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EAN : 9791026238997
278 pages
Librinova (13/08/2019)
4.25/5   26 notes
Résumé :
Sébastien a toujours vécu dans l’ombre de sa sœur. Marion est prioritaire, il ne peut rien lui refuser, après tout c’est elle qui est malade. Alors quand elle lui demande de rencontrer ce garçon dont elle est tombée amoureuse pour qu’il se rapproche de lui, Sébastien hésite. Il éprouve des difficultés à créer des liens avec les autres. Et ce n’est pas ce mec si souriant qui va changer les choses. Pourtant, Yannick, grâce à sa bonne humeur et sa persistance parvient ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (17) Voir plus Ajouter une critique
4,25

sur 26 notes
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Quel dommage
Une petite histoire avec beaucoup d'émotions aussi bien joie que peine. Des personnages touchants et émouvants. Mais cette histoire est trop basée sur l'adolescence puis on ce retrouve 12 ans après sans trop savoir ce qu'il c'est passé dans la vie de chacun et au bout de ces 12 années et de c'est retrouvailles on ne sait plus rien.
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Sébastien a dix huit ans, élève de terminale sérieux il pense faire des études de médecine, surtout pour plaire à ses parents, lui, sa passion c'est la musique. Il est renfermé et timide et ignore les filles qui se rapprocheraient bien de lui, son seul ami c'est Loïc, presque son antithèse, un garçon expansif et un peu lourd que tout le monde évite. Sa famille et lui-même donnent toujours la priorité à Marion, sa soeur cadette dont la santé laisse peu d'espoirs. Lorsqu'elle lui demande de se rapprocher de Yannick, un garçon dont elle est amoureuse afin de tâter le terrain, il est réticent, mais comme il ne peut rien refuser à sa soeur il le rencontre en essayant de surmonter ses difficultés à communiquer, mais dès le premier contact les garçons ressentent quelque chose …


À priori rien de vraiment original, des garçons qui éprouvent pour la première fois quelque chose pour quelqu'un de même sexe, l'un studieux, l'autre plutôt sportif et populaire, une famille homophobe qui met son garçon à la rue dans la minute où son homosexualité est découverte, un personnage dont la maladie attendrit les lecteurs … bon des clichés vus et revus.
Mais ici nous évitons les stéréotypes habituels, les lycéens normaux mènent une vie assez normale à Uzès, déjà ça change des autrices situant leurs romans aux USA avec tous les poncifs qui vont avec, Sébastien sait qu'il préfère les garçons mais n'a jamais concrétisé ni révélé son homosexualité et c'est la première fois qu'il éprouve de l'amour pour quelqu'un, Yannick est plutôt populaire et tombeur de ces demoiselles, mais il se rend compte qu'avec Sébastien c'est quelque chose de fort qu'il n'a jamais éprouvé et ça ne lui pose pas de problème. Marion est malade, mais elle reste pétulante et même si sa famille est aux petits soins elle garde le secret sur son état de santé avec ses amis.
Je crois qu'il s'agit d'un premier roman en auto-édition et c'est plutôt réussi, il y a quelques coquilles, mais assez rares, nous avons malheureusement été habitué à bien pire, la lecture est assez agréable et les sujets abordés peuvent intéresser de nombreux lecteurs.


