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Pendant la guerre civile entre César et Pompée, Alix escorte Octave, le neveu de Jules César, prés de Tarquini, où il doit rejoindre sa soeur. La région est sous l'emprise d'un groupe d'hommes cagoulés et en aubes rouges, d'une rare violence, adorant Baal Moloch. Leur culte les conduit à enlever les enfants de leurs ennemis pour les immoler à leur divinité.
Alix va devoir contrecarrer les plans de leur chef, Brutus Tarquini, qui, en descendant des Étrusques, veut profiter de la confusion ambiante pour recréer à son profit le royaume des Étrusques.

Ce tome d'Alix est assez sombre : la civilisation romaine tremble sur ses bases, le préfet local est un bon à rien adipeux, la violence des adeptes du dieu Baal-Moloch est effrayante, et le sort des enfants enlevés fait froid dans le dos. Jacques Martin utilise l'une des pages de l'album pour éclairer le lecteur sur l'origine de ce dieu, sa présence dans le monde phénicien et à Carthage. Pour le reste l'intrigue est du grand classique dans cette série : un des « héros » se fait enlever, Alix va la sauver, ils sont quasiment repris et on recommence jusqu'au dénouement final dans le « tombeau étrusque » du titre.
Relu en ces temps de confinement, cet album n'apporte pas franchement la détente attendue.
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Oeuvre formidable, avec sa couverture cartonnée "à reflets" avec illustration de couverture aux couleurs vives (rouge écarlate, orange et vert bouteille): attirant aussitôt l'oeil du gosse que je fus... (car je rêvais alors de pouvoir acquérir cet album : chose faite près de 47 ans plus tard !) : le brave Alix tient la main à la jeune Lydia Octavia dans les pièges de la nécropole étrusque de Tarquini pendant qu'une gisante de pierre, au sourire énigmatique, les regardent passer - eux et leur existence fugitive - depuis le refuge et la profondeur de son sommeil éternel...

Les Molochistes — secte proprement infernale — squattent impunément les nécropoles d'Etrurie... font régner la terreur en y incendiant les fermes isolées, "offrant" en pâture — en les brûlant vifs — des mômes ligotés et aveuglés par une couverture noire : simple "offrande" à leur sinistre Bââl-Moloch, divinité cornue belzébuthienne... et au final, cette bande de "ratés" (ratés de la simple humanité), du genre sournois et surarmés, menacent Rome (toujours si faible...).

Avec quelques alliés, Alix vaincra tous ces sinistres imbéciles !!!

...et triomphera donc - peu à peu - de la connerie "djihadiste" de ces temps dits "de ténèbres" : simplement par l'affirmation — DANS LES ACTES — de quelques solides valeurs humaines : souci de l'autre jusqu'à la compassion, esprit d'entraide, courage — sans parler de cette capacité à savoir rester confiant, constructif et rationnel (en toute circonstance)...

Ai d'ailleurs repensé au (formidable) film américain "Vol 93", si près de la réalité du drame : unis dans l'épreuve, les passagers d'un 4ème avion de ligne détourné finiront par venir à bout de la barbarie psychiatrique de "leurs" 4 crétins de pirates de l'air, "robots de la Mort" téléguidés par ce c...n de Ben Laden !... Hélas, comme on le sait, tous les protagonistes mourront indistinctement au cours d'un "crash" : le quatrième et dernier de ce 11 septembre 2001...

Immortalité de l'imbécillité humaine : les chants liturgiques au "Moloch" des adeptes de Bââl dans "Alix" nous font furieusement penser au sinistre cri "Allâh ou aqbar ! " (faux ! car Dieu est tellement PETIT avec eux...) proféré par tant d'imbéciles au cerveau lavé (jusqu'au fameux "blanc Bonux" ?) : oui, anonné juste au "prestigieux" moment de "se faire sauter", tout bardés de leurs certitudes débiles type "80 Houris ou Vierges du Paradis", ceints du pesant chapelet de leurs ceintures d'explosifs... Tout ça pour se transformer — et nous transformer avec eux — en chair à pâtée, au final... Quels crétins !!! Feraient mieux de se fabriquer une libido plus épanouie, ou, tout au moins, de nous faire le plaisir de bien vouloir quitter leur (sinistre et bien triste) monde mental plutôt tout seuls...

Revenir donc aux sources d'un des héros-phare du "Journal de Tintin", "hebdomadaire pour les jeunes de 7 à 77 ans"... (qu'on achetait tous les jeudis puis mercredis : ben, toute ma jeunesse !!!).

