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3,71

sur 292 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Avec Askja, je suis revenu en Islande grâce à Ian Manook, de son vrai nom : Patrick Manoukian. Après Heimaey dont Askja est une sorte de suite, puis À Islande, me voilà dans le désert de cendres de l'Askja, lancé dans un polar aux incessants rebondissements, aux nombreuses surprises comme Ian Manook sait si bien en réserver pour ravir et passionner ses lecteurs.
Réintégré dans la police après son coup d'éclat à Heimaey, Kornélius Jakobsson, flic hors normes de la criminelle de Reykjavik, se débat avec deux assassinats dont les corps des victimes ont complètement disparu !
Devant le socle du Herðubreið, la reine des montagnes d'Islande, notre héros au physique si impressionnant qu'on le nomme le troll, se retrouve devant un gosse qui manipule un drone. Or, ce dernier a filmé le corps d'une femme nue mais ce corps a disparu. de plus, ce gosse donne une leçon sur les mousses et les lichens à Kornélius qui se retrouve ensuite dans la seule maison de ce désert de lave, celle d'Olaf Eriksson, un ancien marin qui souffre de la maladie d'Alzheimer. Une certaine Nola entre ensuite en scène sans laisser notre héros indifférent.
Comme dans Heimaey, Kornélius travaille avec Botty, une collègue, et Ida, médecin légiste, mais leurs relations sont allées au-delà du simple travail…
C'est justement Botty qui appelle Kornélius depuis Reykjavik pour une autre disparition. Cela s'est passé dans la chambre magmatique vide du Thrinukagigur, un cône volcanique d'une centaine de mètres de haut à peine. Dans l'intérieur de ce volcan, véritable curiosité unique au monde, tout au fond, là où les touristes descendent, on a découvert une culotte et des taches de sang mais, comme pour le précédent cas, pas de corps !
Ainsi, Askja est bien lancé. Ian Manook excelle à me faire découvrir quantité de curiosités naturelles, de trésors qui ne manquent pas d'attirer beaucoup de monde. Au fil des pérégrinations de Kornélius qui a maintenant affaire à un sniper s'acharnant justement à effrayer les visiteurs sans jamais faire de victime, je découvre encore beaucoup de sites remarquables, déclenchant une forte envie d'aller découvrir tout cela sur place.
Kornélius Jakobsson, en plus de Botty et Ida, est régulièrement assisté de deux collègues : Komsi et Spinoza. Ce sont bien sûr des sobriquets car le premier ne peut pas faire une phrase sans y glisser « comme si » et le second ne cesse de philosopher. Malgré tout, leur rôle n'est pas négligeable et leurs interventions souvent empreintes d'humour.
Petit à petit, tout se complique et il faut, comme dans tout bon polar, aller au bout du récit pour que tout se dénoue et s'explique. L'auteur ajoute même un épilogue réussissant à m'étonner encore.
Difficile d'en dire davantage sans divulgâcher ce second polar islandais qui m'a régalé après le triptyque consacré à Yeruldelgger, autre flic hors normes, en Mongolie : Yeruldelgger, Les temps sauvages et La mort nomade. Dans un registre vraiment différent, ce même auteur m'avait emporté dans la terrible histoire de sa famille et du génocide arménien avec L'oiseau bleu d'Erzeroum.
Au cours de ce nouveau polar, Askja, Ian Manook fait intervenir la presse, les hauts responsables de la police et de la justice tout en utilisant remarquablement les applications des nouvelles technologies. C'est aussi bien documenté sur le plan touristique qu'au niveau des armes utilisées.
Je me suis encore attaché à ce personnage unique qu'est Kornélius Jakobsson, rendu très humain par ses qualités et ses défauts mais aussi pour son histoire familiale assez émouvante.
Émotions, érotisme, surprises, frayeurs, peur panique devant le peu de poids que représente une vie humaine, Askja m'a encore régalé jusqu'au bout.
Ian Manook, j'en demande encore !

