Comme d'habitude, Jill Mansell nous offre de la chick-lit sans prétention. Les romances s'entremêlent au rythme des saisons, laissant peu de doute sur les couples heureux finalement formés. Ici les femmes ont les idées bien arrêtées sur la vie de couple, leurs amoureux peuvent néanmoins tenter des compromis vers plus ou moins d'engagement. C'est rafraîchissant, sans prise de tête. Une bonne lecture pour se changer les idées dans cette période morose !
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Jamais jusqu'à présent il n'avait éprouvé le drame d'être amoureux d'une femme qui refusait de le prendre au sérieux parce qu'il avait trop d'argent. Pour Tessa, le fait qu'il soit fortuné et qu'elle soit pauvre constituait une barrière infranchissable. Une telle obstination le rendait fou. Et il n'avait absolument pas l'intention de renoncer à son argent, même pour elle. Quitter ses habitudes de luxe pour vivre d'amour et d'eau fraîche n'était pas dans ses projets.
Les symptômes du sevrage avaient été supportables, parce que les étreintes, les baisers et le sexe n'entraînaient pas une dépendance physique comme l'héroïne. C'était très agréable mais on pouvait fort bien s'en passer.
Francine Lalonde n'avait nul besoin des artifices utilisés par tant de femmes dans leur quête de la beauté et de la séduction. Ses cheveux retombaient librement sur ses épaules, le maquillage était discret, un seul bijou ornait la robe de soie abricot qui s'adaptait à ses courbes féminines auxquelles on ne pouvait rien reprocher. Une vraie femme, naturelle, sans effort ni tricherie.
Elle respira profondément le parfum des roses. Il fallait qu'elle se souvienne que le charme de cet homme était la raison même qui devait la retenir de se laisser séduire. Céder à ce charme, à ce visage parfait, à ce corps admirable ne mènerait qu'aux larmes, pas forcément aujourd'hui, mais sans aucun doute dans un très proche avenir.
Elle se comportait comme une idiote. Acheter et vendre, et gagner de l'argent de cette façon, c'était le travail de l'homme d'affaires. Et si elle voulait vivre de sa peinture, il fallait qu'elle aussi s'y résigne. Il lui fallait apprendre à ne pas considérer ces transactions comme un affront personnel.
Jill Mansell - interview
En anglais
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