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Alix tome 8 sur 41
EAN : 9782203312050
64 pages
Casterman (04/05/1993)
4.04/5   93 notes
Résumé :
Dormant à la belle étoile, Alix, Enak et le jeune Octave, neveu de Jules César, sont soudain alertés par des cavaliers masqués qui attaquent une grosse exploitation campagnarde. Ligoté à un poteau pour être livré aux flammes du dieu Baal-Moloch, un enfant est sauvé par leur intervention .
C’est Brutus qui conspire avec le préfet de Tarquini. Ils ont recréé une société secrète d'adeptes de Baal, dieu sanglant qui demande feu et sang. Alix et ses compagnons, en... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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Oeuvre formidable, avec sa couverture cartonnée "à reflets" avec illustration de couverture aux couleurs vives (rouge écarlate, orange et vert bouteille): attirant aussitôt l'oeil du gosse que je fus... (car je rêvais alors de pouvoir acquérir cet album : chose faite près de 47 ans plus tard !) : le brave Alix tient la main à la jeune Lydia Octavia dans les pièges de la nécropole étrusque de Tarquini pendant qu'une gisante de pierre, au sourire énigmatique, les regardent passer - eux et leur existence fugitive - depuis le refuge et la profondeur de son sommeil éternel...

Les Molochistes — secte proprement infernale — squattent impunément les nécropoles d'Etrurie... font régner la terreur en y incendiant les fermes isolées, "offrant" en pâture — en les brûlant vifs — des mômes ligotés et aveuglés par une couverture noire : simple "offrande" à leur sinistre Bââl-Moloch, divinité cornue belzébuthienne... et au final, cette bande de "ratés" (ratés de la simple humanité), du genre sournois et surarmés, menacent Rome (toujours si faible...).

Avec quelques alliés, Alix vaincra tous ces sinistres imbéciles !!!

...et triomphera donc - peu à peu - de la connerie "djihadiste" de ces temps dits "de ténèbres" : simplement par l'affirmation — DANS LES ACTES — de quelques solides valeurs humaines : souci de l'autre jusqu'à la compassion, esprit d'entraide, courage — sans parler de cette capacité à savoir rester confiant, constructif et rationnel (en toute circonstance)...

Ai d'ailleurs repensé au (formidable) film américain "Vol 93", si près de la réalité du drame : unis dans l'épreuve, les passagers d'un 4ème avion de ligne détourné finiront par venir à bout de la barbarie psychiatrique de "leurs" 4 crétins de pirates de l'air, "robots de la Mort" téléguidés par ce c...n de Ben Laden !... Hélas, comme on le sait, tous les protagonistes mourront indistinctement au cours d'un "crash" : le quatrième et dernier de ce 11 septembre 2001...

Immortalité de l'imbécillité humaine : les chants liturgiques au "Moloch" des adeptes de Bââl dans "Alix" nous font furieusement penser au sinistre cri "Allâh ou aqbar ! " (faux ! car Dieu est tellement PETIT avec eux...) proféré par tant d'imbéciles au cerveau lavé (jusqu'au fameux "blanc Bonux" ?) : oui, anonné juste au "prestigieux" moment de "se faire sauter", tout bardés de leurs certitudes débiles type "80 Houris ou Vierges du Paradis", ceints du pesant chapelet de leurs ceintures d'explosifs... Tout ça pour se transformer — et nous transformer avec eux — en chair à pâtée, au final... Quels crétins !!! Feraient mieux de se fabriquer une libido plus épanouie, ou, tout au moins, de nous faire le plaisir de bien vouloir quitter leur (sinistre et bien triste) monde mental plutôt tout seuls...

Revenir donc aux sources d'un des héros-phare du "Journal de Tintin", "hebdomadaire pour les jeunes de 7 à 77 ans"... (qu'on achetait tous les jeudis puis mercredis : ben, toute ma jeunesse !!!).

Bref, une de ses plus fascinantes aventures...
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Pendant la guerre civile entre César et Pompée, Alix escorte Octave, le neveu de Jules César, prés de Tarquini, où il doit rejoindre sa soeur. La région est sous l'emprise d'un groupe d'hommes cagoulés et en aubes rouges, d'une rare violence, adorant Baal Moloch. Leur culte les conduit à enlever les enfants de leurs ennemis pour les immoler à leur divinité.
Alix va devoir contrecarrer les plans de leur chef, Brutus Tarquini, qui, en descendant des Étrusques, veut profiter de la confusion ambiante pour recréer à son profit le royaume des Étrusques.

