AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,32

sur 994 notes
5
24 avis
4
31 avis
3
4 avis
2
1 avis
1
0 avis
J'avais délaissé l'intégrale du Trône de fer de George R.R. Martin depuis février 2020 ; j'avais du mal à m'extraire du souvenir de la série télé pour profiter pleinement de ma lecture…
J'ai repris goût à cette grande saga avec le tome 4, L'Ombre maléfique, à raison d'un rendez-vous presque quotidien avec le point de vue d'un personnage, une de ces lectures au long cours, entre détente et défi, que j'affectionne pour m'approprier certaines oeuvres particulièrement denses.

Du coup, je n'ai pas grand-chose à en dire… Encore une fois, connaissant bien la trame de l'histoire, je ne ressens ni surprise, ni effet de suspense…, tout au plus m'arrive-t-il de réagir sur des péripéties mineures que j'avais pu un peu oubliées et de relever les signes avant-coureurs de l'évolution de certains des protagonistes.
Dans ce tome, les différentes maisons se placent sur l'échiquier de la guerre et se préparent au chaos à venir. Daenerys peine à constituer une armée digne de ce nom ; Cersei et Thyrion, chacun à leur manière, tente de préserver Port-Réal tandis que Lord Tywin est sur le champ de bataille ; Robb Stark se fait discret, laissant la vedette à Catelyn, sa mère ; Stannis s'entoure d'une aura ténébreuse…
Les enfants Stark, Bran, Arya et Sansa sont encore en attente de leurs destins…
Jon se cherche dans le froid de l'hiver du Nord…
Les personnages secondaires gagnent en épaisseur. C'est ici qu'apparaissent notamment Brienne de Torth et Margaery…

La lecture est agréable, entre belles descriptions, tentions psychologiques, moments d'actions… C'est toujours foisonnant et détaillé, vivant, visuel.

Je vais donc garder ce rythme de lecture que la polyphonie des points de vue encourage. En route pour le cinquième volet !

https://www.facebook.com/piratedespal/
https://www.instagram.com/la_pirate_des_pal/
Commenter  J’apprécie          100
J'ai longtemps eu un parti pris affirmé sur les oeuvres adaptées: je préférais lire la version livre avant de voir l'adaptation. Et puis, à quelques occasions, il m'est arrivé de vivre l'inverse et j'ai trouvé l'expérience intéressante.... différente mais intéressante dans la compréhension des limites imposées par le format cinéma ou série et des trouvailles nécessaires pour les contourner.

Ayant finalement commencé le visionnage de la série Game of Thrones dernièrement, je me suis dit que l'occasion était rêvée pour une autre expérience: le visionnage d'une saison et la lecture dans le même moment du livre qui l'a inspiré.

L'exercice est particulier et je ne pense pas que je réitérerais l'expérience. Le côté séries est propice au suspense et aux retournements de situation, et particulièrement dans celle-ci, et certaines surprises ont forcément été gâchées. Les choix de simplification ou de suppression pures de certains passages sont en revanche plutôt intéressants à analyser, mais on se mélange facilement les pinceaux entre ce qu'on voit et ce qu'on lit.

Dans cet opus, la série prend un rythme de croisière. Les personnages principaux sont posés et leurs enjeux respectifs connus. Hormis les nécessaires surprises de morts chocs qu'on n'attendait pas forcément et qui sont propres à la saga, les personnages sont plutôt installés dans leurs personnalité et nous surprennent rarement, hormis peut-être Tyrion et Daenerys, sans doute les moins manichéens de tous, les autres s'installant tout de même de plus en plus dans une grille gentils-méchants dont ils s'écartent peu.

Malgré tout, la force de la saga reste la même : une description particulièrement fine des enjeux de pouvoir que l'on peut transposer facilement dans tous les domaines. Avec mention spéciale à l'importance donnée aux personnages féminins qui révèlent sans doute quelque chose de l'époque. Une série écrite dans les années 70 ou 80 n'aurait sans doute pas accouché de personnages tels que Cersei, Daenerys, Kat Stark ou Arya. C'est aussi sans doute une des raisons du succès de Martin: avoir su saisir dans un monde imaginaire moyen-âgeux et magique l'atmosphère particulière de son époque de vie réelle.