La lecture est assez agréable et facile, ce livre devrait convenir aux adolescents et jeunes adultes amateurs de romances restant en prise avec le réel.
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Peu importeJulie Marini
Comme une envie de douceur, de premier amour …
Sébastien a pris le train pour un dernier au revoir. 12 ans plus tôt, il se souvient …
Il est en terminale. Objectif Bac puis direction Montpellier pour la fac de médecine comme le désire son père. Très introverti, il partage ses journées entre les cours, son pote Loïc, Nirvana, sa guitare et sa soeur Marion. Avec deux ans d'écart, ces deux-là sont fusionnels. Il ne peut rien lui refuser. Comment le pourrait-il ? Ses années sont comptées, sa maladie l'emportera tôt ou tard.
Alors le jour où elle lui demande de rencontrer et « valider » un potentiel petit ami, il accepte. Sauf que le type en question, c'est Yannick. Grand, beau, blond, aimant à filles et déjà pourvu d'une copine, d'ailleurs, il n'apporterait rien de bon à sa petite soeur chérie. Autant dire que, dans la cour du lycée, le contact est assez froid au grand dam de Marion. Mais elle sait qu'elle l'aura à l'usure, un petit tour à sa façon et voilà que Sébastien se voit donner des cours de maths à l'heureux élu.
Il est sympa en fait, ce Yannick, trop sympa … et ces yeux, ce sourire. Oh là ! Stop ! ça n'était pas prévu … et de toute manière, le blondinet aime les filles, non ? Et il est chasse-gardée pour Marion de toute façon. Pour rien au monde, Sébastien ne voudrait briser le coeur de sa soeur.
C'est une histoire très touchante que nous partage l'auteure. Celle de deux amours : l'amour fraternel qui lie Sébastien et Marion, l'amour interdit de Sébastien et Yannick.
Ce flash-back nous emmène dans les années 90, dans le sud de la France avec son lot de références autant en fringues qu'en musique. le grand frère est fan de Nirvana, son rêve est de devenir guitariste professionnel, mais il doit de ranger à la volonté de son paternel. J'ai ressenti cette pression de la réussite et du filer-droit qui vous vrille la tête quand on est ado avec des rêves plein la tête. Sébastien a cependant des choses plus graves à gérer. le thème de la maladie fait partie intégrante de ce roman et nous touche profondément. Réussir à oublier que l'issue approche. Ils sont admirables de courage, surtout à cet âge-là. L'abnégation du grand frère a cependant ses limites car, en même temps qu'il traverse ces moments difficiles, il fait face à une révélation. Découvrir son homos*xualité est un choc autant qu'une délivrance. Dans les petites villes et villages, dans ces années-là, on n'en parlait pas, on gardait ce secret quitte à étouffer. Pas de réseaux sociaux, de groupes de soutien pour s'informer. Mais les sentiments sont plus forts et heureusement. Pendant quelques mois, on suit leurs premiers pas, des petits coeurs plein les yeux …mais des larmes aussi.
Je peux dire sans l'ombre d'un doute que c'est un coup de coeur. L'auteure a réussi à m'émouvoir en rassemblant des thèmes qui me touchent au travers de personnages tellement attachants. Derrière les personnages principaux se cache parfois une pépite et c'est Loïc, le meilleur copain de Sébastien qui remporte la palme. Décalé, jean troué, balourd et persévérant, il réussit à insuffler une bonne dose d'humour et de joie de vivre supplémentaire dans ce roman inoubliable.
… Neverminds
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Je ne suis pas forcément une adepte des romances MM (histoire d'amour entre deux hommes pour les néophytes), je n'ai d'ailleurs lu que deux romans de ce type, mais lorsque Julie Marini m'a proposé de découvrir Peu importe, le résumé m'a totalement convaincue de renouveler l'expérience. Je vous avoue qu'à la base j'avais plutôt un a priori sur ce genre de romance, la peur de ne pas être touchée car je ne saurais pas m'identifier aux personnages peut-être. Toujours est-il que j'ai dévoré et adoré Peu importe.
Le roman de Julie Marini n'est pas une « simple » romance, c'est un récit qui pourrait s'inscrire dans la vie de tous les jours, qui parle d'homophobie, d'acceptation de soi, de sacrifice et aussi de maladie. Il se déroule dans les années 90 où téléphones portables n'étaient pas encore des objets de la vie quotidienne et où les mentalités étaient probablement un peu plus rétrogrades qu'aujourd'hui (quoi que). Je relèverai un point que j'ai trouvé très recherché : les appellations de chapitres ; ceux-ci commencent tous par le titre du roman Peu importe… suivi d'un nom annonçant la couleur.