Lien : https://notre-jardin-des-liv..
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C'est le premier de cet auteur que je lis. Je me rappelle ma femme rire, en le lisant. le herdubreid glisse à contre sens. La piste 88 à quelques kilomètres de Erickson dont l'esprit semble s'être évadé de son sac de voyage sur les genoux. Prêt et résigné. Il n'y a pas de brouillard ni de brume. Un tango alzaimer.
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Encore une fois, Ian Manook nous fait voyager. Il nous emmène en Islande, dans les terres sauvages et désertiques de l'Askja, une vaste zone volcanique formée de caldeiras et entourée de volcans.
Kornélius est un flic à la vie dissolue, faisant partie de la police criminelle de Reykjavik. Il n'hésite pas à sortir de la norme pour résoudre une enquête, et il se fait taper sur les doigts par sa hiérarchie à cause de cela, vous vous en doutez. de plus, il ressemble à un troll et la vie l'a terriblement meurtri, ce qui nous le rend particulièrement sympathique.
Kornélius est appelé en urgence pour venir enquêter sur un corps qui a mystérieusement disparu. Un jeune du coin a pourtant filmé la scène avec son drone...mais impossible d'en savoir plus, car le vieil homme qui habite juste à côté, et qui devient le principal suspect, est atteint de la maladie d'Alzheimer ce qui n'arrange rien.
Plus loin, près de Reykjavik, au fond d'un cratère visité par de nombreux touristes, des sous-vêtements sont retrouvés tous près d'un tesson de bouteille de vodka, couvert de sang, mais pas de victime. le seul témoin potentiel, le gardien de nuit ne se souvient de rien. Il a lui-aussi des trous de mémoire, liés à l'absorption trop rapide et importante d'alcool.
Les deux affaires sont-elles liées ?
Elles ne manquent pas de rappeler à l'équipe, la sombre histoire qui avait secoué l'Islande dans les années 70, et amené les policiers de l'époque à condamner un groupe de jeunes gens qui ne se souvenaient de rien, mais avaient fini par avouer les crimes. Là aussi, aucun corps n'avait été retrouvé.
En parallèle, un snipper s'acharne à terroriser les visiteurs sur les sites touristiques les plus connus de la région. Heureusement, il ne blesse jamais personne en tirant, car son but apparemment n'est pas de tuer et pourtant, vu la précision des tirs, il s'agit d'un homme particulièrement doué et sans nul doute formé à la manipulation des armes...
Tous les ingrédients sont réunis pour un excellent polar !

Peu à peu, dans ce décor particulièrement hostile mais fascinant, l'auteur tisse l'histoire, détails après détails, nous faisant douter de nos propres hypothèses.
Il nous permet de rencontrer des personnages truculents et passionnés, autant dans l'équipe de Kornélius (voir par exemple Komsi et Spinoza, les flics décalés et philosophes) que parmi les accusés et ceux qui les entourent.
Le lecteur entre peu à peu dans les légendes du pays, son histoire et les croyances tenaces qui sont toujours d'actualités dans la population. L'affaire Einarsson, évoquée dans le roman, est un fait réel qui a profondément marqué les islandais. C'est l'occasion pour l'auteur de critiquer certaines méthodes d'interrogatoire très controversées, et de nous rappeler aussi comment fonctionne notre mémoire. Voir ICI pour en savoir plus sur cette affaire.
Les chapitres sont courts, les dialogues souvent très réalistes et teintés d'humour, le récit entrecoupé de moment plus intimes durant lesquels le lecteur découvre la vie personnelle de Kornélius, ses problèmes de couple, le départ d'Alma sa fille et de sa femme pour la Nouvelle-Zélande, quelques années auparavant, qui l'a profondément meurtri, ses amours de passage ou plus sérieux, avec ses collègues de travail, dans lesquels il ne s'implique pas vraiment...
Les suspects de départ vont devenir très vite des victimes, mais victimes de quoi et de qui, vous le saurez en lisant cet excellent polar, car vous vous en doutez, je ne peux vous en dire davantage sans dévoiler le sel de l'histoire.

Bonne lecture !
Lien : https://www.bulledemanou.com..
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Deuxième roman que je lis de cet auteur et deuxième coup de coeur !

Nous sommes au coeur de l'Islande et Cornélius JACKOBSON, un flic anti-héros, un troll, un roc nous amène dans son pays, dans ses coutumes, dans sa rudesse.
Un jeune homme prend en photo avec son drone le corps d'une femme qui semble morte. La Police est prévue et démarre ici l'enquête de Cornélius.
Se rajoute un sniper qui sème la zizanie et nous voilà embarqué dans cet ovni policier.

Pour certains, cette histoire pourrait être sans queue ni tête mais personnellement j'ai adoré ce méli-mélo.
Plein d'éléments à gérer : Kornélius et sa vie assez dissolue, deux enquêtes qui semblent piétiner, des personnages haut en couleurs...

Ce que j'ai adoré, c'est le contraste entre la noirceur des événements, du personnage de Kornélius, des vannes qui contrebalancent cela et un décor à la fois magnifique mais glaçant. Une atmosphère bien spéciale. Un ping pong qui m'a fait passer par plusieurs émotions. le personnage de Komsi est un sketch à lui tout seul.

