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sur 3490 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Un roman à l'eau de rose qui part très vite en queue de boudin. L'histoire est celle d'Iris, mariée à un médecin hospitalier surbooké. Iris plaque son boulot pour entreprendre une formation de couturière. On a à peu près tous les stéréotypes de mauvais genre ici: l'histoire bleuette avec un séducteur, le couple qui part en vrille, la manipulation, la naïveté en tous points, la mode mais sans les ourlets de grand-mère,... Rien de folichon ni de très passionnant. Autant j'avais apprécié Désolée je suis attendue, ici, je me suis ennuyée et ri au nez des personnages très peu crédibles. Ça arrive que voulez vous, tous les trains n'arrivent pas à Rome, non non.
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Déjà le titre, j'aurais dû me méfier vu qu'il s'agit de l'histoire d'une … couturière ! Ce 2e roman d'Agnès Martin-Lugand m'est presque tombé des mains, et je me demande encore comment j'avais pu aimer le premier, je ne devais pas être dans mon état normal ! Car que dire de celui-là sinon qu'il est mal écrit, d'une banalité affligeante et limite indigeste.
Le sujet ? Une femme, Iris, dont le destin de couturière a été contrarié par ses parents, qui s'ennuie dans sa petite vie provinciale auprès d'un mari qu'elle n'aime pas ou plus ou pas assez et réciproquement, décide, suite à la révélation de la trahison de ses parents (je vous passe les détails du déjeuner dominical), de tout quitter (son mari, son boulot à la banque) pour changer de vie et tenter sa chance à Paris. Évidemment, là-bas, elle va rencontrer non seulement le succès, la révélation de sa destinée, mais aussi l'amour en la personne de Gabriel (le contraire de son mari, le séducteur de haut vol avec un grand S qui va évidemment changer du tout au tout pour les beaux yeux d'Iris), tout cela agrémenté d'une petite dose de vilénie en la personne de Marthe, son mentor, un personnage tout sauf crédible. Rien ne nous est épargné en poncifs et en banalités dans ce roman, et tout est cousu de fil blanc (c'est le cas de le dire !) : pendant qu'Iris est pétrie de culpabilité à l'idée de tromper son mari, et qu'elle lui reste donc fidèle, on se doute bien que lui la trompe sans aucun état d'âme (les coups de fils passés à l'écart, franchement si on ne comprend pas… de même que les gardes bienvenues à l'hôpital !). le rebondissement final est également à hurler de rire, Marthe se transformant tout d'un coup (et là on n'a rien vu venir !) en harpie manipulatrice et violente !
Bref, Agnès Martin-Lugand nous donne à lire une bluette niaise, ennuyeuse, accumulant clichés et dialogues d'une rare pauvreté ! Que l'auteur soit une psychologue clinicienne m'étonne un peu tant ses personnages sont d'une platitude sans nom, sans aucune profondeur psychologique, c'est le comble !

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Un essai pour moi avec cette auteure,
mais avant que le livre ne me tombe des mains, et que je décide, assez vite de l'abandonner,
j'ai trouvé qu'il y avait dans ce roman :
- trop de dialogues, de miel, de romantisme à gogo,
- et pas assez de réalisme, d'analyse, de style...

Bref, au final, une bluette vraiment neuneu pour une histoire d'une platitude impressionnante.
mais il en faut pour tous les goûts.

Passons vite à autre chose ! Car je ne parviens jamais à croire à ce genre de récit !








Lien : http://justelire.fr/entre-me..
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Agnès Martin-Lugan, deuxième. Tout comme « Les gens heureux lisent et boivent du café », c'est une lecture prise au hasard du titre pour le challenge Pyramide II, étage sentiments zé émotions, sur les conseils d'une autre cliente de la librairie qui me voyait tourner autour de ces deux-là. Je suis VRAIMENT désolée pour la cliente en question...