Commenter  J’apprécie          100
Pendant une bonne moitié du lire, j'ai cru que le titre de ce tome, L'Ombre Maléfique, n'était qu'une trouvaille un peu vide des éditeurs français pour compenser du fait que les énormes romans de G. R. R. Martin soient découpés en une myriade de tomes… L'Ombre Maléfique, me disais-je, tu m'en diras tant ! Une métaphore un peu vaseuse pour représenter l'atmosphère de plus en plus oppressante de la saga… Mais alors survint l'étrange mort de Renly et la lumière fut !
L'histoire, jusque-là, n'avait laissé entrevoir de la magie qu'un léger filigrane, une évocation assez succincte, un détail dont on parle mais qui ne se manifeste que très rarement. Cependant, force est de constater que les arts obscurs se manifestent de plus en plus à présent. Et la fameuse ombre maléfique en fait partie…
Une fois de plus, on retrouve dans ce tome toute la virtuosité de l'auteur. Il sait jouer sur tous les fronts avec sa multitude de personnages, il introduit sans cesse de nouveaux protagonistes qui viennent complexifier l'intrigue et introduire de nouveaux enjeux. Tandis que certains desseins se font plus clairs, que chacun choisit son camp, l'étau se resserre et on flaire aisément du beau et de l'épique pour la suite !
L'univers de Martin est toujours plus riche et foisonnant, et l'implication de plus en plus forte de la magie obscure ne présage que du bon (pour nous, en tant que lecteur du moins, qui nous nous régalons d'avance de la suite !). Dans l'immense panier de crabes qu'est Westeros, les coeurs nobles se font rares. On aime toujours autant détester certains personnages, on reste intrigués par le mystère que dégagent certains autres… En somme, la série de Martin repose tout autant sur son histoire solide, son monde foisonnant, son style à nul autre pareil et sur sa panoplie inimitable de protagonistes !
Commenter  J’apprécie          100
La lecture du tome 4 a été aussi agréable que pour les 3 précédents. le style est fluide, lee vocabulaire varié. le rythme est soutenu. J'apprécie de plus en plus l'alternance des chapitres qui permet de suivre à chaque fois un personnage différent. Dans ce tome, une belle part a été faite aux personnages féminins ce qui m'a rendu les préparatifs de guerre moins longs à lire. J'ai également apprécié le fait que les sentiments de certains soient extériorisés
Commenter  J’apprécie          90
Ce tome est tout aussi passionnant que les précèdents, on en apprend encore un petit peu plus sur tous les personnages...
De nouveau chapitre tel que Théon ou Davos décrivent de nouveaux points de vues, on y découvre des personnages aux personnalités bien particulières, ce qui donne un nouvel élan à l'histoire.

Pour les autres protagonistes, ça évolue petit à petit, Arya, Bran, Catelyn... on suit avec envie leurs péripéties, c'est un vrai plaisir, et particulièrement Tyrion, tous les complots qu'il trame dans la capitale, c'est captivant ! Peut-être un peu déçu avec les chapitres sur Daenerys qui n'avancent pas énormément...

Enfin, selon moi, le meilleur pour la fin … les chapitres de Jon Snow. Au revoir les complots de Port-Réal, les traîtrises, les alliances des Maisons et place à l'aventure au delà du Mur ! Ce qui se trame derrière ce Mur nous intrigue depuis le début et là Jon nous y amène, c'est la partie vraiment « fantastique » de l'univers, donc assez excitant !

L'histoire se démêle encore un peu plus avec ce tome, on aperçoit des semblants de réponses aux questions que l'on se pose. le rythme ayant baisser avec le tome 3, j'ai l'impression qu'avec ce quatrième tome, il reprend un peu de la cadence, peut-être pour exploser avec le cinquième ? … En tout cas une très bonne lecture encore une fois.
Commenter  J’apprécie          92
Ce quatrième tome de la série du Trône de fer, l'ombre malefique, est tout aussi convainquant que les précédents. On en apprend plus sur de nombreux personnages, notamment Renly, Stannis ou Melisandre, tandis que d'autres sont un peu laissés de côté, comme Robb ou Sansa. C'est toujours un grand plaisir que de suivre cette grande saga.
Commenter  J’apprécie          80
Deuxième partie de la bataille des rois, ce quatrième tome nous entraine dans les préparatifs de la grande bataille.

Les protagonistes suivent leur destin chacun de leur côté. Certains cherchent à tous prix des alliances d'autre ne cherchent que leurs besoins personnels, certains doute de leur existence et d'autre veulent changer le cours des choses, mais une ombre plane sur Westeros.

