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Une fois de plus, je me suis laissée tenter par un ouvrage présenté à LGL.
Il faut dire que la présentation donnait envie :
- livre sur un sujet de survie, à savoir « comment survivre à la connerie ? » pas la mienne évidemment, celle de TOUS les AUTRES
- manuel qui se disait pratique, un conseil avait d'ailleurs été donné gracieusement ce jeudi-là, « FUIR et ne pas chercher A DISCUTER avec les con(ne)s ». Ce qui est assez dans mes cordes, je dois le connaître
- humour à gogo (sur cette question, c'est mieux)
- synthétisation analytique de cette vaste question

C'est d'abord un choix de livre que je recommande pour celles et ceux qui voudraient mesurer leur patience en matière de lecture, parce que cet ouvrage donne à lire un texte très érudit de psychologie. Ne cherchez aucun effet de vulgarisation, de synthétisation ou autre action cognitive de ce genre ; les sommités qui y ont participé (car c'est un ouvrage participatif) en ont plein leurs caboches dans des domaines comme : psychologie, économie comportementale, sociologie, philosophie, psychosociologie, psychologie clinique, psychopathologie, psychiatrie, neurosciences, neuropsychologue, neurospychiatre …

Petit jeu de phonologie : vous assemblez deux disciplines et ça en fait une supplémentaire.
Bref … tous ces contributeurs nous apportent des visions forcément complémentaires.

Dommage cependant, que certains articles soient vraiment pénibles à lire, quand d'autres sont passionnants. Mais heureusement, j'en ai beaucoup apprécié comme …
- la typologie des cons (arriéré, beauf, con universel, connerie artificielle, connerie collective, crédule, débile, imbécile, idiot, zinzin, le sot intelligent…)
- la théorie des connards racontée par un philosophe
- connerie et narcissisme, avec la connerie narcissique dans l'univers du travail, narcissisme, connerie et réseaux sociaux …
- les émotions ne rendent pas (toujours) stupides
- les métamorphoses des sottises nationalistes
- connerie et post-vérité
- et bien d'autres

Par contre, ont glissé sur mon esprit :
- le langage de la connerie (sûrement trop subtil pour moi)
- que faire contre les connards ( !!!) ce n'est pas l'ouvrage pour donner des solutions, mais j'ai découvert après cette lecture que les comprendre (dans le sens analytique, pas compassionnel ) c'est déjà EXTREMEMENT utile
- la connerie vue par les enfants
- les mots-clefs (théorie des schémas pragmatiques, raisonnement, et autres notions qui n'intéressent qu'un étudiant en 18ème année de neuropsychologie)

Grande est donc la diversité des formes de bêtise décrite dans Psychologie de la connerie. Si vous n'êtes pas trop c…, et savez compter jusqu'à 6, d'abord bravo, et puis vous observerez qu'il y a plus de chapitres à mon (humble) avis intéressants que cons (c'est la seule critique où on peut utiliser à foison ce petit mot, donc je ne m'en prive pas).

J'ai grâce à eux pu répondre aux questions suivantes qui me taraudaient (parfois) les neurones entre 2 et 4 heures du matin :
- un gentil con peut-il devenir un grand et un vieux con?
- ma collègue fait elle exprès ou pas ?
- « mon » ministre me prend-il pour une conne ?

Evidemment, j'attendais un peu plus de pages humoristiques, sarcastiques… à la Pierre Desproges (mon maître à penser ou presque), Frédéric Dard, ou Jean Yanne. Mais même si ce ne fut pas le cas, (ça veut dire peut-être que Desproges, Dard et Yanne n'étaient pas si cons que ça), j'ai appris beaucoup de choses, ai (pas mal) rigolé et construit une défense (tout personnelle, certes) face aux (plus) cons (que moi).

Et j'ai également appris (mais je m'en doutais un peu) qu'on pouvait à la fois être très intelligent(e) et très con(e).

La présentation du bullshit, des bullshitteurs, et des bullshittés s'est révélée un peu alambiquée, mais comme je ne suis pas plus c…. qu'une autre, en m'accrochant je me suis régalée même sur cette notion très psycho. Allez, je vous guide… ça a un lien avec « la connerie contemporaine », « le narcissisme, l'auto-aveuglement et la prétention ».