Le récit se découpe en deux parties : la première, dans les années 90, nous présente la relation de Sébastien et sa soeur, qui s'est construite au fil des ans, un peu au détriment du jeune-homme, puisqu'il a dû composer avec la maladie de sa soeur et le poids que lui ont fait involontairement porter ses parents. Les deux jeunes-gens sont très proches, mais Sébastien cède au moindre caprice de sa soeur et celle-ci sait se montrer égoïste. Leur relation va se montrer mise à mal par l'apparition de Yannick dans leur vie. Julie Marini a parfaitement su retranscrire le déchirement de Sébastien entre sa dévotion à sa soeur et son attirance pour le jeune homme.
La seconde partie, rejoint le prologue et se déroule de nos jours, alors que Sébastien s'apprête à revoir sa famille avec qui il avait plus ou moins coupé les ponts depuis 12 ans. Nous savons donc, dès le départ, qu'un évènement va pousser le jeune adulte qu'il est à partir ; ce que nous ne savons pas, ce sont les circonstance exactes et la ou les personne(s) avec lesquelles il a pu fuir.
L'écriture de l'auteure est très prenante. Plutôt simple, pas de phrases alambiquées ou de grand discours, elle va à l'essentiel. Elle arrive à transmettre les émotions à son lecteur, à travers ses personnages qui sont tellement touchants. J'ai adoré la relation naissante entre Sébastien et Yannick, voir le jeune-homme s'ouvrir petit à petit.
Sébastien est un garçon qui m'a profondément touchée, mal à l'aise en société, il se contente de la compagnie de son meilleur ami de toujours, Loïc, de sa soeur et de la meilleure amie de celle-ci. Sébastien est un fils et frère exemplaire : il aide ses parents dans leur commerce, fait tout pour satisfaire et protéger sa soeur et en plus de cela, il excelle à l'école. Pourtant, un détail cloche : Sébastien ne pense pas aux filles comme tous les garçons de son âge. Loïc est à l'opposé de son meilleur ami, exubérant, un peu lourd sur les bords, du genre à sauter sur tout ce qui bouge, il ne rentre pas non plus dans le moule mais se révèle un ami en or. Quant à Yannick, c'est le personnage qui m'a le plus marqué je pense : plébiscité par toute les filles du lycée, il fait figure de modèle, est avenant, rayonne en apparence. Et pourtant, il jalouse secrètement son frère qui a réussi là où lui a échoué, il ne trouve pas non plus sa place au sein de sa famille car il a l'impression de décevoir son père. Mais Yannick vit la vie comme elle se présente, sans se poser de question, sans chercher à comprendre; simplement prendre le bonheur d'où il vient, se laisser aller aux sentiments qui le saisissent. Il est doux, attentif, compréhensif et l'on ressent son amour pour Sébastien d'une manière très claire. Parfois, je l'ai trouvé même très mur pour son âge.
L'un comme l'autre appréhendent la réaction de leur famille, l'un comme l'autre vont se trouver devant le fait accompli pour une histoire de jalousie, de sentiment de trahison. Si les réactions des parents sont radicalement opposées, elles n'en demeurent pas moins totalement réalistes : l'acceptation, le reniement. Certains mots sont durs, certaines réactions imprévisibles et ô combien appréciables.
Quelques scènes de sexe émaillent le récit, elles sont pleines de douceur et de sentiments, de découverte aussi. le seul petit regret que je pourrais émettre concerne la seconde partie où tout va trop vite. Jusque-là, on avait pris notre temps et tout d'un coup tout s'emballe, on a une impression de manque, de retrouvailles un peu trop rapides.
Peu importe est un très beau roman que je conseillerais sans hésiter.
Lien : https://sawisa.wixsite.com/y..
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Pour commencer, je tiens à remercier l'autrice de m'avoir proposé ce service presse. Il faut dire que je suis tout de suite tombée amoureuse de la couverture, puis le résumé à finir de me séduire. C'est pourquoi, dès que j'ai eu cinq minutes pour moi, j'ai attaqué son roman. Il y a une chose à savoir, c'est que le roman est divisé en deux parties.

