La délicatesse du homard

Lu dans le cadre du prix des jurés livre de poche 2018.
L'histoire est belle, l'écriture est fluide.
La structure beaucoup trop banal, une histoire a deux voix, on passe d'un personnage à l'autre ; ce qui rend le récit très lent, avec beaucoup de longueur et une fin très, voir trop prévisible dès les premières pages.

Cependant, une lecture pleine de douceur, pleine de subtilité, qui se lit très rapidement.
Bémol : encore une fois, c'est quoi de cette calligraphie sur la couverture ? Une catastrophe !

J'apprécie en général les romans de Laure Manel, mais celui-ci ne m'a pas conquise.

J'ai trouvé les personnages très caricaturés, beaucoup de longueurs, une jolie histoire mais raconté de façon plate.

Je n'ai pas ressenti les émotions que me procurent en principe les ouvrages de cette auteure. Néanmoins je poursuivrais avec elle !

L'entame du récit interpelle le lecteur de part l'invraisemblable rencontre de François et Elsa. Qui de sain d'esprit ramène une femme trouvée sur la plage chez lui, l'installe dans une chambre et l'y laisse pendant 15 jours sans prévenir ni secours ni police ? Cependant, la fiction donne raison à l'auteure et la découverte commence donc. Découverte d'un roman tout en simplicité tant dans l'écriture que dans le fond. Les protagonistes ont en effet une certaine aisance à se reconstruire, à affronter leurs peurs, à changer d'opinion, à accepter ce qui est ainsi qu'à révéler de sombres secrets. Il est vrai que, parfois, peu de mots sont nécessaires pour réveiller un sentiment/une douleur. le liseur est donc happé par certaines pensées qui pourraient être siennes. Mais l'ensemble est lisse, bien trop lisse. Il s'agit là du résultat d'une plume légère même lorsque des thèmes plus profonds sont abordés. le lecteur reste en retrait. L'émotion n'est pas au rendez-vous, l'information ayant été trop brutale et vite expédiée. Il s'en dégage néanmoins une certaine empathie dont découle la compréhension des traits de caractère des protagonistes dus à leur passé douloureux. Il est alors possible de se retrouver en eux, même s'ils restent parfois agaçants. Elsa, principalement, exaspère par sa naïveté face au sentiment amoureux.
Le roman se compose de chapitres très courts qui alternent les pensées des deux personnages centraux. L'auteure utilise alors deux styles différents : délicat pour Elsa et plus bourru/grossier pour François. Ce dernier use et abuse du mot c**, manie qui peut irriter le lectorat. Ce dernier est gêné par cette différence d'écriture flirtant avec le cliché de l'homme et de la femme. D'ailleurs François choque parfois dans sa manière de parler du sexe opposé, notamment de la personne qu'il côtoie, ainsi que dans l'importance qu'il donne à ce que la femme fasse les repas.
La romance, cousue de fil blanc, aurait mérité une approche plus profonde, un laps de temps plus long durant lequel les protagonistes s'apprivoisent. Les carapaces n'étaient, semble-t-il, pas si épaisses que ça ou déjà fortement fissurées. Cette idylle sert de prétexte pour amener un fond de développement personnel d'où ressortent des phrases parfois toutes faites.
Le récit ravit les amoureux des chevaux puisque la trame se situe dans un centre équestre et que ce dernier entre en compte dans plusieurs éléments importants du roman. L'équithérapie est effleurée.
Un livre divertissant qui flaire bon l'air marin et donne envie de visiter la Bretagne (à dos de cheval) !
Lien : https://livresratures.wordpr..

C'est un roman qui se lit avec plaisir mais je ne suis pas fan de l'écriture de Manel, je trouve que cela manque de délicatesse. Dès le début du roman on connait la fin et tout ce qui va l'accompagner. Cela manque d'aspérité, de relief. Ce roman se lit avec plaisir mais cela tient davantage du roman jeunesse. Un peu dommage.

J'ai découvert Laure Manel avec La mélancolie du kangourou que j'ai adoré mais là, ça a été très long avant de me laisser emporter. Je dois avouer que malgré l'histoire personnelle d'Elsa, j'ai eu beaucoup de mal avec les questions qu'elle se pose constamment, à se refuser à l'instant présent par principe... Bref, ça a été un peu trop long. Tout était prévisible mais c'est une lecture qui fait du bien, sans prise de tête

J'avais adoré cette auteure et son livre «  la mélancolie du kangourou », je me suis donc plongée dans ce roman avec empressement. Et quelle déception ... On retrouve la jolie plume de l'auteure, certes, mais je me suis beaucoup ennuyée. Beaucoup de narration et très peu de dialogue.
L'action est manquante également, j'ai eu l'impression que l'histoire tirait toujours en longueur.
Je lirai ses autres oeuvres avec l'espoir de retrouver mon premier engouement. Mais je ne conseille pas ce roman pour découvrir l'auteure

Oh snif, j'espérais écrire un nouvel avis très positif sur un livre de Laure Manel mais je ne vais pas pouvoir le faire aujourd'hui. J'en suis triste et désolée. Pourtant j'y ai cru pendant longtemps parce que j'appréciais beaucoup ce roman. Mais il y a eu la fin, la révélation d'un des secrets que l'on attendait depuis longtemps...