Iris, la trentaine provinciale coincée avec un mari médecin débordé, décide de reprendre, non, de prendre sa vie en main. Elle a toujours voulu être couturière, elle le sera. Et pour cela, elle décroche un stage dans un atelier de couture à Paris, à trois heures de chez elle. Ce qui implique qu'elle parte vivre dans une chambre de bonne, à deux pas de la Bastille, excusez du peu, L Atelier se trouvant lui, à Madeleine. On est loin des ateliers du Sentier, on est tout de suite prévenu.

Mais je dépasse ce petit tiraillement. Un effort, c'est pour la Pyramide II et ce sera peut-être mieux que le précédent opus.
Et puis il est vrai qu'à part lire, et entre autres choses, j'aime coudre. Beaucoup. Choisir un tissu, pour son tombé, son chatoiement, sa tenue, sa délicatesse, sa couleur, son imprimé, sa texture, aller du tissu au vêtement parce que le premier inspire le second chez moi, et non l'inverse...

J'ai donc de quoi m'accrocher à mon a priori positif : cette petite Iris a une belle passion que je peux aisément comprendre. Et puis c'est beau, d'aller contre les diktats de son milieu, d'affirmer sa personnalité et de se construire un avenir. Même si à trente ans et quelques, s'affirmer comme le fait la petite Iris, ça sent son adulescence à plein nez. Mais c'est beau, allez. Si si, c'est beau. Sur la quatrième de couverture, en tout cas, ça va.

Bon, passe encore que l'auteur ne semble pas partager notre enthousiasme pour ce loisir, à Iris et à moi, ses descriptions à ce sujet relevant de la plus haute fantaisie.
Ou alors c'est que je suis envieuse, incapable que je suis de croquer « une robe bicolore noir et turquoise ( no comment), d'inspiration Courrèges, avec un col rond mis en valeur par une surpiqûre, des manches courtes et une martingale » puis de l'attaquer direct sur la machine, sans patron ni rien. La petite Iris, elle, passe son temps à piquer, ce qui représente d'ordinaire, allez, 10% du temps de confection d'un vêtement pour n'importe quelle couturière. Ce doit être ça, le talent !

Et puis, Iris, Pierre, Gabriel... les prénoms sont « jolis », cette histoire n'arriverait pas à Germaine et Raoul, manifestement. Je décide de dépasser aussi ce vilain préjugé et poursuis.

Mais voilà. Encore une fois, les situations sont abracadabrantes, les descriptions hésitent entre le va-vite et la caricature. Les « bourgeois de province » sont coincés et insipides, le « Paris mondain » futile et creux, les femmes fatales portent des stilettos et parlent d'une voix grave et envoûtante, et je ne vous parle pas des compagnes de l'héroïne, dans L Atelier où elle va apprendre à parfaire son art... Oh puis si, je vous en parle ! Ce sont les Spice Girls, tant le portrait de chacune des élèves, qui n'auront jamais de prénom, est outré : vous avez la fashion victim, la roots et ses dreadlocks ( mais l'auteur, branchée, parle de « dreads » siouplaît), la hip-hop, et la vintage !

Les dialogues sont plats, les personnages aussi, comme des silhouettes découpées dans du papier auxquelles on accroche des vêtements à languettes.

Enfin, pour ce qui est de l'épanouissement personnel, je lis page 25 : « Je ne doutais pas du choc que j'allais lui causer, mais j'espérais que mon poulet à l'estragon l'aiderait à digérer mon annonce » mais me dis que la petite Iris a encore plus de deux cents pages pour m'épater sur le plan de l'affirmation de soi... Après bien des épreuves traversées par l'héroïne ( et par moi, du coup, mais pour d'autres raisons !), je lis page 235 : « Je revins dans le séjour, retirai mon blouson, décidai de le laisser dormir et attaquai le ménage. »

Là, ce bouquin, j'ai eu envie de l'abandonner dans la forêt, attaché à un arbre !

Je suis navrée. Ca aurait pu être bien, malgré les situations téléphonées et tartignoles. Ca aurait pu donner un conte sans fées moderne. Mais pour cela, il aurait fallu de vrais personnages, et un auteur capable de recul, dépassant les clichés, avec une plume pleine de verve, d'humour, de tendresse, de passion...

