Un tueur en série se promène en ville, séquestre, torture et assassine sauvagement ses victimes, des familles entières. le chef de la police n'hésite pas à confier l'enquête à Larry, qui est ami avec la dernière des familles victime de ce boucher. Surnommé le "Satan de San Francisco", le tueur procède de manière très rituelle et religieuse mais ne suit par contre aucune logique dans le choix de ses victimes.
Il crucifie les gens, en les clouant par terre ou sur une table, il les fait saigner pour que leurs pêchés quittent leur corps, il les brûle pour purifier leur corps, il viole pour faire du mal au mari, il coupe les langues pour que les gens ne parlent pas, il leur crève les tympans pour qu'ils n'entendent plus. Il arrive même à faire que les gens se suicident afin de ne pas vivre mutilés dans leur chair ou dans leur âme.
Lorsque Larry se rend compte de la tournure religieuse de l'affaire, il assiste à des séances de spiritisme, il voit des phénomènes absolument improbables et lorsqu'il en fait part à son chef, il est suspendu de ses fonctions mais continue son enquête en solo...
"Le
maître des mensonges" est un ouvrage que je qualifierai de thriller-terreur-science fiction.
Le premier chapitre nous raconte très en détail le calvaire d'une famille dont les membres sont séquestrés, torturés et violés. Ce n'est pas qu'une simple lecture, c'est d'un réalisme hallucinant que j'en avais eu la chair de poule.
De rebondissements en rebondissements, l'histoire tisse sa toile vénéneuse autour de notre esprit et ne nous lâche plus.
Lorsque l'enquête commence, plusieurs meurtres ont déjà eu lieu, auxquels nous n'avons pas "assisté" mais les policiers en parlent entre eux et nous apprenons la violence avec laquelle ils ont été commis. le surnaturel a aussi une très grande place.
Le génie Maître
Masterton sait tenir ses lecteurs en haleine, en distillant à travers des scènes fortes les détails d'un puzzle qui paraît si limpide vers la fin.
Pour conclure, c'est un très bon roman de science fiction horrifique, que j'ai littéralement dévoré avec fougue. Un grand classique effroyable et haletant à vraiment ne pas mettre entre toutes les mains. Âmes sensibles s'abstenir.