Bref, une de ses plus fascinantes aventures...
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Huitième aventure d'Alix qui, en compagnie d'Enak et d'Octave ( le neveu De César) va avoir affaire à une secte assez sanguinaire : les adorateurs de Moloch-Baal. Une fois n'est pas coutume, comme dans l'album précédent, il y a un personnage féminin : il s'agit de Lidia, la soeur de Octave.
Une fois de plus les dessins de Jacques Martin permettent de restituer avec brio cette période de l'antiquité. On en apprend aussi un peu plus sur les étrusques, une peuplade que je ne connaissais que de nom.
Cette aventure va une fois de plus permettre à Alix de montrer l'étendue de ses talents car ce jeune homme est parfait il faut le dire...:-). C'est un peu agaçant par moments, mais il faut replacer cette bande -dessinée dans son contexte ! Après tout elle près de cinquante ans ....
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Un puissant et captivant épisode des aventures d'Alix.
L'un de ceux que je relis toujours avec plaisir et curiosité renouvelée.
Une certaine chronique, par moment, de la vie dans les campagnes de la Rome antique.
... Avec, pour accompagner Alix, un certain Octave qui fera parler de lui.
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Alix nous emporte avec lui dans une grande aventure. Des adorateurs cagoulés du Moloch sèment la terreur dans les campagnes, détruisent les fermes et brûlent les enfants. L'intrigue se tient, il y a du rythme, du suspense et de l'action, on ne s'ennuie pas un seul instant. Mon tome préféré depuis le début de la série.
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Cet album des aventures d'Alix nous plonge dans l'univers des étrusques, ou tout au moins de l'Etrurie sous occupation romaine. On se demande au début ce que vient faire Moloch Baal dans cette histoire dans laquelle il est quelque peu dépaysé, mais il fallait bien à l'auteur travailler sur l'altérité y compris religieuse des molochistes pour exprimer la peur qu'ils peuvent inspirer aux étrusques. Un parti pro-étrusque tel que celui dépeint dans l'album aurait cependant certainement refuse cette religion étrangère à leurs pères. Qu'importe, le détour par les relations avec les carthaginois permet de faire le petit tour de passe passe et de poursuivre sur la lancée.
Les dessins des oeuvres dans le tombeau font par contre très étrusque du point de vue de l'esthétique. L'histoire elle même fort intéressante.
Enfin, on croise un personnage Vésius Pollio, gouverneuer de Tarquini, inspiré du Védius Pollion évoqué par Pline l'Ancien et Sénèque : cet ami de l'Empereur Auguste qui avait l'habitude de jeter un esclave à ses murènes avant de les servir à manger à ses convives.
C'est un très bon épisode des aventures d'Alix.
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Cette huitième aventure d'Alix a de grandes ressemblances avec la précédente "Le dernier Spartiate". Dans les deux albums, le leader d'un peuple disparu veut le faire renaître et anéantir l'empire romain. Ici, c'est Brutus, le descendant des Tarquins, les rois des Étrusques ; précédemment, c'était la reine Adréa descendante des Spartiates. Là où elle avait déjà bâti une nouvelle Sparte grâce à des troupeaux d'esclaves, Brutus, lui, veut conquérir Tarquini, le berceau des Étrusque, par la terreur en imposant un culte sanglant basé sur les sacrifices d'enfants au dieu Moloch-Baal. Une autre similitude est la présence d'un personnage féminin important dans une série oû tous les personnages principaux sont masculins. Dans "Le tombeau Étrusque", c'est Lidia, soeur du futur empereur Octave, pour laquelle Alix prend tous les risques pour la soutirer des griffes des Molochistes et de Brutus qui veut en faire sa reine.
Dans l'ensemble, un album presque aussi bon que le précédent avec une petite dimension horrifique dûe aux sacrifices humains. En prime, nous avons droit à un cours d'histoire sur la religion de Moloch-Baal.
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Les Alix, j'en ai lu plein quand j'étais petit. À l'époque, je croyais que le Jacques Martin qui dessinait et scénarisait la série était le même gars qui présentait L'École des Fans. Quelle idée de porter le même nom et le même prénom... Je sais pas, mais portez des numéros, comme les Louis de l'histoire de France. Eux, on les confond pas, alors qu'ils s'appellent tous Louis.
Alix, j'aime bien, parce que la série est très bien documentée. Rien que pour voir des légionnaires romains en cotte de mailles plutôt qu'avec l'armure à bandes anachronique popularisée dans Astérix, déjà, ça vaut le coup. Ambiance, dessin, informations historiques, le travail de recherches et de rendu atteint un niveau inégalée d'exactitude. Les erreurs sont rarissimes et ne concernent jamais que des détails qui ne gênent en rien la lecture (genre une colonne qui s'est trompée de style architectural, à l'arrière-plan, paumée dans le décor, y a pas de quoi crier au scandale). Au-delà de sa précision documentaire, la série fait la part belle à l'aventure et à l'exotisme. Une belle plongée dans le monde romain, quand la République vit ses dernières heures.

Dans le tombeau étrusque, Alix est aux prises avec une bande de fanatiques religieux adorateurs du dieu Moloch, qui profitent de la guerre civile pour se livrer aux pires fantaisies à base de sacrifices humains. S'ajoute un complot pour restaurer la puissance étrusque et la royauté, alors que les deux sont passées de mode depuis quelques siècles déjà.
Lien : https://unkapart.fr/critique..
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Alix est une série trépidante et intrigante. Je la conseille à tout ceux qui aime l'histoire.
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Alix, Enak et Octave croisent la route d'un groupuscule d'adorateurs du Dieu Moloch. Une religion d'un autre temps qui sacrifie notamment des enfants. Encore une fois, Alix va devoir se surpasser pour mettre fin à cet horrible culte…
Le récit est encore une fois très prenant, sans temps mort et plein de rebondissements. Il y a encore quelques facilités scénaristiques mais c'est toujours des histoires passionnantes que vit Alix.
Jacques Martin distille quelques infos historiques (notamment sur le culte de Moloch), quelques clins d'oeil au destin (d'Octave en l'occurrence) et joue sur une intrigue plein de suspense.
Pour moi, un des meilleurs épisodes d'Alix jusque là.
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