Germaine, Raoul, sans rancune.

Bref, je ne voulais pas sortir à nouveau le tromblon, mais le livre a failli filer entre mes mains et le bonheur de lire s'est, lui, bien débiné...
Je ne m'approcherai jamais plus d'ouvrages écrits par Agnès Martin-Lugand, je ne l'embêterai plus, c'est promis.
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Attirée depuis toujours par la couture, Iris projette d'ouvrir dans son village de campagne, son propre local de couture. Pour se remettre le pied à l'étrier elle postule dans différents ateliers de couture et se voit attribuer un poste chez la célèbre et redoutable Marthe. Au fil des jours, ayant décelé le potentiel créatif d'Iris, Matrhe lui offre un espace personnel pour donner libre cours à ses créations. Iris habillant désormais les femmes huppées du Tout-Paris, évolue à grands pas dans un milieu luxueux en soirées mondaines et autres festivités, sous l'oeil bien veillant de son mentor. Sa rencontre avec Gabriel, séducteur invétéré, ne sera pas sans conséquence au grand dam de Marthe qui sent sa " chérieeeeeeeeeee!!!! " lui échapper. Entre sa vie trépidante dans la capitale, son attirance pour le beau Gabriel et un mari trop absent, Iris va tout mettre en oeuvre pour tenter de sauver son couple.

Ce roman d'Agnès Martin-Lugand est bien loin d'être à la hauteur de ce que j'en attendai. Je me suis faite embobinée par la quatrième de couverture faisant référence à : (une aventure "diabolique" dont, comme son héroine, le lecteur a du mal à se libérer!!!) Oups! Rien que celà. J'ai vainement tenter d'en découdre pour trouver ce qui était censé m'effrayer dans cette histoire! de fil en aiguille tout se devine aisément. Quelques similitudes avec " le diable s'habille en prada " à mon sens. Une écriture plus que moyenne, des situations rocambolesques, une romance sans parfum tirée par les cheveux et cousue de fil blanc, bref, rien de transcendant dans ce second et dernier roman que je lis de cette auteure.
"Entre mes mains le bonheur se faufile " ? Peut-être que cette histoire m'aurait paru plus crédible avec du vrai fil !
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J'avais entendu parler de cette jeune auteure comme d'un phénomène de l'édition avec son premier roman "Les gens heureux ...." J'ai donc pris ce livre lors de ma dernière virée à la librairie pour me faire une opinion. Hélas, trois fois hélas ... Par souci d'honnêteté, je suis allée jusqu'au terme de l'ouvrage. C'est correctement écrit mais la trame du roman m'est apparue totalement artificielle et franchement invraisemblable.

La narratrice, une jolie femme de 30 ans, provinciale - vit elle à Bordeaux puisqu'elle a besoin de 3 heures pour rallier Paris ? - habite une maison confortable avec son mari médecin hospitalier. Ses parents l'ont poussée à faire une école de commerce. Elle travaille dans une banque où elle s'ennuie car sa vocation, c'est la couture, le stylisme. Elle pousse l'aiguille dans son grenier et vit une vie de petite bourgeoise parfaitement conforme aux clichés des années 70, totalement soumise à son mari. Jusqu'à ce qu'elle fasse une rencontre - ou plutôt deux rencontres - qui vont bouleverser sa vie.

Imaginez une femme superbe, riche, impérieuse, qui fut modèle pour les plus grands photographes trente années auparavant. Je la vois sous les traits de Chantal Thomas, mais mâtinée de Pierre Bergé. Marthe a réussi en se servant des hommes, elle prend la jeune Iris sous son aile protectrice - et rapidement hyperprotectrice - et décide de la "lancer" dans le monde de la mode. Elle lui présentera des clientes susceptibles de lui passer des commandes, lui fournit un atelier, des étoffes de grand luxe, des petites mains pour la seconder, mais aussi son fils adoptif, le séduisant Gabriel dont bien entendu Iris va tomber amoureuse. Mais elle est mariée à Pierre, et résiste ...