En fait, Jean-Claude MARMION et ses petits copains m'ont emmenée très loin, bien plus loin dans le domaine des savoirs, malgré les quelques chapitres qui ne me concernaient pas (j'ai arrêté la fac de psycho-psychiatrie-neuro-philosophie en 15ème année). J'ai grâce à eux appris plein de choses sur mes contemporains, et ceux d'avant, et j'ai pu tester ma patience de lectrice. Elle est grande, très grande.

Une remarque cependant : ce petit livre en raison de son format et de son système d'ouverture (quelle ennuyeuse couverture qui , une fois passées les 70 premières pages, se rabat sur la page qu'on est en train de lire sans qu'on ne lui ait rien demandé) se révèle quand même le plus con que j'ai jamais eu dans mes mains.

Ha … j'oubliais … la mise en page farfelue, les polices d'écriture peu lisibles et les illustrations (Sempé, Dubout … auraient été plus adéquates) d'une subtilité qui m'a totalement échappée se mutualisent pour me laisser penser que le maquettiste, l'imprimeur sont en dessous de l'intelligence qu'on peut attendre dans ce genre de situation.

Où l'on voit que fréquenter des cons (me) rend désagréable, ou con(ne) soi-même, car je n'ai pas l'habitude de critiquer les maquettistes et autres techniciens du livre. Première leçon donc : (bien) choisir ses relations.

Mais, j'avais trop à apprendre, et malgré ces faits avérés, je me suis accrochée, je ne le regrette pas.
D'ailleurs, j'ai décidé qu'il entrerait dans ma valise de secours, en cas de repli sur une île déserte. En souvenir de plein de personnes que j'ai croisées, et de mon attitude dans certaines situations dont je ne suis pas fière.

Sur le même sujet, mais en plus pragmatique, et plus du tout scientifique, je recommande la lecture d'un petit ouvrage (rouge aussi !) qui m'avait touchée il y a quelques années (et que je devrais d'ailleurs relire de temps en temps, ça me ferait du bien en certaines situations ) : F*ck les connards ! Manuel de survie quand quelqu'un vous pourrit la vie (Editions Thierry Souccar)
https://www.babelio.com/livres/Bennett-Fck-les-connards/858148

"Si les cons n'existaient pas, il ne faudrait surtout pas les inventer." (Frédéric Dard)

Lien : http://justelire.fr/psycholo..
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Malgré un titre plutôt humoristique, ce livre est tout à fait sérieux. Des psys, des philosophes sociologues et écrivains, nous livrent leur vision de la connerie humaine. Aussi surprenant que ça peut l'être on peut écrire un livre de plus de 400 pages sur ce sujet et que celui-ci soit instructif. Je conseille de lire ce livre en plusieurs fois pour le rendre plus « digeste ».
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Ouvrage érudit de psychologie évoluant comme toute science-humaine entre croyance et science sans être ni l'une ni l'autre ce qui n'entraîne pas mon adhésion.

Une introduction, en forme d'avertissement, de Jean-François Marmion des plus amusante qui laisse déjà à réfléchir : mais ne serais-je pas con moi-même ? Ne serons-nous pas tous cons, au moins de temps en temps ?

S'égarant de temps en temps dans les descriptions des différentes formes de retard mental ou de troubles psychiques qui ne sont pas le propos de ce livre, différents contributeurs plus ou moins plaisants, plus ou moins scientifiques, décrivent le con qui n'est finalement qu'un terme pour designer une multitude d'individus. Un mot qu'on aura facilement tendance à utiliser pour nommer ceux qui ne sont pas comme nous.

