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3,71

sur 287 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Fini la rigolade,

Oubliez ce que j'avais écrit précédemment sur les dialogues (voir plus bas).
Il y a des règles sur les polars.
Si on les transgresse toutes, il ne reste que les dialogues pour rigoler, ce qui est un échec pour un polar.


Écrit après 20% de lecture:
Tout ce qui suit est inventé, mais représente très bien les dialogues de ce livre.
J'en rigole encore.

- Vous avez besoin de mes services?
- Qui êtes vous?
- Je suis le plombier
- Et que voulez-vous?
- Hé bien, c'est à vous de me le dire.
- Comment, j'ai une fuite?
- On dirait bien, c'est la résidente du niveau inférieur qui a signalé le problème.
- J'ai un problème?
- Oui! Vous avez une fuite!
- Quelle fuite? Ah la salope m'a quitté!
- de qui parlez-vous?
- Bien, de celle qui a fuit!
- Votre femme vous a quitté?
- Quelle femme?
- Heeuu, … et bien la vôtre …
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L'Islande, ses volcans, ses fjords,ses déserts de lave, ses mousses millénaires, ses sources d'eau chaude…. Ian Manook la connaît visiblement bien et y a situé l'intrigue de ce nouveau roman, Askja, du nom d'un volcan à plus de 1500 m d'altitude.

Dans ce décor de rêve, deux scènes de crime mais sans cadavre, des témoins qui disparaissent et un sniper qui tire sur des lieux touristiques mais sans jamais faire de victime. Et pour résoudre tout ça, le « Troll », l'inspecteur Kornelius Jakobson, sa haute stature, son sale caractère, et sa tendance à s'affranchir de la déontologie policière…

Si j'ai bien aimé m'immerger dans ces paysages assez fantastiques, j'ai trouvé les intrigues bien tarabiscotées et leur dénouement pas très convaincant.
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Askja de Ian Manook nous fait voyager en Islande tout comme le tome 1 Heimaey qu'il n'est pas forcément nécessaire de lire pour comprendre celui-ci.
On retrouve l'inspecteur Kornelius Jakobson qui se retrouve sur deux scènes de crimes mais sans corps avec des témoins un peu farfelus qui disparaissent ..... plus une histoire de sniper qui tire sur des lieux touristiques.
Hormis le fait que ce roman nous fasse voyager dans ce merveilleux pays qu'est l'Islande, qu'il y ait pas mal d'humour dans les dialogues, sinon l'enquête n'a pas beaucoup d'intérêt et la fin est tellement compliquée que je ne suis même pas sur d'avoir tout compris les tenants et les aboutissants.
Bref, pas sûr que je lise le 3ème de cette trilogie.


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Avec le deuxième épisode de cette nouvelle trilogie, je boucle le cycle islandais contemporain de Ian Manook - après Heimaey (1) et Krummavisur (3) - que j'ai dévorés dans le désordre … J'en retire l'impression que cette enquête du policier « géant » Kornelius Jakobsson est la plus riche des trois …

Dans la tradition des séries consacrées à un personnage hors norme, ce héros est doté d'une famille dysfonctionnelle, d'un passé le plus souvent dramatique et d'une équipe aussi fidèle que compétente.

Les personnages secondaires sont plein de charme : l'inspectrice Botty et la légiste Ida (ex- et actuelle compagnes de Kornelius qui se haïssent allègrement), les inspecteurs Komsi (qui commence toutes ses phrases par l'expression « c'est comme si … ») et Spinoza (qui débite en toutes occasions des maximes philosophiques), la responsable nationale de la police très proche du procureur général, sans oublier le rôle de la Presse dans un pays où tout le monde se connaît.

J'avais découvert avec passion les romans de Patrick Manoukian mettant en scène Yeruldelgger dans les paysages somptueux de la Mongolie. J'ai retrouvé ici la description terriblement évocatrice de l'Islande, cette terre issue de la lave des volcans, torturée de déserts de lave plus ou moins figée en crevasses mortelles.

Et j'ai retrouvé dans cet épisode les thèmes chers à l'auteur : une vengeance à très long terme pour un événement tragique dont la cible n'est pas responsable – ici un fiasco judiciaire et policier - une manipulation politique émanant d'élites corrompues, les exploits du flic superman pas toujours en accord avec les règles de procédure et qui, dans cette enquête, ne trouve pas immédiatement le fin mot d'une histoire où manquent à la fois le mobile et les cadavres.

