Oeuvre formidable, avec sa couverture cartonnée "à reflets" avec illustration de couverture aux couleurs vives (rouge écarlate, orange et vert bouteille): attirant aussitôt l'oeil du gosse que je fus... (car je rêvais alors de pouvoir acquérir cet album : chose faite près de 47 ans plus tard !) : le brave Alix tient la main à la jeune Lydia Octavia dans les pièges de la nécropole étrusque de Tarquini pendant qu'une gisante de pierre, au sourire énigmatique, les regardent passer - eux et leur existence fugitive - depuis le refuge et la profondeur de son sommeil éternel...
Les Molochistes — secte proprement infernale — squattent impunément les nécropoles d'Etrurie... font régner la terreur en y incendiant les fermes isolées, "offrant" en pâture — en les brûlant vifs — des mômes ligotés et aveuglés par une couverture noire : simple "offrande" à leur sinistre Bââl-Moloch, divinité cornue belzébuthienne... et au final, cette bande de "ratés" (ratés de la simple humanité), du genre sournois et surarmés, menacent Rome (toujours si faible...).
Avec quelques alliés, Alix vaincra tous ces sinistres imbéciles !!!
...et triomphera donc - peu à peu - de la connerie "djihadiste" de ces temps dits "de ténèbres" : simplement par l'affirmation — DANS LES ACTES — de quelques solides valeurs humaines : souci de l'autre jusqu'à la compassion, esprit d'entraide, courage — sans parler de cette capacité à savoir rester confiant, constructif et rationnel (en toute circonstance)...
Ai d'ailleurs repensé au (formidable) film américain "Vol 93", si près de la réalité du drame : unis dans l'épreuve, les passagers d'un 4ème avion de ligne détourné finiront par venir à bout de la barbarie psychiatrique de "leurs" 4 crétins de pirates de l'air, "robots de la Mort" téléguidés par ce c...n de Ben Laden !... Hélas, comme on le sait, tous les protagonistes mourront indistinctement au cours d'un "crash" : le quatrième et dernier de ce 11 septembre 2001...
Immortalité de l'imbécillité humaine : les chants liturgiques au "Moloch" des adeptes de Bââl dans "Alix" nous font furieusement penser au sinistre cri "Allâh ou aqbar ! " (faux ! car Dieu est tellement PETIT avec eux...) proféré par tant d'imbéciles au cerveau lavé (jusqu'au fameux "blanc Bonux" ?) : oui, anonné juste au "prestigieux" moment de "se faire sauter", tout bardés de leurs certitudes débiles type "80 Houris ou Vierges du Paradis", ceints du pesant chapelet de leurs ceintures d'explosifs... Tout ça pour se transformer — et nous transformer avec eux — en chair à pâtée, au final... Quels crétins !!! Feraient mieux de se fabriquer une libido plus épanouie, ou, tout au moins, de nous faire le plaisir de bien vouloir quitter leur (sinistre et bien triste) monde mental plutôt tout seuls...
Revenir donc aux sources d'un des héros-phare du "Journal de Tintin", "hebdomadaire pour les jeunes de 7 à 77 ans"... (qu'on achetait tous les jeudis puis mercredis : ben, toute ma jeunesse !!!).
Bref, une de ses plus fascinantes aventures...
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Un puissant et captivant épisode des aventures d'Alix.
L'un de ceux que je relis toujours avec plaisir et curiosité renouvelée.
Une certaine chronique, par moment, de la vie dans les campagnes de la Rome antique.
... Avec, pour accompagner Alix, un certain Octave qui fera parler de lui.
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Alix nous emporte avec lui dans une grande aventure. Des adorateurs cagoulés du Moloch sèment la terreur dans les campagnes, détruisent les fermes et brûlent les enfants. L'intrigue se tient, il y a du rythme, du suspense et de l'action, on ne s'ennuie pas un seul instant. Mon tome préféré depuis le début de la série.
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Cette huitième aventure d'Alix a de grandes ressemblances avec la précédente "Le dernier Spartiate". Dans les deux albums, le leader d'un peuple disparu veut le faire renaître et anéantir l'empire romain. Ici, c'est Brutus, le descendant des Tarquins, les rois des Étrusques ; précédemment, c'était la reine Adréa descendante des Spartiates. Là où elle avait déjà bâti une nouvelle Sparte grâce à des troupeaux d'esclaves, Brutus, lui, veut conquérir Tarquini, le berceau des Étrusque, par la terreur en imposant un culte sanglant basé sur les sacrifices d'enfants au dieu Moloch-Baal. Une autre similitude est la présence d'un personnage féminin important dans une série oû tous les personnages principaux sont masculins. Dans "Le tombeau Étrusque", c'est Lidia, soeur du futur empereur Octave, pour laquelle Alix prend tous les risques pour la soutirer des griffes des Molochistes et de Brutus qui veut en faire sa reine.
Dans l'ensemble, un album presque aussi bon que le précédent avec une petite dimension horrifique dûe aux sacrifices humains. En prime, nous avons droit à un cours d'histoire sur la religion de Moloch-Baal.
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Alix est une série trépidante et intrigante. Je la conseille à tout ceux qui aime l'histoire.
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