Ce tome d'Alix est assez sombre : la civilisation romaine tremble sur ses bases, le préfet local est un bon à rien adipeux, la violence des adeptes du dieu Baal-Moloch est effrayante, et le sort des enfants enlevés fait froid dans le dos. Jacques Martin utilise l'une des pages de l'album pour éclairer le lecteur sur l'origine de ce dieu, sa présence dans le monde phénicien et à Carthage. Pour le reste l'intrigue est du grand classique dans cette série : un des « héros » se fait enlever, Alix va la sauver, ils sont quasiment repris et on recommence jusqu'au dénouement final dans le « tombeau étrusque » du titre.
Relu en ces temps de confinement, cet album n'apporte pas franchement la détente attendue.
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Huitième aventure d'Alix qui, en compagnie d'Enak et d'Octave ( le neveu De César) va avoir affaire à une secte assez sanguinaire : les adorateurs de Moloch-Baal. Une fois n'est pas coutume, comme dans l'album précédent, il y a un personnage féminin : il s'agit de Lidia, la soeur de Octave.
Une fois de plus les dessins de Jacques Martin permettent de restituer avec brio cette période de l'antiquité. On en apprend aussi un peu plus sur les étrusques, une peuplade que je ne connaissais que de nom.
Cette aventure va une fois de plus permettre à Alix de montrer l'étendue de ses talents car ce jeune homme est parfait il faut le dire...:-). C'est un peu agaçant par moments, mais il faut replacer cette bande -dessinée dans son contexte ! Après tout elle près de cinquante ans ....
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Cette huitième aventure d'Alix a de grandes ressemblances avec la précédente "Le dernier Spartiate". Dans les deux albums, le leader d'un peuple disparu veut le faire renaître et anéantir l'empire romain. Ici, c'est Brutus, le descendant des Tarquins, les rois des Étrusques ; précédemment, c'était la reine Adréa descendante des Spartiates. Là où elle avait déjà bâti une nouvelle Sparte grâce à des troupeaux d'esclaves, Brutus, lui, veut conquérir Tarquini, le berceau des Étrusque, par la terreur en imposant un culte sanglant basé sur les sacrifices d'enfants au dieu Moloch-Baal. Une autre similitude est la présence d'un personnage féminin important dans une série oû tous les personnages principaux sont masculins. Dans "Le tombeau Étrusque", c'est Lidia, soeur du futur empereur Octave, pour laquelle Alix prend tous les risques pour la soutirer des griffes des Molochistes et de Brutus qui veut en faire sa reine.
Dans l'ensemble, un album presque aussi bon que le précédent avec une petite dimension horrifique dûe aux sacrifices humains. En prime, nous avons droit à un cours d'histoire sur la religion de Moloch-Baal.
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Cet album des aventures d'Alix nous plonge dans l'univers des étrusques, ou tout au moins de l'Etrurie sous occupation romaine. On se demande au début ce que vient faire Moloch Baal dans cette histoire dans laquelle il est quelque peu dépaysé, mais il fallait bien à l'auteur travailler sur l'altérité y compris religieuse des molochistes pour exprimer la peur qu'ils peuvent inspirer aux étrusques. Un parti pro-étrusque tel que celui dépeint dans l'album aurait cependant certainement refuse cette religion étrangère à leurs pères. Qu'importe, le détour par les relations avec les carthaginois permet de faire le petit tour de passe passe et de poursuivre sur la lancée.
Les dessins des oeuvres dans le tombeau font par contre très étrusque du point de vue de l'esthétique. L'histoire elle même fort intéressante.
Enfin, on croise un personnage Vésius Pollio, gouverneuer de Tarquini, inspiré du Védius Pollion évoqué par Pline l'Ancien et Sénèque : cet ami de l'Empereur Auguste qui avait l'habitude de jeter un esclave à ses murènes avant de les servir à manger à ses convives.
C'est un très bon épisode des aventures d'Alix.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
[Une scène dans le (somptueux) Palais du Préfet : pensées de BRUTUS TARQUINIUS , chef secret des Molochistes et dernier descendant des rois d'Etrurie — tournant ici le dos à son interlocuteur] :

— Pour l'instant il me sert, mais quand je serai parvenu à mes fins, je ferai griller à petit feu cet abominable paquet de graisse.

[Exclamations puis pensées en miroir de VESIUS POLLION, Préfet ventripotent de Tarquini, prenant congé de son hôte et s'exclamant, pour la galerie] :

— Ah... mes amis... Enfin vous voici ! Je vous cherchais.
— [en pensées... ] Ce Brutus me tire d'un mauvais pas ; pourtant, il est redoutable... A son retour, je le précipiterai dans le bassin des murènes.

[Jacques MARTIN, "Les aventures d'Alix" n° 8 : Le Tombeau étrusque", 1968, éditions Casterman (Tournai), 1968 — page 26, troisième case]
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Pendant que les gens sont distraits par des spectacles, ils ne songent pas à se révolter...C'est de la politique, vois-tu !...
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Une des plus belles vertus des Romains est d’accepter toutes les religions et croyances des autres peuples sans jamais chercher à imposer les leurs.
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Alix : Quelle honte !... Tu te scandalises du mal que l'on te fait et tu ne vois même pas celui que tu infliges aux autres.
Fermier : Enfin !... Ce sont des esclaves !
Alix : Je crois que nous n'avons plus rien à nous dire !... Adieu.
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Oh! Prodige! Jupiter le Grand est venu désigner ainsi le maitre du monde!...
Octave, tu seras le plus grand des plus grands... Jupiter est l'aigle du ciel, toi tu seras l'aigle de la terre!...
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