J'ai bien conscience d'être con moi-même, mais outre le fait que l'opus ne nous renseigne finalement que peu sur le sujet, et surtout sans l'humour annoncé, j'ai été rebuté par la connerie affichée par plusieurs contributeurs, sommités dans leurs domaines :

Dénoncer, exemples à l'appui, les attitudes connes de certaines personnes en vue et réputées être des plus intelligentes, n'est ce pas être con ? Car ces comportements ne font que s'inscrire en faux contre des normes dictées par des pairs de la psychologie, cette discipline qui croie comprendre l'intellect humain et dont les certitudes d'aujourd'hui seront moqueries demain. Rire du comportement de quelqu'un parce qu'il est différent du sien, n'est ce pas se montrer particulièrement con ?
Croire aux soucoupes volantes est-il vraiment plus con que de n'y pas croire ?

La connerie, ce décrochement de la norme, n'est-il pas un des modes de fonctionnement de l'homme, traduction d'une de ses faiblesses ou d'une de ses forces. L'homme n'a-t-il pas atteint son stade dans l'évolution à coup de conneries, de pétage de câble et autres stupidités ?
Laissons les cons déconner, moquons-nous d'eux gentiment, car nous aussi prendrons leur tour assurément. Gardons-nous des cons dangereux.

Merci aux auteurs qui nous font sourire et qui finalement, à l'image d'Erasme, nous dressent un éloge de la connerie. Dommage que d'autres, au verbiage pompeux et ....con, aient rendu cette monographie moins plaisante.


C'est finalement l'avertissement de 6 pages de Jean-François Marmion que j'aurais trouvé le plus intéressant dans ce bizarre petit livre dont le format con, petit, épais et désagréable, en fait un bouquin « croque-temps » que je n'aurais pas de mal à oublier.
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Dirigé par Jean Frnçois Marmion, psychologue et rédacteur en chef de la revue Psy, l'ouvrage collectif Psychologie de la connerie regroupe différents scientifiques, psychologues, sociologues pyschiatres du monde entier, de Boris Cyrulnik à Edgard Morin en passant par Tobie Nahtan se propose d'étudier la connerie sous tous ses formes et sonder si celle ci est inhérente à chacun d'entre nous ou peut être évitable et évitée .

Vaste programme s'il en est, n'est ce pas?

De la théorie du complot, aux réseaux sociaux, en passant par Donald Trump, tout l'éventail de la connerie humaine est balayée ici et permet d'étudier le spectre de la connerie particulièrement large car comme le disait Albert Einstein " Il n'existe que deux choses infinies: l'univers et la bétise humaine mais pour l'univers je n'ai pas de certitude absolue."

Chercheurs, universitaires, philosophes, psychologues, écrivains, sociologues sont invités à donner leurs visions de la connerie, et si l'ensemble est d'intérêt et de qualité inégale, en fonction de la spécialité abordée et de la capacité de l'interlocuteur à vulgariser ou non- certains passages sont parfois bien difficiles à appréhender-, ce livre permet de prendre du recul sur la connerie des autres et la sienne aussi.

Les formats des écrits varient, on préfera les interviews aux articles moins digestes, on appréciera particulièrement le passage de François Jost, professeur de communication sur la bétise des réseaux sociaux, un sujet qu'on connait pas mal :o), et qui donne une vision assez édifiante de la connerie.

Une approche sérieuse intelligente, réjouissante et érudite de la bétise, tout le monde y adhère forcément, cons ou moins cons !

Et si on a tendance à dire qu'on ne parle pas aux cons car ca les instruit, on peut écrire sur les cons et s'instruire encore plus sans aucun problème !
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Je vois des cons, partout, surtout quand je me coiffe devant le miroir. Non, je ne pense pas à devenir président, en me rasant. C'est toujours l'autre, et moi qui le pense! ...Quel con!


L'auteur, psychologue, a convié des " co auteurs" dont B.Cyrulnik et E.Morin, à réfléchir sur la Connerie. Y a t il un gène de la connerie? Un gentil con peut il devenir un grand et un vieux con?
Mon petit chef fait il exprès ou non ?
Le président "Mac(r)on" nous prend il pour des cons? C'est un problème de communication paradoxale...


JF Marmion préfère le mot " zinzin" qui est mignon , à celui de connard ou gros con! Les autres mots ( débile, idiot, crétin...) sont des termes médicaux du 19e siècle, passés dans le langage courant...