Nous débutons le roman dans un prologue avec Sébastien, qui se rend en catastrophe chez sa mère, suite à un appel de cette dernière. En effet, il vient d'apprendre que Marion, sa jeune soeur, ne va vraiment pas bien. Cette dernière est malade depuis enfant, et Sébastien a construit sa vie autour d'elle quand il était plus jeune, et malgré une mésentente avec son père, il retourne auprès d'elle.

Par la suite, nous débutons avec la première partie, ou nous nous retrouvons avec Sébastien l'année de ses 18 ans, c'est-à-dire, 12 ans plus tôt, lorsqu'il doit se rapprocher de Yannick, le garçon dont Marion est amoureuse. Cette tache va être compliquée pour le jeune homme asocial qu'il est, car de un : faire des rencontres et créer des liens ce n'est pas son fort et deux : cet homme lui est franchement antipathique. Populaire, beau gosse, il a tout pour déplaire à Sébastien, qui redoute le pire pour sa soeur. Malheureusement, il ne peu refusé de se rapprocher de lui, car il ne veut pas faire de la peine à sa soeur bien-aimée.
On suit par la même occasion Yannick, dès sa rencontre avec Sébastien. La froideur de ce dernier à son encontre le surprend vraiment, car personne n'a jamais agi ainsi avec lui. Ça l'intrigue donc beaucoup, plus le fait qu'il a les mêmes yeux que Marion, qu'il apprécie énormément, et va donc tout faire pour que Sébastien l'apprécie, qu'importe la nature que prendra leur relation.

Dans la seconde partie, nous retrouvons Sébastien 12 ans plus tard, peu de temps avant le coup de fils. On va le suivre naviguant entre sa soeur, ses parents et Yannick. le tout, en gérant ses émotions dues à sa soeur et à Yannick.

Tout le long du roman, on va suivre l'évolution de leur relation via les yeux des deux garçons, à intervalles réguliers, même si nous sommes plus avec Sébastien que Yannick. C'est un mode que j'affectionne particulièrement, car ça nous permet de cerner avec plus de facilité le caractère des personnages et surtout, comprendre certain de leurs agissements.

Parlons des personnages... Débutons par Marion. Je l'ai littéralement détesté. C'est une femme égoïste, et manipulatrice, profitant de sa maladie pour faire ce qu'elle veux de son frère, sachant que celui-ci culpabilise d'être en bonne santé alors qu'elle non. Elle imposte ses envies et autres à Sébastien, qui, crétin absolu qu'il est, accepte tout.
Sébastien... Je l'ai aimé autant que détester lui aussi. du moins sur une partie du roman. C'est un jeune homme trop gentil. Se sentant coupable d'avoir une santé de fer contrairement à sa petite soeur. Il va construire sa vie autour d'elle, quitte à s'écraser à chaque mauvaise humeur de cette dernière. Ce fait, fait qu'il a une personnalité vraiment atténué. Marion veut quelque chose, il lui donne, qu'importe ce qui lui en coûtera. Ça l'agasse, le met mal à l'aise, mais pas grave, ça soeur sera « malheureuse » s'il refuse. Bref, un bon toutou à sa mémère. Heureusement, il change un peu quand il découvre ses sentiments envers Yannick, ce qui le rend que plus attachant.
Yannick et un personnage que j'ai eu du mal à cerner au premier abord. Je ne comprenais pas son acharnement à ce faire apprécié de Sébastien au début. Par pur ego ? Par attirance envers lui, malgré qu'il ai une petite amie ? Bref, c'était vague. de plus, le peu de passage qu'on avait avec lui, troublait mon avis sur lui. Était-il amoureux ? Car certaine de ses pensées pouvaient porter sur ce sujet. Était-ce juste un défi ? Bref, que de mystère. Mais au fils des pages, je me suis attaché à ce jeune homme plein de vie et pourtant pas si heureux que ça, si on regarde bien. de plus, son amour pour Sébastien est juste magnifique.