Concernant l'enquête, j'ai décelé quelques éléments de réponse mais un retournement de situation en cours de route m'a remis les idées à l'envers.

Bref un coup de coeur que je conseille
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L'Islande, ses grands espaces, son décor lunaire, ses mythes et ses trolls....et quelques morts sans cadavre, un sniper, des suspects à la mémoire défaillante...

Les ingrédients d'un très bon polar en terre nordique.

Kornélius, flic à la vie dissolue, anti conformiste, se retrouve à enquêter sur un meurtre sans cadavre, puis sur un 2ème - toujours sans cadavre- et très vite à la poursuite d'un sniper qui s'en prend aux sites touristiques...
Ces événements ont-ils un lien entre eux ? Pourquoi les suspects ont-ils tous des problèmes de mémoire ?

La vie personnelle de Kornélius n'est guère plus joyeuse : les relations se tendent avec sa compagne, son ex, et ses "amours nomades".

Son instinct de flic et son flegme lui permettront de venir à bout de ces enquêtes : mais à quel prix ?

Encore une fois, j'ai adoré la façon dont Ian Manook construit l'intrigue, et tisse la toile en mêlant les paysages à l'histoire.
Ian Manook sait parfaitement décrire l'Islande, ses terres dures, ses légendes, et brosse des personnages attachants et complexes.





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Aussi bon qu'Heimaey le livre précédent dans la chronologie.
Une histoire bien menée ,une intrigue tordue a souhait et des personnages très humains et pleins de doutes. L'ambiance est tendue et le déroulement de l'enquête alterne entre lenteur et vitesse . On se demande jusqu'au bout comment ca va finir . Il faut se creuser un peu la tête par moments pour appréhender toutes les informations mais c'est ça qui est bon.
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On suit les péripéties de Kornélius, inspecteur de police qui a brillamment quoique en dehors de toute règle, résolu l'affaire "heimaey" dans le tome précédent. Il se débat dans une enquête de meurtres sans cadavres et de sniper sans victime.
Le tout en retrouvant sa fille enfuie 5 ans auparavant et son père qui lui révèle la vérité sur sa mère.
Bref, il y a du lourd, tant professionnellement que personnellement et le roman ballote son héros Kornelius de colères en désillusions, d'idées en découvertes, de rencontres en discussions. Les femmes qui l'entourent sont apres : Botty et Ida, elles ne l'aident pas vraiment. Les deux seuls alliés : Spinoza et Komsi.
Kornelius rappelle un peu le ténébreux et solitaire Yeruldegger, sans les traditions nomades de la Mongolie.
Askja m'a beaucoup plus. J'aime beaucoup l'environnement décrit qui donne envie de visiter ce pays sauvage.
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Résumé Askja d'Ian Manook
Kornélius est appelé. du sang, une chaussette de femme ont été trouvés. Mais pas de cadavre. Il découvre un jeune homme qui a pris des photos avec un drone. Dans cet endroit reculé, une seule maison. Maison où vit un vieil homme qui n'a plus toute sa tête.

Ce vieil homme semble bien être suspect mais il disparaît.

Avis Askja d'Ian Manook
Ian Manook nous emmène en Islande, à nouveau, pour ce deuxième opus de sa trilogie. Nous avons du sang mais pas de cadavres, deux hommes qui ont oublié, un sniper qui tire sans faire de victimes. Et surtout nous avons la fine équipe composée de Kornélius, Ida, Botti et divers personnages qui gravitent autour d'eux. Après le succès de sa précédente enquête auprès du public islandais, Kornélius est resté dans les forces de police, au grand dam de ses supérieurs. Troll, géant, de nombreux qualificatifs pour cet homme qui n'en fait qu'à sa tête par rapport à sa hiérarchie. Colérique, grande gueule, que cache Cornélius ? Ses relations avec les femmes ne sont pas franchement de tout repos. En couple avec Ida, il ne peut pas résister aux autres femmes. En plus, il n'ose pas s'engager. Pourquoi ? Cache-t-il sous ses dehors d'ours une sensibilité extrême, un passé difficile dont il n'a révélé que quelques bribes. Est-ce qu'en permettant aux femmes qui comptent pour lui d'entrer un peu plus dans sa vie, Kornélius sera sauvé ? En tous les cas, sa fille Alma revient. La colère passée, tous les deux vont faire le point. Et puis Kornélius doit protéger sa fille et pour cela, il n'hésitera à mettre sa fierté de côté.