Quand je vois les avis partagés, je pense que soit on adhère, soit on n'adhère pas. Soit on y croit, soit on n'y croit pas. Et moi, malheureusement, j'ai trouvé ça trop invraisemblable (plusieurs événements dramatiques, rares ou improbables, qui se succèdent, c'était un peu trop pour moi). Et même quand je me disais "allez, pourquoi pas, laisse-toi porter, on ne sait jamais...", alors je trouvais que les personnages ne pouvaient pas réagir (ou ne pouvaient pas avoir réagi) comme ça dans des conditions si incroyables.

C'est vraiment dommage car je m'étais attachée à François et Elsa / Axelle, j'avais aimé les voir se découvrir, d'abord à demi-mots, puis s'apprivoiser, s'apprécier, se rapprocher... J'avais envie de les voir se révéler. Bref, j'aimais beaucoup jusqu'au moment où...

Sinon j'ai trouvé que l'écriture de l'autrice était simple et fluide, le roman agréable à lire. Les changements de points de vue, chapitre après chapitre, étaient intéressants et bien menés.

Au final, j'avoue donc avoir été un peu déçue par une partie de l'histoire mais c'est à chacun de se faire sa propre opinion. Si vous accrochez à ce qui s'est passé dans le passé de l'héroïne, vous adorerez. Sinon vous serez plus mitigée, comme moi. Par contre, cela ne m'empêche pas d'avoir envie de continuer à découvrir cette jeune autrice. La preuve, "Le sourire des fées" (la suite de "La mélancolie du kangourou" que j'avais beaucoup aimé) a rejoint ma pile à lire estivale.

J'ai bien aimé le theme de la disparition volontaire et le fait que les chapitres soient très courts et à chaque fois on change de narrateur.
Cependant j'ai trouvé l'histoire vraiment plate et je me suis ennuyée... Je pense que le theme de la disparition volontaire aurait pu être bien mieux exploitée

Étrangement, au début de l'histoire, je me suis demandée ce qu'il se passait, je ne comprenais pas pourquoi je n'arrivais pas à rentrer dans l'histoire, à m'en imprégner. J'ai tout d'abord trouvé que celle-ci mettait du temps à démarrer, qu'on avançait pas à pas, puis au fur et à mesure, j'ai commencé à trouver l'histoire touchante, mignonne, sensible. Et les personnages me semblaient de plus en plus attachants.

La plume de l'auteure est fluide, familière, on s'y retrouve bien.

Tout au long de l'histoire, j'ai attendu qu'il se passe quelque chose, quelque chose qui avait du mal à arriver... Puis c'est au moment où on s'y attend le moins (un peu comme dans la vie !) qu'une action a lieu. Ces événements inattendus rythment l'histoire.

On sent très rapidement qu'il est arrivé un drame dans la vie de chacun des personnages, mais ils sont dévoilés au fil de l'histoire, avec un suspens justement dosé.

Ainsi, malgré ce début de lecture un peu compliqué, je me suis retrouvée plongé dans le roman sans réussir à le lâcher des mains, mes yeux ne pouvaient se détacher des lignes....

Ce livre est bel et bien un coup de coeur et je vous invite fortement à le découvrir vous aussi.

François, directeur d'un centre équestre en Bretagne , découvre, par un beau matin, lors d'une de ses promenades à cheval, une jeune femme inconsciente sur la plage. Après l'avoir ramenée chez lui, il va chercher à la connaître, mais Elsa sort d'une très mauvaise passe. Elle reste muette sur son passé. François, quant à lui, est un peu ours. Chacun a donc sa carapace, mais le temps passant, ces deux là vont se dévoiler peu à peu. L'on découvrira au fur et à mesure de ce roman, ce que la vie leur a apporté de terrible. Et le mot n'est pas trop fort hélas. Mais cette vie n'apporte pas que des horreurs heureusement, sinon elle ne vaudrait pas la peine d'être vécue. Après la pluie et l'orage vient le beau temps...