Un régal de lecture :
Parce que si la trame des romans dits « feel-good » emprunte toujours le même chemin narratif, celui-ci ajoute un piment supplémentaire, une expérience extraordinaire : l'invisibilité. Ce n'est pas un simple ressort ou agrément loufoque de l'histoire, il s'agit du thème central du livre : qui sommes-nous si nous sommes invisibles aux yeux de tous ?
Parce que passé les premiers moments de stupeur et de plaisir que provoque cet état d'invisibilité, le héros n'a plus de consistance matérielle, donc n'existe plus. L'obligation d'une introspection devient alors une nécessité pour se connaître enfin car, et c'est l'enseignement de ce livre, nous sommes ce que nous donnons ou partageons avec les autres.
Parce que le ton de
Julien Marion pour traiter des relations humaines, est irrésistible sans jamais tomber dans la caricature. La scène du cambriolage de la Banque de France est une gaffe à la
Pierre Richard et le monde du travail est croqué avec délice, le lecteur en redemande encore…