Le con peut être méchant, et jouir de sa connerie, en persistant dans l'erreur. Car, le con c'est toujours l'autre !
Dans un célèbre test de psychologie, 2/3 de cobayes ( des Cons) acceptent d'électrocuter quelqu'un parce que une blouse blanche le leur a demandé....


Peut on raisonner un con? Surtout pas! Car, vous de viendriez aussi con que lui. "Et si on mettait les cons sur orbitre, je serais chef d'escadrille!" Pardon, Mr Audiard.


Lisez ce livre avant qu'on ne découvre le gène de... l'intelligence. Je suis très con de croire ça. Merci, JF Marmion.
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Le titre est aguicheur et le ton décomplexé, mais on à affaire à une véritable resource sur les cons.

Il y a dans les écrits scientifiques un certain verbiage prétentieux quant il s'agit d'aborder des thèmes liés à la sociologie ou la psychanalyse.
Heureusement cet ouvrage se présente sous la forme d'une interview, c'est bien plus digeste et agréable à lire et les intervenants jouent le jeu du livre scientifique grand public.

A mon sens sa première qualité réside dans la diversité de ses écrivains qui constituent à eux tous une vision singulière de la connerie, second avantage, ils ont tous écrit des livres.

La connerie est vaste : théorie du complot, post-verité, ère du numérique, téléréalité et politique seront par exemple abordés.

Pour finir j'ai appris que j'étais con !
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Bon, ben va falloir éviter de passer pour un con dans ma critique.
Jean-François Marmion qui n'est pas la moitié d'un con a rassemblé de nombreux articles, interviews sur la connerie. Chacun des scientifiques et pas des moindres (Boris Cyrulnik, Edgar Morin ou Tobie Nathan pour ne citer qu'eux) apporte sa pierre à l'édifice, ce qui nous permet de considérer la connerie dans son ensemble et de prendre le recul nécessaire pour l'appréhender intelligemment chez les autres comme chez soi. Et ce n'est pas une mince affaire tant elle envahit tous les secteurs de notre vie (consommation, études, médias, travail, santé, réseaux sociaux, théories du complot) ainsi que tous les âges (un passage savoureux sur les conneries de l'adolescence entre autres).
Le problème avec les cons, c'est qu'ils ne savent pas qu'ils le sont, c'est bien là leur problème mais cela devient le nôtre car le con n'est pas perturbé par sa connerie et c'est donc à nous de ramer, non pas pour le ramener à la raison, c'est peine perdue, mais pour limiter les dégâts sur l'entourage.
J'ai beaucoup appris sur les cons intelligents, en effet, propager des conneries nécessite de réelles ressources cognitives mais pas nécessairement mobilisées à bon escient.
Albert Ellis nous amène une réflexion intéressante sur l'acceptation inconditionnelle de soi, avec sa dose de connerie donc !
Pour finir et pour rigoler un peu, il a été reproché à Donald Trump de se comporter comme un enfant de 4 ans et l'auteur de souligner que c'est très désobligeant pour les enfants de 4 ans !
Et retenez cette formule, la pire bêtise, c'est de se croire intelligent et juger de la connerie des autres supposerait qu'on est soi-même dénué de toute connerie donc son usage doit inciter à l'auto-examen préalable.
J'arrête-là mes conneries, bien le bonsoir M'sieurs dames.
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Le titre de l'ouvrage peut induire en erreur. Par exemple « Épistémologie de sophismes et de paralogismes » séduirait peut-être davantage de lecteurs, mais ce n'est pas sûr, car il est bien possible — comme le dit un des auteurs de ce remarquable recueil de trente-deux textes — qu'il est avantageux de choisir un titre qui verse dans l'extrême.
La plupart des auteurs adhèrent à la conception de Harry Frankfurt (prof. U. Princeton) Frankfurt : le « bullshit » consiste à user de mots sans se soucier de savoir si ce qu'on dit est vrai ou faux. Ce n'est pas le mensonge, qui lui se réfère à la réalité pour la travestir volontairement. le « bullshitter » est indifférent à la vérité, il parle comme s'il disait quelque chose d'important alors qu'il ne transmet rien de consistant. Des auditeurs ont le réflexe de chercher le sens de son bavardage de « bel esprit » et deviennent ainsi ses complices. On peut s'étonner que Lacan ne soit ici évoqué qu'une seule fois dans l'ouvrage, très brièvement. Ewa Drozda rapporte qu'il disait, peu d'années avant sa mort : « la psychanalyse est un remède contre l'ignorance ; elle est sans effet sur la connerie ». Je fournis ici une citation un peu plus longue car elle en dit long sur la limite du pouvoir de la psychanalyse : « Comme il y en a beaucoup, le plus grand nombre, qui n'ont pas assisté à mes premiers séminaires, je me permettrai de rappeler ceci que, dans mes toutes premières adresses à ce que je dois bien appeler mon public, j'ai averti que la psychanalyse est un remède contre l'ignorance ; elle est sans effet sur la connerie. C'est véritablement là quelque chose de fondamental. Nous n'apportons nulle sagesse ; nous n'avons rien à révéler. C'est à nous en tant qu'analyste qu'il se révèle quelque chose, quelque chose qui a ses limites. Et la limite qu'impose la connerie, comme je viens de le dire, nous ne la franchirons pas » (Lettre de l'École Freudienne, 1975, n° 15, p. 235).

