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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
La première phrase de la dernière de couverture est attirante : « et si votre imagination décidait de prendre corps pour changer votre vie ? »
Voici l'expérience que nous offrent Damien Marie et Laurent Bonneau à travers l'aventure de Fabien et de sa fille Elisa.
Cette dernière, 5 ans, adore les histoires : une princesse, un chaton, un loup, un château, un bâton arc-en-ciel et trois mignons petits cochons doivent figurer dans celle racontée par son papa lors du coucher.
Pas facile pour ce dernier qui travaille dans un abattoir et passe sa journée à tuer des cochons.
Alors la seule solution pour lui va être d'inventer un monde où les rêves deviennent possibles.
C'est ainsi que dans les jours à suivre, de troublantes coïncidences entre histoire et réalité vont infléchir la vie de Fabien.

De nombreux thèmes de notre société sont abordés : l'élevage intensif, l'autisme, le travail à la chaîne, la paternité, l'art, la force des passions ….
Grâce à un dessin très expressif, des ambiances associées à des couleurs différentes, cet album nous permet à la fois de laisser aller notre imagination et de nous faire réfléchir sur des sujets de fonds.

Petit bémol pour moi : le nombre de thèmes abordés : nombreux, voire trop nombreux, certains ne sont que survolés. J'ai par ailleurs eu du mal à trouver les personnages attachants.

Il n'en reste pas moins que cet album est une belle réussite et je remercie Babelio et les éditions Grand Angle pour cette découverte.
A noter le très bon dossier de presse et la belle qualité de l'objet livre.

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Je remercie Babelio et Grand angle pour l'envoi de cette bande-dessinée.
Elle n'est pas désagréable à lire mais je reste mitigée pour plusieurs raisons.

Je pense comprendre ce qui a voulu être mis en avant (l'importance de la relation père/fille) mais ce n'est pas du tout ce que je retiens malheureusement puisque ce sont les autres sujets forts (la perte d'emploi, la difficulté à s'en sortir, la réalité du traitement des animaux...) qui m'ont le plus parlé. Quand on lit la 4e de couverture, on s'attend à un lien fort entre ces deux personnes et une histoire qui va s'animer.
Le lien est là mais assez classique finalement, agréable à suivre mais pas particulièrement marquant. le père est d'ailleurs assez absent et c'est surtout les discussions qu'il a avec sa femme qui sont le plus marquantes. Ces conversations et la réalité de la précarité, du fait de devoir survivre plus que vivre et devoir se contraindre à faire des choses qu'on ne veut pas par nécessité. Un message très fort est passé dans cette bande-dessinée : pas de monde merveilleux idéalisé mais une réalité crue et forte qu'on prend parfois en pleine face.

Après lecture, j'ai un sentiment d'étouffement quant à la condition précaire de l'être humain et des animaux, ce qui est paradoxalement ce que j'ai le plus apprécié dans cet ouvrage (tout comme la conclusion, inattendue et cohérente avec tout ce que les auteurs ont mis en avant pendant toute la bande-dessinée). Les auteurs auraient pu plus creuser de ce côté là, y compris sur la personnalité de la tatoueuse que j'aurais aimé voir plus mise en avant.
Le dessin est intéressant mais ce n'est pas non plus ce genre de traits vaporeux que j'aime le plus. J'ai par contre beaucoup apprécié les changements de couleurs selon les situations et lieux.
En bref, des idées intéressantes mais une réalisation qui me laisse un goût de brouillon.
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Tout d'abord merci à Babelio et Grand Angle pour cette brique reçue dans le cadre d'une Masse Critique.
Je ne savais pas trop à quoi m'attendre et au vu de la couverture, j'avais imaginé un énième recueil sur le retour à la terre. On est loin de ça. Bien que… Il s'agit sans doute d'un retour, non pas à la terre, mais aux rêves perdus, aux idéaux abandonnés.
Le personnage central, artiste de formation, travaille dans un abattoir et va, suite aux histoires du soir échangées avec sa fille, changer le cours de son existence.
Le dessin est beau, soigné, avec l'utilisation d'une palette de couleurs différentes selon l'univers côtoyé par le personnage (le dehors vert, sa fille orange, l'art rose…).
Le récit est prenant, intrigant parce qu'on se demande comment tout cela va se terminer. Et puis familier aussi car il se situe dans un contexte familial et amical assez ordinaire, dans lequel beaucoup de lecteurs pourront se retrouver.

