser de la lecture. L'ensemble est agréable à lire mais je donnerai un bémol pour la fin qui selon moi tire en longueur.
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J'ai trouvé ce roman très attendu au niveau de l'intrigue et assez mièvre. Ce qui le sauve, c'est son environnement : la Bretagne et ses bienfaits, qui , il me semble sont assez bien rendus. Pour le reste, au fils du récit, on a envie de dire qu'on a compris et cela traine as mal en longueur. Que ce soit dans le malheur (première partie), ou dans le bonheur (seconde partie), c'est "too much".
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Premier livre que je lis de cette auteure. Je ne sais même plus comment il a atterri dans ma PAL ! C'est le titre qui m'a donné envie en premier lieu, puis la quatrième de couverture, pour me permettre de faire une pause entre deux livres d'un autre genre.
Dés le début, on se laisse porter par l'histoire, l'auteure nous donnant pourtant extrêmement peu d'informations sur les personnages. C'est d'ailleurs ce qui qualifie ce roman. Très peu d'informations.
Et j'ai failli m'en lasser car du coup je trouvais qu'il y avait beaucoup de longueurs, quelques répétitions et je me suis donc un peu ennuyée. Sans compter l'histoire en elle même qui n'est pas très gaie.
Mais j'ai persisté pour en connaître le dénouement.
Au final, c'est un roman où les personnages ont beaucoup souffert dans leur passé et la fin est sans surprise. Pas une histoire légère, il vaut mieux avoir le moral pour le lire.
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« La délicatesse du homard » a remporté un franc succès en auto-édition. Troisième roman de Laure Manel, il a été repéré, et sera publié, par les Éditions Michel Lafon.
La plume de Laure Manel est sans fioritures. Simple, fluide, elle écrit la rencontre d'un homme et une femme qui n'ont rien en commun. L'histoire est rédigée dans un français impeccable — les lecteurs n'en attendent pas moins d'une enseignante — et se comprend de manière aisée. L'intrigue est presque intégralement portée par Elsa, la jeune inconnue retrouvée inconsciente. Enveloppée de mystère, ce personnage hermétique, visiblement dépressif, s'ouvrira peu à peu au contact des chevaux, et de son hôte, François. Un peu bourru, ce dernier s'avère prévenant et à l'écoute, mais sa patience sera mise à rude épreuve.
Quand deux êtres humains au passé trouble et douloureux se rencontrent, a fortiori dans un contexte aussi compliqué, le lecteur s'attend à de l'émotion.
Mais si l'histoire est jolie, et très bien écrite, elle est lisse, et les amateurs de sensation pourraient se sentir frustrés. le tragique et l'amour sont abordés en surface alors qu'ils mériteraient une profondeur abyssale, un peu de rugosité. Parce que « La délicatesse du homard » possède un fort potentiel émotionnel. le passé de chacun des deux protagonistes principaux est déjà intrinsèquement dramatique. La rencontre des deux aurait pu donner une claque magistrale. Mais l'auteure n'a sans doute pas voulu en faire trop. En effet, quelle qu'en soit sa nature, quelle qu'en soit l'issue, la relation entre Elsa et François est une belle idée, une superbe histoire et le livre profite de ce mélange positif. S'il avait la chance d'être un jour adapté au cinéma, « La délicatesse du homard » serait d'ailleurs un succès assuré avec un casting adéquat. (L'auteure a étudié les techniques scénaristiques, une affaire à suivre !)
Un style simple, abordable et agréable, mais sans surprise.
Aussi, la longueur de certaines scènes, le manque d'action, même s'il profite à la description de lieux magnifiques et à l'ambiance du livre ralentit le rythme de lecture et lasse parfois. Et si la fin est très (trop?) prévisible, à aucun moment Laure Manel ne semble vouloir dérouter le lecteur. Au contraire, les indices sont allègrement semés sur le chemin de mots à parcourir, empreints de poésie et de délicatesse. le titre correspond d'ailleurs formidablement au récit.
Ce voyage littéraire au coeur de la Bretagne est parfait pour ceux qui veulent s'évader d'un quotidien morose et s'immerger dans un lieu où il fait bon vivre. Un endroit où la foi en l'être humain et les deuxièmes chances sont des règles et non des exceptions.
Le contexte équestre, s'il peut effrayer les lecteurs qui ne le connaissent pas, est parfaitement dosé. Laure Manel en fait un décor, un outil employé juste ce qu'il faut pour donner une douce originalité à l'intrigue, sans la noyer dans un style « Martine à cheval », que l'on retrouve bien trop dans la littérature équestre moderne. L'équidé est un instrument, un prétexte, qui en plus d'animer la relation entre Elsa et François, donnera envie aux lecteurs de s'approcher de l'animal et d'oser, enfin, caresser le museau de celui qu'il craint un peu. L'auteure rend la chose facile et l'air de rien, fait une belle publicité au milieu. D'autant que le haras est placé dans un décor de rêves, en bord de plage bretonne. Une région mise à l'honneur là aussi, d'une façon subtile et poétique qui ravira les connaisseurs.
« La délicatesse du homard » est un joli livre. Il se lit facilement, rapidement, dans les moments où l'on a juste envie de tendresse et de positivité. Un livre qui met un peu de douceur et de délicatesse dans un monde qui en manque cruellement.
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Elsa est retrouvée par terre, inconsciente sur une plage en Bretagne. C'est François qui la trouve et décide de l'emmener chez lui le temps qu'elle reprenne connaissance. Pourquoi ne pas l'avoir emmené à l'hôpital alors qu'elle lui est inconnue ? Il ne le sait pas, mais est convaincu qu'elle ne s'éternisera pas longtemps, ne souhaitant pas la voir rester.


