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3,8

sur 200 notes
une immersion totale dans la nature pour la parcourir, l'aimer, l'affronter et se trouver. Sarah Marquis est une femme humble et divine !
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Sarah Marquis est une aventurière et grande marcheuse suisse, qui, si l'on cumule tous ses kilomètres parcourus, a déjà fait une fois le tour de la Terre à pied ! Épatant, non ?

Je viens de lire Instincts, où elle revient sur ces 3 mois passés seule à pied, en survie, dans l'ouest sauvage australien. Elle nous relate avec passion son aventure dans le bush et nous partage ses sensations (de faim, de soif, de fatigue, mais aussi de plénitude et d'appartenance à la nature). On vit donc un peu de son aventure par procuration, au milieu des crocodiles, des serpents et des kangourous.

Mais ce qui m'a le plus interpellé ce sont les enseignements qu'elle en retire. C'est un livre plein de sagesse, de bonté, d'altruisme, de respect envers la nature et d'humilité ! Ses 14000km parcourus lui ont permis de se dépasser, de se connecter avec la Terre, de se connaître au plus profond d'elle-même, de se sentir en vie. La lecture de cette expérience ne m'a pas laissée pas indifférente... Ce livre est un vrai coup de coeur ! Bien que je ne sois ni aventurière, ni sportive, tout ce qui y est évoqué m'a particulièrement touché.
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Je découvre cette femme à travers son voyage au coeur de l'ouest (sauvage !) australien. J'alterne les Wooow et les Haaaan, j'écarquille les yeux autant que j'ouvre la bouche d'étonnement, impressionnée, fascinée, estomaquée.

Dans Instincts, elle raconte sa dernière expédition : 3 mois en survie (comprendre sans nourriture dans son sac à dos) au coeur de l'Australie sauvage (pas de route, elle est déposée en hélicoptère !), c'est à dire : juste la nature et ses habitants. Les crocodiles, taureaux sauvages, serpents, araignées et j'en passe… Elle dort donc dehors, dans une tente en toile, dans l'obscurité complète, avec cette faune et sa flore, pas toujours bienveillante. Tout en avançant sur son tracé de jour, sous le soleil (40°), avec son sac à dos (32kg) en cherchant de la nourriture et de l'eau, dans une zone en période de sécheresse. OKLM.

Le danger, la faim, la soif. Ses sens sont en alerte, son instinct prend le dessus, l'animalité resurgit. Et plus j'avance dans son récit, plus je me sens bien, au chaud, sur mon canapé, avec un toit au-dessus de la tête et à manger comme à boire.

J'ai aimé son audace, sa bravoure, sa sincérité. Des difficultés, elle en rencontre beaucoup et elle n'est pas toujours zen. Elle est parfois énervée, impatiente, pleine de préjugés, désemparée… et elle le dit. Pfiou, cette femme est donc humaine ! J'ai été aussi abasourdie par les risques qu'elle prend parfois, la gestion de ses priorités et la préparation « à l'arrache » avec laquelle elle est partie sur sa route (vous découvrirez pourquoi).

J'ai aimé sa gratitude, sa philosophie de vie, cette force qui la pousse « loin, très loin de [sa] zone de confort ». Déconnecter pour se reconnecter. À la nature, à soi, aux autres.

J'ai aussi beaucoup appris sur sa façon de survivre : pêche, stockage, connaissance… et découverte des plantes ! Elle partage, par exemple, le protocole à suivre avant de manger un aliment inconnu… Protocole qu'elle ne respecte pas toujours ! Ah Sarah ! Tu m'as donné des sueurs froides…

Le parcours, la personne, l'expérience sont hautement inspirants et amènent à se poser des questions sur la vie, son sens, sur notre société, sur le lâcher prise et l'importance, parfois, de se laisser porter là où les évènements nous mènent, sur cette Nature qui nous entoure et nous a créée.

[La suite sur le blog]
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Sarah Marquis nous invite à vivre avec elle, dans ses pas, son expédition dans le "bush" australien. Elle se place dans un contexte de survie, poussant son corps et son mental à ses limites : des heures de marche éprouvantes, le danger lié aux terrains foulés (chutes de pierre, crocodiles, serpents,...), la soif,... mais surtout la faim. En effet, la sensation de faim incommensurable semble être l'épreuve la plus difficile à surmonter, physiquement et psychiquement. A cela vient contrebalancer la communion avec la nature : sa beauté, ce qu'elle nous offre (nourriture, eau, ombre,...), le rappel à nos racines. On sent l'immense respect qu'a Sarah Marquis pour la Terre. Elle nous explique d'ailleurs dans un chapitre que cela remonte à loin : cet amour pour la nature est gravé en elle depuis sa plus tendre enfance. C'est ce qui m'a plu dans ce livre, en plus de toutes les connaissances qu'elle nous transmet (sur la faune et la flore dans laquelle elle évolue).
J'ai moins aimé l'aspect "performance" lié à la survie, sans doute car il m'est difficile d'appréhender l'idée de mettre son corps en souffrance pour le challenge. Mais cela est affaire de perception !
J'ai également eu du mal à accrocher avec le style de l'écriture. Cependant, je salue l'esprit d'aventurière de cette sacrée dame qu'est Sarah Marquis ! Comme elle l'écrit : Merci merci !
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Un roman initiatique qui permet à l'auteure de partager ses connaissances durement acquises au fil de ses voyages. Une plongée au coeur de la vie, à la base des aptitudes humaines.
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