Les thématiques abordées pointent un système qui dysfonctionne : les jobs mal payés, les horaires de travail incompatibles avec une vie de famille, le secteur public en pleine déliquescence, l'indécence du monde de l'art contemporain.

Pas forcément réjouissant mais beau.
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Quel roman graphique étonnant.
J'ai été, dans un premier temps, déstabilisée par la rigueur et la sécheresse du dessin et du traitement coloré.
Le dessin est assez anguleux, use des ombres avec une dramatisation forte mettant mal à l'aise le regard du lecteur. Les cadrages sont parfois radicaux (plongée, contre-plongée avec hors champs) rognant personnages et décors, poussant parfois l'exploration d'un détail d'action (soupir dans une fumée de cigarette, sortie d'une bouteille d'un placard etc)... tous ces effets nourrissent une ellipse interprétative d'un scénario très resserré. J'y ai eu lu une influence d'un cinéma assez radical type Lars von Tries ou nouvelle vague.
La couleur joue sur des aplats de teintes tantôt rabattues, tantôt dégradées et changent selon l'action ou la période de la journée : vert sourd, orange bruni, jaune foncé, terre de vienne éclaircie... là où une polychromie aurait réchauffée une ambiance déjà oppressante dans l'action, le dessinateur a, ici, choisi de prolonger la métaphore d'un enfermement lumineux, d'une inquiétude laissée en sourdine.
Il s'agit d'un album tout en introspection, celui d'un père, Fabien, face à sa fille Elisa. Enfant chérie et longuement désirée par ses deux parents qui ont eu du mal à la concevoir et l'ont accueilli avec force de joie et d'inquiétudes. Fabien et Aude luttent comme tant d'autres parents, courant après les heures de travail et de garde d'enfant avec des métiers ingrats, mal payés, aux éthiques parfois complexes. Elisa a son métier de coeur, dans un hôpital public brisé par le manque de moyen. Fabien, lui, après des rêves de dessin et une école d'arts appliqués s'est résolu à travailler dans l'alimentaire. L'abattoir. Il accueille, abrutie, tue ou découpe du cochon tout au long de la journée ou de la nuit.
Mais voilà que naît sous l'imagination fertile de sa fille un conte aléatoire. D'une princesse menacée et enfermée aux cochons zombies à tuer, le prince doit trouver sa place car le loup n'est pas là. le pouvoir du rêve va pousser le jeune père à réinterpréter son réel et un bestiaire fantastique, une action délirante à venir et à explorer se créé.
Sans vous spoiler il s'agit d'une quête de sens sur ce que la vie propose et offre réellement et comment transformer le monde même quand les moyens manquent. le milieu de l'art contemporain se fait méchamment égratigner au passage (j' y ai vu une sorte de clin d'oeil à The Square et un hommage, forcément, à Wim Delvoye)... Heureusement pour moi, les galeristes et les artistes ne sont pas tous ainsi.
Merci à cette masse critique exceptionnelle et à la maison d'édition pour cet envoi généreux. Je m'en vais, de mon côté, explorer avec attention l'oeuvre de ces deux artistes.
Belles lectures à tous.
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Un roman graphique de 223 pages qui illustre dans un épisode de vie, une série d'événements qui seront, au-delà du rêve éveillé, déterminants pour l'équilibre du narrateur et sujet du récit.
Un père de famille, dont la fille unique fut, osons le dire, l'aboutissement d'un long parcours de FIV, est le magicien de son endormissement grâce aux lectures du soir, livres lus ou contes inventés. Cette gamine de 6 ans brille de vivacité, d'imagination, et entraîne son père dans une épopée lyrique qui, par des aléas de circonstances, le décideront à remettre en cause ce qui est le gagne pain du quotidien familial.
Fabien, ancien étudiant des arts appliqués, comme ceux de sa promotion et au-delà, est hors circuit du milieu artistique. Père de famille, esthète et épicurien, mais tueur de cochons, il est pris dans l'engrenage du boulot aliénant qu'il dénonce, marre d'être regardé et définitivement casé dans cette CSP. Travail d'équipe en alternance jour-nuit, il travaille dans un abattoir de porcs, 25 000 pièces/semaine. Inspirations artistiques brisées. L'épuisement physique et moral provoque des tensions affectives dans son couple. Puis, grâce à sa fille et aux scénarios changeants de ses fables, arrive le déclic : tout lâcher. Un coeur tatoué sur un cochon par une jeune fille autiste, l'engage à contacter les tenant de l'art contemporain « so amazing, so exciting » (à qui, sous l'apparence humoristique, il a réservé une critique acerbe). de l'idée surréaliste de créer de l'art en utilisant les deux supports et en y ajoutant des produits dérivés, est né le Buzz !
Le graphisme des vignettes est beau, très élaboré, représentatif, où l'émotion est palpable parfois sans le recours aux bulles explicatives. Les différents coloris des planches symbolisent les ambiances décrites. Les couleurs chaudes du jaune orangé sont réservées à l'intimité, le cocon heureux, la famille et les amis.
Les couleurs froides vert-noir, sont utilisées pour représenter les environnements de la nuit, du travail, et l'usine de mise à mort, de l'angoisse et du désespoir ; le rouge, celui de la colère, de l'artificiel et de la désillusion. Cet album dégage une grande humanité et en même temps est un examen pertinent de notre société peu égalitaire, où les démunis n'ont pas de place, où les paysans sont des bêtes à produire, où l'ultra consommation au moindre coût est devenu sottise. Un album d'une grande qualité, une réussite, à recommander.
Merci à Babelio masse critique et les éditions GrandAngle de m'avoir permis de découvrir ces auteurs, avec plaisir.