Pourtant, sous son apparence fragile et fatiguée, Elsa hatise sa curiosité. Peu loquace, la jeune femme ne livre rien de son vécu. Elle ne parle que du futur, incertain, inconnu. Ce qui existait avant la plage semble trop douloureux, et est enfoui en elle.Néanmoins, des douleurs nous en avons tous. François lui-même n'a pas été épargné, et c'est grâce à son travail auprès des chevaux et à ses proches qu'il a trouvé la force de se relever.Alors pourquoi Elsa fait-elle ? Comment répartir de zéro est-il plus envisageable que de réparer ce qui est brisé ?


Bien sûr je ne vous en dévoile pas plus, mais le roman n'a pas fini de nous en apprendre sur ces deux protagonistes, leurs douleurs comme leurs saluts. Un très beau portrait sur ces personnes qui disparaissent volontairement, exprimant leurs opinions sans jugement, sans critique, simplement en montrant le point de rupture. Comment en être arrivé à ce stade. Puis la reconstruction, bien sûr, pour continuer, ou commencer à vivre pleinement.C'est très agréable, dépaysant, au rythme des vagues à l'âme, comme celles qui se brisent sur les plages bretonnes.


Seul bémol à mon goût, l'effet trop prononcé du « secret » d'Elsa. François aussi a sa part de mystère, mais il n'en est pas fait tout un foin. Je m'explique : j'ai horreur dans les histoires que l'on nous lance sur une idée, puis la couper sur « non non, je ne peux, c'est trop dur ». le tout, ressassé à quasiment tous les chapitres. Nous avons compris qu'il y a un passé difficiles pas besoin d'en jouer à ce point, cela me lasse plus qu'autre chose ! La distillation n'est pour moi pas au top, mais cela n'enlève rien au reste du livre. Un bon moment d'écoute, avec une très belle narration que je conseille en livre audio
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Elsa est une femme profondément meurtrie, seule et désemparée. Fuyant un passé douloureux dont on ignore tout dans un premier temps, elle s'exile et échoue sur une plage de Bretagne, coupée du monde.