C'est une intrigue parfaitement convenue, avec des développements sans fin sur les états d'âme de la jeune provinciale, les flots de larmes qu'elle déverse sans retenue, son adaptation à la vie parisienne, comment elle apprend à marcher sur des stilettos ... Un peu de scènes de sexe, dans le genre "50 nuances de Grey", mais pas vraiment de quoi se mettre les sens à l'envers.

Bref, un roman à l'eau de rose avec une fin qui arrange tout le monde. Moi qui attendais une plongée documentée dans le microcosme de la haute couture, l'atmosphère de la création d'une collection, la révélation d'anecdotes croustillantes sur les clientes, les rituels d'un atelier, ses hiérarchies souterraines, je suis restée sur ma faim.

A tout prendre, je préfère les romans de Françoise Bourdin. Ils ont plus de fond, une construction plus rigoureuse, des sentiments plus nuancés. Mais ce scénario sera sans doute adapté en série télévisée dans le style "Les feux de l'amour" et rencontrera certainement un joli succès ..

Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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Grosse déception! Mais l'histoire serait pas mal pour le téléfilm "Joséphine ange gardien".
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L'année dernière, j'ai raté "Les gens heureux..."; cette année, les bonnes critiques et la curiosité m'ont donné envie de découvrir cette auteure.
Essai non transformé !
J'ai eu bien du mal à finir le roman tant l'intrigue est grossière, les personnages peu crédibles et sans aucune profondeur psychologique, et le style approximatif, sans qualité littéraire.
On ne croit ni à l'héroïne, provinciale si naïve (pour ne pas dire stupide) malgré sa trentaine, ni à son couple, ni à son improbable parachutage dans une pseudo école de couture... Aucune projection n'est possible, aucune empathie non plus. Quant à la figure théâtrale et caricaturale de la toute-puissante propriétaire des lieux, c'est encore pire.

Pour moi, c'est un roman bâclé, un pur produit marketing, à lire dans un TGV (section Zap, pas besoin de concentration) et à oublier sur son siège à l'arrivée. Ce n'est pas de la littérature, mais j'avoue : je n'aime pas la littérature de gare, ni Lévy, ni Musso, pourtant encensés par les critiques.

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Un thème intéressant et une situation ô combien encore propagée de nos jours dans notre société : une épouse fidèle qui s'efface et occulte ses propres aspirations pour la réussite de son mari.
L'histoire bien ficelée au début du roman meme si c'est un peu idéalisé où la réussite de l'héroine parait si facile, elle est autodidacte, se fait remarquer et se retrouve en une semaine avec un carnet commande ne va pas être réaliste.
Du coup tout est un peu cousu de fil blanc et même ses déboires conjugaux se dévinent... un peu banal et la fin est elle aussi facile.
Pour le résumé et avis plus détaillé / le blog :
Ils ne manquent qu'une phrase à la fin : ils se marièrent et eurent beaucoup de robes et d'enfants..
L'avantage, il se lit vite et on passe du bon temps.
Lien : http://lesparolesenvolent.bl..
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Une jeune femme, Iris vit dans un milieu bourgeois qui lui parait insipide car elle regrette son rêve d'adolescente à savoir devenir couturière !
Elle va être reçue à un "stage " à Paris pour reprendre des études de couture, et elle va rencontrer une grande Prêtresse de la mode en la personne de Marthe !
Cette dernière va se positionner en Pygmalion et reconnaissant en Iris un réel talent la propulser dans le monde "magique " de la mode...elle va y rencontrer le succès, le faste et même l'amour en la personne de Gabriel !
Un roman décevant, rempli de "clichés", de personnages inconsistants, transparents ! déception car Agnés Marin-Lugand est d'après sa" bio" une psychologue clinicienne, qui aurait pu investir à ce titre dans des portraits plus denses ! En effet Marthe aurait pu faire l'objet d'une étude sur la perversion narcissiique, de même Gabriel " l'homme objet " qu'elle a façonné, manipulé !
Trois personnages en quête d'histoire crédible qui se contentent de virevolter dans les "voiles", les "froufrous" de la Fashion !

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