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Après des années d'attente et d'espoirs déçus, Fabien peut enfin prendre le rôle du père qui chaque soir savoure son bonheur près de sa petite fille Elisa en lui lisant une histoire. Et s'il arrive que le livre soit absent, l'imagination de Fabien prend le relais.
La vie du couple est rythmée par les horaires de travail, l'abattoir pour lui et l'hôpital sur des horaires de nuit pour elle … Jusqu'au moment où la stratégie utopique du récit imaginaire partagé avec sa fille va s'imposer à Fabien comme une évidence.

Nous sommes dans la société au rythme effréné, au coeur de la société de consommation et de ses inepties, là où l'animal n'est que l'objet de nourriture de l'humain. Pourrait-on imaginer qu'un porc réformé puisse influencer le destin ?

Entre lumière jaune doucereuse (ou douce heureuse…) et noir, le regard du cerf sur la démarche conquérante de l'homme, la couverture de cet album donne le ton. Au fil de l'histoire qui expose une famille ordinaire composant avec les aigreurs de la vie ou les rêves inassouvis, les couleurs des pages varient avec les humeurs et des traits francs marquent les expressions des personnages.
L'originalité du scenario est transcendée par la qualité des messages qu'enveloppent les bulles colorées par Laurent Bonneau desquelles se tisse le scenario de Damien Marie pour former l'ambiance particulière de ce beau roman graphique.