Broyée par un mal-être dévorant, elle est trouvée somnolente par François. Propriétaire d'un centre équestre, il la ramène chez lui. Après avoir sollicité l'avis d'un médecin pour s'assurer qu'elle se porte bien, il décide de la laisser se reposer au calme pour qu'elle reprenne des forces.

Une parenthèse de quiétude qui devait être transitoire se transforme en séjour durable. Les jours défilent et les semaines passent.

Une certaine routine confortable s'installe. Elsa et François, tous deux cabossés par des drames personnels, s'apprivoisent, se découvrent et se dévoilent peu à peu.

Le personnage d'Elsa m'a souvent agacée. Bien malgré moi et de manière presque épidermique. Son manque pathologique de confiance en elle, sa façon de s'excuser pour tout et rien, ses perpétuelles remises en question, sa manie de douter de tout et surtout d'elle-même, son angoisse phobique de ne pas être à la hauteur, de décevoir, d'être rejetée. Sa peur de ne pas mériter d'être heureuse. D'être aimée ou désirée.

Sa façon déconcertante de TOUT intellectualiser sans se donner une chance de juste jouir de l'instant présent. Une chance de se laisser aller et de se laisser bercer par la douce et euphorisante sensation que procure le bonheur.

Car, oui, Elsa analyse, décortique, décrypte toutes les situations, réfléchit sans cesse au pourquoi du comment. J'ai trouvé, de fait, que son personnage manquait cruellement de fraîcheur, de mordant et de spontanéité.

Puis, ma culpa, lorsque toutes les pièces du puzzle se mettent en place et que l'on découvre progressivement ses différents traumas, je me suis dis que je n'avais pas été très indulgente sur ce coup ! Malgré tout, ma première impression persiste.

Dans le même esprit, l'histoire d'amour entre les deux protagonistes ne m'a vraiment pas fait rêver. Ces deux trentenaires m'ont parfois donné l'impression d'être un couple célébrant leurs 60 ans de mariage ! Entre bol de café et chemise de nuit pas glamour, leur discutions mémorable après leur première nuit d'amoureux m'a achevée (en substance, et de mémoire, ça donnait approximativement : j'ai été nulle, tu vas me quittée / mais non, il faut se donner un peu de temps) !!

Ils se plaisent, se tournent autour puis hésitent et reculent. Leur relation est sage, prudente, réfléchie, convenue. Ca manque de piquant, de folie et de passion !

En revanche, la fin, bien que prévisible, reste malgré tout très touchante.
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En ouvrant ce roman, j'ai pensé aller vers une histoire légère et douce. Ce n'est pas entièrement le cas. En effet, la plume est plutôt naturelle, très frivole, que ce soit la narration ou les dialogues, le ton est superficiel. Une écriture à la première personne du singulier, sur un accord à deux voix ; je me suis laissée séduite par le style, sans être totalement enthousiaste. le manque de profondeur sur certains passages, le vocabulaire négligé sont les principaux motifs. Toutefois, j'ai beaucoup apprécié les chapitres courts, les pages se tournant facilement et l'art du mystère de cette oeuvre. le suspense est de mise, durant une grande partie du récit ; c'est d'ailleurs pour ce ressenti de curiosité envers les secrets de l'héroïne et du héros, qui m'a poussé à continuer jusqu'au bout. Je préviens, ce livre est perçu comme étant un contemporain, mais c'est plutôt une romance dans toute sa splendeur. En dehors de ça, cela reste une très belle découverte, tendre, pleine de surprises et de temps en temps bouleversante.

