C'est la couverture qui m'a tapée dans l'oeil avant que la quatrième de couverture ne finisse de me convaincre.
J'ai beaucoup aimé le premier tome de Wounded : nous sommes en 1890 et un jeune photographe britannique exilé aux USA doit partir dans l'ouest pour immortaliser la pacification de la ville de Porcupine. Malheureusement des jeunes femmes sont violemment assassinées et les meurtres ressemblent à ceux commis par un certain Jack L'Éventreur.
Le graphisme est superbe : c'est soigné, il y a beaucoup de détails, les personnages sont bien campés et la colorisation est réussie.
L'histoire est classique mais bien menée et elle tient en haleine. La fin - attendue - en forme de cliffhanger donne envie de se jeter sur le tome 2... ce que je vais faire de ce pas !
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Il fallait oser un parallèle entre les meurtres commis par le célèbre tueur en série Jack l'éventreur en 1888 à Whitechapel et ceux commis dans une bourgade du Far-West quelques années plus tard sur fond de révolte indienne. Il est vrai que les thèses les plus farfelus continue de circuler plus d'un siècle après l'énigme non résolue de ces cinq assassinats attribués.
Il est vrai que la folie meurtrière s'est arrêtée brusquement en novembre 1888 avec celui de Mary Jane Kelly, la plus jeune des prostituées. On n'a jamais compris les raisons ce qui laisse la part belle à l'imagination. Dès lors, une fuite sur le nouveau continent apparaît comme plausible. Notons que la police de Scotland Yard fut totalement incapable d'identifier ou de capturer le monstrueux assassin.
J'ai beaucoup moins aimé que la thèse soit reprise du fameux « From Hell » même si les faits sont adaptés à une autre sauce. La présente version nous livre toutefois une surprise assez inattendue comme un retournement de situation finale à la fin du diptyque. Il est vrai que le résumé au dos de la couverture du premier tome en révèle beaucoup trop ce qui gâche l'effet de surprise au lecteur.
Les scènes de visions psychédéliques sont assez réussies. Dans l'ensemble, cela a été une lecture des plus agréables. Il manque le quelque chose qui ferait la grosse différence. Cependant, comme dit, c'est intéressant de voir une nouvelle thèse explicative. Outre l'identité du tueur, on va découvrir les motivations même si au fond, on sait que cela ne tient pas la route.
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Ce récit halluciné mêlant histoire, polar et fantastique continue de bousculer bien des codes narratifs. […] Précis et soigné, le graphisme de ce jeune auteur s’accorde sans difficulté à l’esprit du livre.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
- N'est-ce pas vivifiant et rassurant de voir que l'homme peut dominer toutes ces monstruosités ? Vous verrez... Le génie humain ne tardera pas à commander toute la création !
- Nous avons bien crucifié le fils... pourquoi ne pas voler la place du père ?
Retenez ça Edwards : un bison mort, c'est un indien affamé ! Venez faire vos photos, que le monde se souvienne des vrais héros américains... On vous paie pour ça !
Si je dois convenir d'une chose, c'est que Londres est mal placée pour donner des leçons ! On éventre toujours dans ses rues si j'en crois les journaux !!
La photographie est une brève complicité entre la prévoyance et le hasard.
On fait des cauchemars quand on n'a pas la conscience tranquille...
Dans le 172e épisode du podcast Le bulleur, on vous présente Barcelona, âme noire, que l’on doit au scénario conjoint de Denis Lapière et Gani Jakupi ainsi qu’au dessin de Ruben Pellejero, Martín Pardo et Emmanuel Torrents et qui est édité chez Dupuis sous le label Aire libre. Cette semaine aussi, on revient sur l’actualité de la bande dessinée et des sorties avec :
- La sortie du premier tome sur deux de Sans Francisco 1906 un album baptisé Les trois Judith que l’on doit au scénario de Damien Marie, au dessin de Fabrice Meddour et c’est à retrouver aux éditions Grand angle
- La sortie de l’album Sang neuf que l’on doit à Jean-Christophe Chauzy et aux éditions Casterman
- La sortie de l’album Carcajou que l’on doit au scénario d’ElDiablo, au dessin de Djilian Deroche et c’est édité chez Sarbacane
- La sortie de l’album Vivre libre ou mourir que l’on doit au scénario d’Arnaud Le Gouëfflec, au dessin de Nicolas Moog et c’est publié chez Glénat dans la collection 1000 feuilles
- La sortie de l’album Oh, Lenny que l’on doit à Aurélien Maury et aux éditions Tanibis
- La réédition en intégrale du diptyque Le convoi que l’on doit à Denis Lapière au scénario, Emmanuel Torrents au dessin et c’est publié chez Dupuis dans la collection Aire libre.
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