C'est dans cet opus que l'on apprend le passif familial de Kornelius et la source de son comportement complexe. On apprécie aussi ses performances amoureuses …

Ma seule question à la fin de ce thriller : y aura-t-il une suite puisque le héros, à la différence de la suite Mongole, même visé en plein coeur, est toujours vivant !
Lien : http://bigmammy.canalblog.co..
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C'est un roman commercial avec un cocktail d'action, de mystère et de sexe. Mais avec une intrigue abracadrabrantesque. Et un héros, Kornelius Jacobson inspecteur à Reykjavik, à la fois peu sympathique, brutal, obsédé sexuel, et pas très professionnel. Des faits étranges surviennent: des scènes de crime sans crime, un sniper qui prend bien soin de ne tuer personne. C'est intrigant, donc c'est sensé nous accrocher. Et puis des meurtres surviennent…


Mais en fait on est vite lassé des répliques pseudo intellectuelles de Spinoza, un des adjoints de Kornelius, et du long verbiage pour nous expliquer que des policiers peuvent arriver à mettre dans la tête d'innocents qu'ils sont en fait coupables. Pas mal de scènes sont surréalistes. Comme un témoin clé possédant la vidéo d'une scène de crime à qui on ne demande pas son identité, ni d'ailleurs sa vidéo. Ou comme une conférence de presse où l'inspecteur se présente tout nu juste en slip. Ou comme sa collègue et ancienne maitresse Botty qui arrête Kornelius pour meurtre, puis l'interroge alors que de toute évidence, elle devrait être dessaisie de l'affaire.


Vers la fin, il devient même difficile de suivre qui a tué qui et pourquoi. Et puis on s'en fiche.


Le style est vulgaire du genre « Et je suis même certaine qu'ils copulaient en marchant » ou « Elle hurle quand elle jouit. de toutes ses forces. J'imagine son cri qui jaillit de la baraque, ratiboise la lande et fracasse les montagnes ».


Manque d'empathie pour les personnages, invraisemblances en pagaille, style quelconque, quasi absence d'émotion, complexité du dénouement. Moi, je ne suis pas séduit. Je reconnais que ça se lit facilement, ce qui est d'ailleurs le propre des romans de gare. Mais ça reste superficiel, artificiel même. Bref, je ne rachèterai pas d'autres livres de Ian Manook.


Je préfère et de loin l'Islande d'Arnaldur Indridason ou de Ragnar Jonasson, plus authentique, plus sérieuse et plus mystérieuse.
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J'ai bien sûr lu la trilogie Yeruldegger que j'avais adoré; je me suis donc précipité sur "Matto grosso" qui m'avait (disons-le sans détour) vraiment déçue..Donc j'avoue ne pas avoir été attirée par la 4ème de couverture de "Heimaey" donc j'ai laissé passer mon tour..
La 4ème de "Askja" me paraissant prometteuse ( je ne savais pas qu'en fait c'était la suite de Heimaey..), je l'ai découvert cette semaine.
Le personnage principal, un inspecteur très atypique ( tiens, tiens,..), nous entraine dans son sillage et dans cette histoire compliquée, avec beaucoup de personnes impliquées..
Je n'ai pas vraiment accrochée avec Kornelius; les personnages secondaires comme Ida et le duo Komsi-Spinoza sont bien construits et apportent de la fraicheur.
je ne pense pas lire le 3ème tome..difficile de passer après Yeruldegger..
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J'ai beaucoup aimé Yeruldelgger pour son intrigue, la description des paysages et du mode de vie mongol. Je n'ai pas retrouvé cette magie dans ce livre.
Il parle bien des paysages de l'Islande mais s'évertue à nous perdre dans une intrigue qui à la fin n'a plus aucun sens. Même les personnages perdent de leur force au fur et à mesure de l'avancement du récit. A trop vouloir nous perdre, j'ai l'impression qu'il s'est perdu lui-même.
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Ce roman policier suit le premier roman Heimaey de Ian manook qui se passait dans les îles vestmann au sud-ouest de Islande. On retrouve l'inspecteur kornelius Jacobson, bourru, toujours à la limite du clash. Comme son nom l'indique, l'enquête commence à côté de l'Askja, une grande caldeira volcanique au coeur de l'Islande. Jacobson est alerté qu'une femme y aurait été assassiné, il y a des indices, des images, mais pas de corps retrouvé... on se retrouve embarqué dans une recherche de témoins et de mobiles et tout s'embrouille.... Et comme en Islande rien n'est jamais simple, la fille de Kornelius réapparaît, ses deux ex lui font la gueule, Kornelius apprend pourquoi sa mère s'est suicidé et un sniper s'amuse à tirer là où il se trouve... Et puis cette enquête celui rappelle une vieille enquête des années 60, la police islandaise avait alors fabriqué les mobiles et les assassins de toutes pièces...
Décidément, il faut se méfier des apparences !
C'est peut être ce que veut faire passer Ian Manook dans ce polar qui tourne à l'absurde ou au vaudeville, mais avec des morts.
Manook nous parle un peu de ce petit pays, de sa police, de sa défense, des enjeux du tourisme, de l'armement... et de la fantaisie de ce peuple islandais féru de théâtre et de la litterature.
La Lecture est plaisante mais le roman un peu long pour ce qu'il nous dit...

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L'action est touffue avec un groupe de théâtre, plusieurs snipers, des policières et des policiers bien sûr, un zeste de personnages politiques, une enfant prodigue, toute une ribambelle de caractères plus originaux les uns que les autres. Mais surtout les paysages grandioses, tourmentés et extrêmes de l'Islande sont partout présents dans ce roman dépaysant et bien écrit.
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J'ai beaucoup aimé retrouver la magie des paysages islandais que j'ai la chance de connaitre mais l'intrigue est alambiquée et confuse, très invraisemblable et sans grand intérêt.
Kornelius est un policier bien peu professionnel à la vie « sentimentale » aussi confuse que l'intrigue de ce roman.
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