George R.R Martin prouve de nouveau son talent avec son épopée du Trône de Fer a faire évoluer lentement l'intrigue, il y a aussi un changement de cap de l'auteur : même si le côté politique, militaire et complotiste est toujours présent, le fantastique se joint à la partie et tout monte crescendo et l'on s'attend avec impatience comment les situations vont se conclure.

L' Invincible Forteresse conclura donc le second chapitre de la bataille des Rois.
Commenter  J’apprécie          80
Les mouvements s'intensifient de partout dans ce volet de la saga. Les choses se compliquent beaucoup d'ailleurs pour les maîtres du jeu comme Tyrion (qui monopolise nombre de chapitre, à l'instar du précédent volume) et l'ambiance s'alourdit de plusieurs crans.

Au-delà du Mur, les choses avancent aussi et nous avons le plaisir de pouvoir découvrir un peu plus de cette région encore très mystérieuse pour nous.

Ce tome marque aussi la magie avérée. Là où elle n'était que soupçonnée, nous sommes maintenant témoins de sa manifestation brute et plus rien ne peut être laissé à l'expectative ; impossible d'être dubitatif quant à celle-ci, après la lecture de ce volet de la saga, et on ne peut qu'être impatient de voir comment elle va impacter les événements à venir.

La géopolitique n'est pas oubliée avec Tyrion qui continue à avancer ses pièces et des références de plus en plus soutenues à Dorne qui laissent à supposer que nous aurons bientôt un nouveau joueur dans la partie.

L'ombre maléfique est un excellent volet, et une fois refermé, il ne donne qu'une envie, savoir la suite ; cinq étoiles amplement méritées.
Commenter  J’apprécie          80
Dans ce tome, j'ai été sensible à ce que j'appellerais une inspiration arthurienne. Nous avions dès les premiers tomes découvert "les anciens dieux" incarnées par les barrals (ou arbres-coeur), auprès desquels Ned Stark puisait de l'énergie, et "les nouveaux dieux" avec leurs maistres qui font penser à des druides. Est arrivé ensuite le dieu unique R'hllor dont se réclame Stanis Barathéon, avec ses opérations miraculeuses et ses prêtresses rouges dont nous découvrons la puissance maléfique.
En plus d'être une lutte de pouvoir entre des seigneurs , la quête du trône de fer évolue aussi vers une opposition entre croyances religieuses.

Jusqu'ici Sansa Stark ne m'inspirait pas une grande sympathie. Son personnage semble gagner en maturité. Sans abandonner ses rêves chevaleresques, elle commence à prendre son destin en main. Après une longue phase où elle se conformait strictement à ce que l'on attendait d'elle, courbant le dos quitte à dénigrer sa famille, une alliance née de sa propre personnalité se dessine et un début de plan d'action s'ébauche. Espérons qu'elle aura le temps de la développer.

Bran Stark est un autre personnage en pleine évolution. D'une part il est amené à se comporter en seigneur de Winterfell, étant le plus âgé de la famille sur ses terres. D'autre part, il commence à prendre conscience du lien qui l'unit à son loup-garou ainsi que de la signification du troisième oeil du corbeau et du pouvoir associé. Bien qu'encore mystérieux nous en présentons l'importance.

Comme toujours bien des pistes naissent, s'entrecroisent sur un avenir qui parait sombre pour le royaume des Sept Couronnes. Palpitant et addictif.
Commenter  J’apprécie          70
Un volume qui poursuit la droite ligne du précédent : l'échiquier politique avance, les personnalité se développent. C'est le côté Stannis qui retient particulièrement mon attention ici. Les jeux de féodalité, de manipulation, de croyance, d'allégeance s'imbriquent et se percutent dans un joyeux ballet, auquel il faut parfois s'accrocher pour suivre.
Commenter  J’apprécie          70




Lecteurs (2954) Voir plus



Quiz Voir plus

Le Trône du Fer, Tome 9 : La Loi du Régicide

Quel est le nom de l'enfant que Davos cherche à sauver des griffes de Mélisandre ?

Petyr Frey
Aegon Snow
Belon Stone
Edric Storm

10 questions
241 lecteurs ont répondu
Thème : Le Trône de fer, tome 9 : La Loi du régicide de George R.R. MartinCréer un quiz sur ce livre

{* *}