Dans cette enquête de découverte de sang sans cadavres à deux endroits différents d'Islande et avec deux hommes amnésiques, comment les enquêteurs s'y sont pris ? A découvrir dans ce roman jusqu'au 3/4 pratiquement, pour les tenants et aboutissants, car cela va révéler une ancienne histoire pas bien glorieusespour les forces de police islandaises. Un traitement, à cette époque contre les suspects qui fait froid dans le dos. Comment instiller dans le cerveau, fatigué, apeuré, d'une personne des faits, des paroles pour que cette personne avoue afin de clore une enquête ? Comment fonctionne le mécanisme de la mémoire ? Kornélius, Botti et les autres enquêteurs vont avoir fort à faire, surtout lorsque Kornélius sera déchargé de l'enquête. Mais l'homme est tenace et ne s'avoue pas vaincu.

Et ce sniper, pourquoi tire-t-il sans faire de victimes ? Que cherche-t-il à prouver ? L'imagination d'Ian Manook a bien galopé à ce sujet pour fournir à son lecteur des revirements de situation extrêmement agréables à lire.

Ian Manook aime les grands espaces, il sait nous offrir de belles balades dans des lieux reculés, nous les décrire avec force détails, prendre parti pour l'environnement et l'écologie. Ces descriptions sur les mousses prennent tout leur sens. L'Islande semble être un très beau pays, sauvage avec ses points à visiter, à approfondir. Mais comme tout pays sauvage, il faut faire attention où l'on marche car la nature sait encore se préserver un tant soit peu, malgré tout. L'Islande est un pays qui attire de nombreux touristes. Et certains réagissent là-bas comme chez eux. Ils se moquent de tout tant qu'ils peuvent passer du bon temps, sans rien respecter.

On ne sourit pas franchement en lisant Ian Manook, mais là il nous offre quelques tranches d'humour irrésistibles. Qualité des personnes, qualité des descriptions, qualité des endroits visités, mais aussi qualité des situations évoquées, Ian Manook offre à ses lecteurs, encore une fois, un très grand, un très beau roman. J'espère que son personnage principal n'aura pas la même fin qu'un de ses personnages principaux, Yeruldegger. Mais il devra mettre fin à sa trilogie et c'est lui qui décide.

J'ai une question pour Mr Ian Manook. Je vous suis sur les réseaux sociaux, enfin plutôt votre femme qui partage de nombreuses photos où je peux vous voir en train d'écrire très souvent. Comment faites-vous avec deux trilogies en cours, peut-être finies au moment où j'écris ces lignes, des personnages différents, des pays différents, pour ne pas vous perdre ? En plus, le style n'est pas franchement le même ce qui prouve des qualités indéniables, depuis que j'ai lu Yeruldegger, même si Mato Grosso n'a pas été mon favori.
Lien : https://livresaprofusion.wor..
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Pour sa seconde aventure, Kornelius ne fait pas dans la dentelle et le facile. Deux meurtres, pas de cadavre. Des témoins qui disparaissent. Une équipe qui fait bloc autour de lui jusqu'à un certain point. Ida, la légiste et amante du flic n'en peut plus de l'attendre et supporte de moins en moins ses incartades avec d'autres femmes, car Kornelius plaît et est bien incapable de résister aux tentations. Elle n'en peut plus non plus des nombreuses entorses au règlement du flic, ni Botty la collègue de Kornelius, plutôt pointilleuse et très procédurière. Restent Komsi et Spinoza, deux flics décalés et désopilants qui philosophent sur tout et tout le temps ; leur duo fonctionne parfaitement et met un peu d'humour dans cette enquête sombre. Il y a aussi Alma, la fille de Kornelius qui revient après cinq années d'absence...

Enquête à tiroirs ou à rebondissements qui ne laisse pas de répit. Les grands thèmes mondiaux du moment sont abordés : immigration, violence, attentats, peur... Ian Manook parle aussi de certaines méthodes d'interrogatoires contestables, du fonctionnement de nos mémoires. On pourrait coire qu'il part dans tous les sens, mais son récit est maîtrisé et dense. Aucun ennui éprouvé sur les presque 500 pages. Moins de descriptions de paysages que sur le roman précédent, Heimaey, cette fois-ci les personnages sont privilégiés. Et comme Ian Manook est un malin, je suis bien incapable de dire si Kornelius sera le héros d'une seule autre -puisque le romancier aime les trilogies- ou d'autres aventures. J'en reprendrais bien une nouvelle -au moins-, mais je laisserais bien Kornelius en paix également. Il faut bien que les héros se reposent...
Lien : http://www.lyvres.fr/
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J'ai adoré ! Un peu d'humour, de superbes descriptions du paysage de l'Islande, et une histoire un peu étrange avec des personnages originaux... Tout ce qu'il faut pour faire passer un bon moment. Et j'attends une suite, vu la dernière phrase !
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