François vit en Bretagne et gère un centre équestre, pendant une balade à cheval ; il aperçoit une femme et sans rien savoir d'elle, la loge chez lui pour un temps indéterminé, mais temporaire. Au début, je n'ai pas réussi à cerner ce personnage, mais, petit à petit, je l'ai trouvé vraiment charmant dans sa façon d'être. Quelquefois brusque et maladroit dans ses paroles ou gestes, sa franchise est une vraie bouffée d'air frais. Il est attentionné à sa manière, après plusieurs années sans avoir vécu avec une femme ; il se révèle parfois timide tout en étant aussi très instinctif. Sa promesse de ne plus s'engager s'explique par son passé, et c'est une attitude louable. Son envie d'aider cette femme est sans arrière-pensées, toutefois, ce n'est pas spécialement vrai envers une réalité. de plus, François est du genre incohérent dans sa tête, c'est un trait à la fois agaçant et séduisant, cela le rend unique ; en outre, c'est quelqu'un de drôle, son humour est chaleureux et rafraichissant.

Une femme d'une trentaine d'années, disant s'appeler Elsa. Mais, Elsa, n'est pas encline à parler d'elle, et encore moins de dévoiler son passé. Elle est étrange comme fille, je n'ai pas apprécié son côté dépréciatif envers elle-même. Une héroïne de temps en temps désespérante, ses pensées sont tellement empoisonnantes que je me suis fixée là-dessus au point de faire abstraction de la plupart de ses qualités. Elle s'est immobilisée dans son passé, et ses traumatismes ne lui permettent plus d'avancer. Aussi, elle se focalise sur l'amour de son entourage envers elle, et dans son esprit et son coeur, elle est une mal-aimée. À la fois légitime et inimaginable comme vision du monde, au fond, Elsa m'a fait mal à la poitrine, je me suis sentie impuissante pour elle. Et puis, je me suis prise d'affection pour ses doutes, ils peuvent paraître futiles, et, pourtant, un jour vient, et les mêmes incertitudes nous appartiennent. Derrière ses cicatrices profondes, son vécu émotionnel douloureux ; c'est une protagoniste forte et courageuse. S'enfuir, partir et tout recommencer, sans connaître notre destination ; je trouve ça particulièrement intrépide.

Dans les faits, ce livre est surprenant, avec, toujours, des questions en suspens et des révélations au fil de la relation entre François et Elsa. Certes, c'est un contemporain, mais c'est principalement une histoire de reconstruction, de recommencement, d'amitié ambiguë et donc d'amour. Sur la première moitié du livre, le récit stagne énormément, et l'ennui pointe son nez ; heureusement par la suite, je me suis passionnée par les péripéties et l'évolution entre nos deux héros. Je suis mitigée à propos des émotions, parallèlement mielleuses et émouvantes, les drames de Elsa et de François se ressemblent et se différencient, ils prennent du temps à se livrer ; forcément sur le fond c'est renversant. Ensemble, ils vont cohabiter, dans une forme d'évitement pour commencer, et ils déclenchent au fil du temps passer en compagnie de l'un et de l'autre, par s'apprivoiser de la plus délicate des façons. Ils se réparent aux sons de leurs confidences, et de leurs silences. « La délicatesse du homard » est une mélodie d'espoir pour deux coeurs meurtris et rassemblés par le hasard ou le destin. Les thématiques sont un mélange de déjà-vu et d'inconnu, avec une base et des contextes à part, accompagnés par le deuil et l'acceptation de soi, courant dans ce style d'ouvrage. C'est une histoire de sauvetage, sur les côtes bretonnes et les chevaux en paysage, j'ai exhalé l'air marin et le vent soufflant pendant ma lecture ; une belle sensation de liberté.

Laure Manel possède cette écriture très spontanée, sur un langage du style usuel ; presque oral. Cela se laisse lire, je ne pense, juste pas garder un quelconque souvenir marquant de sa plume. Sa signature est dans les changements entre les deux voix, menés à la baguette, comme une magicienne ; l'auteure se met à la place d'un homme très facilement et pense réellement comme une femme. le vrai point positif est dans la construction des chapitres, très rythmés et courts ; les pages se tournent prestement. Malgré quelques aspects négatifs, je songe à continuer mon initiation avec Laure Manel parmi ses autres romans.