Lien : https://moodleucl.uclouvain...
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Quelques précautions en préambule !
Si l'achat est pour vous-même, ne gardez pas forcément la tête baissée à la caisse, porteur d'un Stetson et de lunettes noires. Dites-vous que vous intéresser à ce sujet universel démontre déjà que vous êtes curieux et donc pas un vrai con.
Si c'est pour offrir, éviter un bénéficiaire susceptible ou trop lucide sur son propre cas ! En revanche s'il n'est pas si con que ça, il appréciera ce signe d'amitié, preuve d'affection et d'humour.
Enfin, ne vous méprenez pas. Ce n'est pas du tout un billet d'humour style Frédéric Dard, Pierre Desproges ou Jean Yanne, qui furent des exégètes sur le sujet.
Bref c'est un livre sérieux, sur un sujet grave car il mène le monde, une compilation de brillants neurologues et psy…chiatres, ~chologues, ~sociologues, ~thérapeutes, d'éminents philosophes, professeurs, écrivains. On se trouve donc à un niveau quelque peu supérieur au niveau moyen d'une soirée parisienne, d'un apéritif au Café des Sports ou d'une réunion de députés (ou de sénateurs).
Ces nombreux contributeurs (une trentaine) abordent donc le sujet, soit dans des articles, soit dans des interviews (meilleurs), sous des angles divers et donc plus riches. Mais hélas le niveau m'a sembée inégal, les approches étant parfois scientifiques, parfois fantaisistes, les énoncés parfois clairs et solides, parfois prétentieux et pompeux, dans tous les cas, sans l'humour qui fait paraître plus intelligent.
En conclusion un livre un peu rébarbatif mais qui a l'immense mérite de susciter la réflexion sur ce sujet et sur soi-même par rapport au sujet… Ça ne peut jamais faire de mal dans notre monde où la vitesse en tout domaine sclérose la réflexion et par conséquent ajoute de la connerie à la connerie.
Petit détail pratique très agaçant : la mise en page farfelue, les polices peu lisibles laissent à penser que l'imprimeur n'est pas dans la moyenne.
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Bien sûr, les cons ce sont les autres !
Et bien non, nous sommes tous cons à une certaine échelle.
Cet essai permet de vous reconnaitre parmi les cons.
Bien sûr, il y a les totalement cons, les sinistres cons, les cons compulsifs, les cons congénitaux... mais aussi vous !
Bin oui, comme disait Audiard "On est toujours le con de quelqu'un".
Loin de fuir cette réalité, autant l'affronter.
Reconnaître sa (ou ses) connerie(s), c'est déjà progresser, non ?
Et augmenter son humilité est une preuve de sagesse voire d'intelligence.
Tu es con ! Oui moi aussi ;-)
Livresquement et humainement votre,
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