Lien : https://mireille.brochotnean..
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Fabien travaille dans un abattoir, sa femme à l'hopital, ils ont une petite fille de 5 ans et se croisent plus qu'ils ne vivent ensemble pris par leur job aux horaires décalés et pour joindre les deux bouts.
Fabien invente des histoires à sa fille chaque soir avant le coucher et lorsque des bouts de cette histoire s'invitent dans la vraie vie, Fabien y voit des signes et plaque tout pour changer de vie.

C'est une belle histoire à la fois réaliste et plein de poésie et d'espoirs. Certains passages sont assez difficules. Les illustrations noir et blanc sur fond coloré donnent une certaine ampleur. On s'attache au personnage de Fabien car on peut se reconnaitre en lui : ce job alimentaire qui ne nourrit pas l'ame, l'envie de voir autre chose, d'aider... la fille est aussi très réaliste, pleine de vie et d'imagination.
Une très belle BD.
Lien : http://keskonfe.eklablog.com..
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Depuis un certains nombre d'années Fabien travaille dans un abattoir. Chaque jours il abat des cochons, voit du sang, est écoeuré mais a pourtant besoin de bosser. Épuisé par les heures supp mais aussi par sa fille Elisa qui est une petite tornade, qu'il garde régulièrement seul puisque sa conjointe Aude travaille dans le milieu hospitalier. Mais un jour à force de dégoût et de remise en question face à ce travail ingrat et cette vie sans répit, il décide d'y remédier. Il quitte son travail et récupère un cochon atypique puisque tatoué d'un coeur. Fabien va alors tenter un projet, une nouvelle histoire pour changer le cours des choses. Un cochon, une artiste, des dessins réussiront ils à lui faire avoir une vie meilleure sans avoir à tuer. Tout ceci ne serait-ce pas qu'un rêve pour échapper à une triste réalité ?

C'était une histoire atypique qui dénonce la dure réalité qu'il ce passe dans les abattoirs et les traumatismes qu'il en ressort pour les salariés. Les remises en question de Fabien l'ont emmené vers d'autres chemins, des rencontres et d'autres réalités. Ses rêves d'artiste enfouis depuis de nombreuses années ont refais surface et ont permis de lui redonner un brin d'espoir. C'est un ouvrage sur lequel je suis mitigée car il m'a manqué un je ne sais quoi mais que j'ai tout de même trouvé très percutant par les sujets qu'il aborde.
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« Ceux qui me touchent » est un roman graphique signé Damien MARIE au scénario et Laurent BONNEAU aux dessins, dans lequel je suis rentrée progressivement, par le sens du toucher car la couverture est douce et donne vraiment envie d'y passer la main, et celui de la vue, attirée par la première de couverture intrigante avec ce cerf et cet homme qui nous tourne le dos, dans la lumière orangée d'un coucher de soleil vraisemblablement. La quatrième de couverture multiplie des biches, nous fait découvrir l'homme, jeune, et une espèce de lutin, ce qui fait penser à un conte. le ciel, toujours dans les orangés, semble plus menaçant. Ensuite, j'ai feuilleté l'ouvrage, aux feuilles épaisses, et ai découvert un découpage souvent en trois bandes horizontales, révélant des visages d'une grande expressivité. Des couleurs tranchées rythment le récit de toute évidence et conduisent dans des atmosphères différentes.

A suivi la surprise du préambule qui dit les difficultés et les souffrances de la procréation quand celle-ci n'arrive pas comme on le désire. L'idée d'une nature que l'on ne domine pas toujours ? L'expression d'une humanité qui peut souffrir face à la vie qui n'arrive pas ?