Ce roman est une chanson dramatique et romancée, sur une douce mélodie. L'écriture de l'auteure est sans doute, le plus décevant, du moins sur cette lecture. Toutefois, Laure Manel sait nous emmener en balade dans les coins inconnus de la Bretagne et manier deux esprits, masculin comme féminin. François est un personnage vraiment intéressant, je l'ai bien aimé, ses contradictions ne sont pas toujours les bienvenues, néanmoins, cela lui donne vraiment cette différence, qui le caractérise. Concernant Elsa, je me sens réservée, elle est complexe à apprécier pour ses valeurs, la douleur la ronge de bout en bout. Sa personnalité est forte, les limites sont atteintes pour la souffrance ; mais elle trouve une issue et tente de se battre pour s'en sortir. Deux âmes sur le fil du rasoir, tombées dans une addiction ou une dépression, ils vont se sauver mutuellement par petit pansement, par de brefs échanges et s'apporter un manque de quelques années ou de toujours ; l'amour. « La délicatesse du homard » brille par son mystère intense, ses secrets étouffant, et jamais libérés. Par contre, les sentiments peuvent s'allumer et s'éteindre d'un claquement de doigts avec cette oeuvre, et laissent sans cesse un goût amer. Une lecture divertissante, une moitié assommante et un enchaînement devenant passionnant, cette histoire d'amour signe un trait sur les pertes et le temps vécu dans les tourments.
Lien : https://lesfaceslitteraires...
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L'histoire commence bien..... 2 inconnus n'ayant pas grand chose à se dire se rencontrent et cohabitent.
Découverte des personnages par la narration. Chacun se présente au lecteur. p. 23 je me dis "bon j'espère qu'elle ne va pas passer 30 pages à nous parler de sa dépression la miss".... Curieuse je poursuis ma lecture, heureusement il y a le cavalier dont on ne sait rien mais qui fait sourire, il est déjà attendrissant "tiens la sauvage est sortie de sa grotte" ça y est je ris.
Et puis le quotidien de ces 2 êtres, l'introspection, cette narration intérieure, intime qu'on lit presqu'en chuchotant dans sa tête. Tout ça est apaisant finalement, comme un livre bonbon. Un bonbon au caramel, pas acidulé, un bonbon qui fond lentement et qui fait fermer les yeux... Minutes de silence, heures de tranquillité, jours de lectures paisible semblent se profiler à l'horizon.
Je m'y attendais pourtant je suis un peu déçue quand je réalise finalement que toute cette histoire n'est qu'une assez banale histoire d'amour. Tout ça pour ça? Et puis j'avoue en avoir un peu marre aussi des introspections mornes et assez insipides d'Elsa. J'ai pas envie j'ai envie mais je veux prendre mon temps je ne suis pas digne d'être aimée oh puis si tient ! L'envie de sauter des lignes me prend, faudrait pas que ça dure cette histoire. p. 203 Francois dit "je sais aussi que je ne pourrais pas supporter bien longtemps ce genre de jérémiades" voilà ça résume bien ma pensée.
Bon voyons le positif, ce livre se lit bien et vite. Pas de nœud au cerveau (en fait ça c'est dommage), et si l'histoire d'amour guimauve ne nous a pas trop engluée l'esprit on peut y voir les effets dévastateurs des secrets de famille. Ça c'est un vrai sujet, le poids du secret qui se transmet de génération en génération en se répétant jusqu'à ce qu'il soit levé et la force qu'il faut pour le lever, la résilience nécessaire pour sortir du schéma de répétition et le bonheur à la clef. Finalement c'est ce que je garderais de ce livre même s'il était beaucoup beaucoup trop "guimauve". Non, en fait ça aussi je le retiendrais c'est dommage ça avait pourtant bien démarré.
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