AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Mariage à la mode (précédé de) La Baie (9)

"Why does one feel so different at night? Why is it so exciting to be awake when everybody else is asleep? Late—it is very late! And yet every moment you feel more and more wakeful, as though you were slowly, almost with every breath, waking up into a new, wonderful, far more thrilling and exciting world than the daylight one.
(Pourquoi se sent-on si différent la nuit ? Pourquoi est-ce si excitant d'être éveillé quand tout le monde dort ? Il est tard - il est très tard ! Et pourtant, à chaque instant, vous vous sentez de plus en plus éveillé, comme si vous vous réveilliez lentement, presque à chaque respiration, dans un monde nouveau, merveilleux, bien plus palpitant et excitant que celui du jour.)"
Commenter  J’apprécie          310
Ce fut au tour de la vieille femme de réfléchir. Cela la rendait-elle triste ? De regarder loin, bien loin en arrière.
De scruter, comme Kezia le lui avait vu faire, le long tunnel des années. De continuer longtemps après, comme font les femmes, à suivre des yeux ceux qui ont disparu. Cela la rendait-il triste? Non, la vie était ainsi.
Commenter  J’apprécie          210
- Est-ce que tout le monde est obligé de mourir ? Demanda Kezia.
- Tout le monde !
- Moi aussi ? " Le ton de Kezia était parfaitement incrédule.
" Un jour, oui, ma chérie.
- Mais grand-mère." Kezia agita sa jambe gauche et remua les orteils. Elle sentait des grains de sable. "Et si je ne veux pas ?"
La vieille femme poussa un nouveau soupir et tira un long fil de sa pelote.
"On ne nous demande pas notre avis, Kezia, dit-elle tristement. Cela nous arrive à tous , tôt ou tard."
Kezia demeura un instant immobile à songer à ces choses. Elle n'avait pas envie de mourir. Cela voulait dire qu'il faudrait s'en aller d'ici, de partout, pour toujours, quitter - quitter sa grand-mère. Elle se retourna vivement sur le côté.
"Grand-mère, s'écria-t-elle tout effarée.
- Quoi donc, mon poussin !
- Toi, il ne faut pas que tu meures." Kezia était catégorique.
"Ah, Kezia... " Sa grand-mère leva les yeux, sourit et hocha la tête. "Ne parlons pas de ça.
- Mais il ne faut pas. Tu ne pourrais pas me quitter. Tu ne pourrais pas ne plus être là."
Ça, c'était affreux.
"Promets-moi que jamais tu ne le feras, grand-mère", supplia Kezia.
La vieille femme continuait à tricoter.
"Promets-le-moi ! dis jamais !"
Mais sa grand-mère se taisait toujours.
Commenter  J’apprécie          170
En cet instant d'obscurité, la mer troublée fit entendre un grondement sourd. Puis le nuage s'éloigna, et la mer exhala un vague murmure, comme si elle s'éveillait après un mauvais rêve. Tout était tranquille.
Commenter  J’apprécie          80
Pourquoi se sont-on si différent la nuit? Pourquoi est-il si excitabt d'être eveillé quand tous les autres dorment? Il est tard - très tard ! Et pourtant, de minutes en minutes vous vous sentez plus en alerte, comme si lentement, et presque à chaque respiration, vous vous éveillé à un monde nouveau, merveilleux, beaucoup plus passionnant et excitant que celui du jour.
Commenter  J’apprécie          70
L’eau était très bonne. Elle était d’un bleu merveilleusement transparent, piqueté d’argent, mais au fond le sable paraissait d’or ; quand on le remuait du bout du pied, on soulevait un léger nuage de poussière d’or.
Commenter  J’apprécie          30
Il était malade ou quoi ? Cette manie de faire la conversation agaçait Stanley au plus haut point. Et c'était toujours pareil - toujours des niaiseries à propos d'un rêve qu'il avait eu, ou une idée farfelue qu'il avait pêchée Dieu sait où, ou une lecture idiote qu'il venait de faire.
Commenter  J’apprécie          20
On se sent seul quand on n'a personne dans sa vie. Bien sûr, il y a la famille, les amis, toute une foule de gens ; mais il ne s'agit pas de cela. Elle a besoin de quelqu'un qui découvrira la Béryl qu'aucun d'eux ne connaît, qui lui demandera d'être toujours cette Béryl-là. Elle a besoin d'un amant.
Commenter  J’apprécie          00
C'est ainsi qu'il fallait vivre - avec insouciance et légèreté, sans retenue. Il reprit pied et commença à patauger vers le rivage en enfonçant ses orteils dans le sable ferme, sillonné de rides. Ne pas se tracasser, ne pas lutter contre le flux et le reflux de la vie, mais se laisser porter - voilà ce qu'il fallait. C'est cette tension constante qui n'allait pas du tout. Vivre - vivre !
Commenter  J’apprécie          00




    Lecteurs (124) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Famille je vous [h]aime

    Complétez le titre du roman de Roy Lewis : Pourquoi j'ai mangé mon _ _ _

    chien
    père
    papy
    bébé

    10 questions
    1431 lecteurs ont répondu
    Thèmes : enfants , familles , familleCréer un quiz sur ce livre

    {* *}