Du côté de l'autrice. J'ai beaucoup apprécié sa plume. Fluide et entraînante, elle nous embarque rapidement dans son univers, faisant en sorte de nous pousser à tourner les pages, pour découvrir la suite.

En conclusion ; une très bonne découverte qui frise le coup de coeur pour moi. Frise, car Marion m'a profondément agacée et dégoutté. Les personnages sont attachants, surtout Yannick et l'écriture est belle et fluide. La romance est douce, prend son temps et se termine juste merveilleusement bien . Bref, un très beau MM que je conseille particulièrement.
Lien : https://chabouquine.blogspot..
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Ta grand mère ma parlé hier soir.
Et elle t'a demandé d'avoir une petite discussion avec moi.
A ton âge, j'aurais aimé avoir un vieil homo pour m'expliquer comment ça se passe. Les jeunes, on vous apprend comment faire entre un homme avec une femme, mais jamais entre garçons ou entre filles d'ailleurs.
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J'en ai assez d'espérer. Tu me connais. J'ai toujours eu ce que j'ai voulu, même Yannick en quelque sorte, je te l'arraché. Je veux décider de la fin, je refuse d'attendre la mort de quelqu'un pour avoir un sursis. Je suis heureuse de partir, fini les traitements et la souffrance. Je n'ai plus la force de me battre , j'ai vingt huit ans, vingt huit ans de bataille contre cette maladie, alors que je savais qu'elle serait de toutes les manières, victorieuse.
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Il l’avait fait, il avait embrassé ce garçon.

Enfin !

Il avait goûté les lèvres de Sébastien, et le baiser avait été parfait. Le jeune homme s’était laissé apprivoiser petit à petit, et aujourd’hui il avait senti qu’il pouvait tenter sa chance, qu’il ne le repousserait pas.

Si sa mère n’était pas arrivée à ce moment-là, il aurait continué de le découvrir. Puis Sébastien avait eu l’air paniqué. Il avait alors souhaité le rassurer. Il lui avait dit que c’était une erreur, et l’autre garçon en avait convenu.

Voilà, c’était réglé. Il pouvait passer à autre chose et guérir de cette obsession pour Sébastien. Être attiré par un garçon ne le perturbait pas, il avait toujours admiré les courbes viriles de certains de ses coéquipiers. De plus, il regardait toujours les filles et n’avait pas envie de se poser de questions sur son appartenance à tel ou tel groupe (hétéro ou homo). Après tout, il était jeune et souhaitait profiter de toutes les expériences que la vie avait à lui offrir.
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Lorsqu’il avait commencé en septembre, il épluchait les légumes et les fruits, les lavait, les coupait. Son père lui avait appris une recette puis une autre, lui indiquant les bons gestes.

Sébastien aimait ces instants où il était seul avec ce dernier, même s’il se montrait toujours autoritaire et peu affectueux. Bien sûr, quand Sébastien commettait une erreur, il était grondé, mais quand il réussissait, il était aussi félicité. Ce qui le remplissait de fierté, il espérait depuis longtemps que son père soit un peu plus attentif envers lui.

Marion prenait toute la place. Dès son lever, monsieur Mistral s’occupait d’elle, il reproduisait les gestes que le kinésithérapeute lui avait appris, puis les aérosols. Avant de se coucher, il recommençait les mêmes gestes. Sébastien ne jalousait pas leur relation, non, cela aurait été mesquin. Seulement, il aurait souhaité obtenir sa petite part d’amour paternel.
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Donc tu veux ta jolie petite amie en vitrine, et ton pote avec qui tu t'accordes un petit extra de temps en temps.
Non
Si! Et ce n'est pas juste, ni pour elle ni pour moi.
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