Surtout le grand bonheur de la paternité - même si ce n'est pas toujours tout rose - une fois l'enfant paru, qui permet aux adultes de rentrer ( à nouveau ?) dans l'imaginaire et la poésie, avec l'histoire du soir. Commence alors le récit de la vie de cet homme contraint de prendre un travail alimentaire (celui de travailler dans un abattoir), bien loin de sa formation d'artiste. Et l'arrivée du fantastique ou du merveilleux dans sa vie, quand un soir, l'histoire inventée pour sa fille sur ses indications semble devenir réalité…

Et c'est la remise en question de ce quotidien violent. L'oeuvre rentre alors dans la dénonciation des conditions de travail difficiles, tant par le propos que par les dessins réalistes, qui disent la possible cruauté de l'homme, sa pauvreté, mais aussi son dévouement, qui posent la question de la place du handicap, de l'exclusion. Tout n'est pas négatif car les valeurs de l'amitié et de l'amour sont aussi là, de même que l'amour des bons produits pour le partage du plaisir.

Bouleversé par ce qu'il vit, l'homme va tenter de retrouver son métier premier mais il est désormais bien loin des réseaux d'artistes, ne cautionne plus un discours qui se veut politique mais en réalité qui s'écoute parler pour mieux se mettre en avant au lieu de l'oeuvre. Un autre domaine où l'homme est aussi broyé…et qui n'hésite pas à traiter ses modèles presque « comme du bétail », en présence d'acolytes serviles.

Un roman graphique très riche donc, rempli d'émotions. La dimension autobiographique se ressent, appuyée sur des expériences concrètes en abattoir et en maraude, ce qui ne peut laisser indifférent. On part donc du merveilleux du conte pour entrer plus intensément dans les réalités de notre époque, de sa brutalité, de sa cruauté parfois. Mais l'art tel que pratiqué par ces deux artistes -et leur éditeur- donne espoir sur la place qu'il est encore possible de prendre pour émouvoir et faire réfléchir.

Merci à Babélio et aux éditions Bamboo de m'avoir permis de découvrir cette oeuvre en avant-première.
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Je tiens tout d'abord à Babelio et Bamboo pour l'envoi de ce très bel ouvrage dans le cadre d'une opération masse critique.

Pour être tout à fait honnête, je ressors de cette lecture un peu chamboulé, frustré mais heureux d'avoir eu la chance de découvrir ce très beau roman graphique.

Visuellement, l'ouvrage est magnifique avec une couverture sobre et de très belles couleurs. L'objet en lui même m'a plus car on sent que la qualité est au rendez-vous. J'ai pris plaisir à tenir cette BD. Je me sentais chanceux d'avoir été choisi pour le lire.

Là où le bat blesse c'est que l'intrigue m'a plu et m'a déconcerté en même temps. J'ai beaucoup aimé les graphismes, les différents jeux de couleurs selon l'ambiance. le dessin en lui même est réaliste, ce que je préfère généralement même si on n'est pas dans la ligne claire tout de même.

Revenons en à nos moutons et à l'intrigue. Honnêtement, à la lecture du résumé, il est difficile de savoir à quelle sauce nous allons être mangé et je dois avouer que même si j'aime le suspense et les surprises (quand elles sont bonnes), j'aime savoir à quoi m'en tenir quand j'attaque un livre et là c'était un peu le saut vers l'inconnu...

L'intrigue est amené par le biais d'histoires que le personnages invente à la demande de sa fille. Et suite à de nombreuses coïncidences en lien avec ces histoires racontées (je ne suis pas très clair mais faut dire que c'est un peu farfelu pour moi aussi), le personnage principal est amené à se poser des questions sur sa vie, sur ce qu'il fait. On le voit donc dans son environnement professionnel qui est peu reluisant mais assez méconnu finalement : celui des abattoirs. La façon donc est montré le milieu est assez glaçante mais intéressante tout de même de voir toute cette cruauté, ce manque d'empathie peut-on dire déjà.
C'est un ouvrage qui même s'il ne m'a pas touché autant que je l'aurais espéré, fait réfléchir, amène à se questionner sur nos pratiques et pour ça je remercie l'auteur, l'illustrateur et l'éditeur qui ont fait un très beau travail.
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