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Mon premier Marc-Antoine Matthieu (Youhou !) et qui ne sera certainement pas le dernier, aucun doute que je passerais par la série des Julius Corentin Acquefacques. Mais pour l'instant, je me suis penché sur "Sens" que j'ai trouvé à la médiathèque.

Et franchement, je suis ravi de l'avoir lu ainsi parce que j'aurais peu apprécié de l'avoir acheté, au prix où il est et malgré l'édition franchement magnifique avec son dos toilé, au vu de la lecture qui est d'une vitesse bien trop grande et surtout assez peu intéressante pour moi.
Je suis surtout déçu que cette ballade monotone à la poursuite de flèches cachées et inscrites partout ne soit finalement que ça, avec des potentielles compréhension plus profondes qui m'ont totalement échappé. Je comprends qu'on y voit une métaphore sur le sens de la vie, mais alors moi ça m'est passé au-dessus de la tête sans que je ne comprenne ce qu'il fallait en tirer. Niveau dessin, rien à redire par contre, il sait mettre en scène d'une façon originale et développer ce qu'il souhaite pour qu'on comprenne. Surtout qu'il arrive à jouer avec la forme de la flèche pour ensuite la dissimuler partout et nous inviter à la retrouver.

Bref, trop peu pour moi, j'ai du passer allègrement à côté du sel de ce livre et je n'en suis pas fâché pour autant. L'auteur n'est pas réputé pour être le plus abordable, je vais réessayer c'est promis !
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Voici l'un des romans graphiques les plus déroutants que je connaisse. Pas de titre, pas de 4e de couverture, pas de texte. Une flèche, un homme en imperméable et Borsalino qui la suit, et qui poursuit son chemin de flèche en flèche. Décor totalement épuré, absence de contexte et de but et d'histoire. Tout est énigmatique. Alors on peut tout imaginer, interpréter. le sens de la vie ? Ou au contraire le non-sens de la vie ? le destin ? le déterminisme ?
C'est en tout cas graphiquement extrêmement épuré et beau, on traverse une oeuvre d'art minimaliste et on fait un voyage homérique. C'est tout et rien à la fois. C'est grandiose. C'est génial.
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Je ne lis que très rarement des BD, et pour celle-ci je me suis laissé convaincre par les arguments de mon bibliothécaire. Au début, le fait de n'avoir pratiquement « rien » sur les pages me laissait quelque peu sceptique… et au fur et à mesure de ma découverte des dessins, un véritable malaise m'a saisi à la limite de l'angoisse. Je suis quand même allée jusqu'au bout… Je pense que ce ressenti est lié à la solitude de l'homme (j'étais contente pour lui lorsque une silhouette apparaît dans son champ de vision pour n'être finalement que son reflet !), dans un espace immense, sans repère avec juste ces signes qu'il suit pour se retrouver dans… du vide, encore et encore !!!! Je ne connaissais pas Marc-Antoine Mathieu mais il faut lui reconnaître, même si le sentiment ressenti était négatif, un réel talent !
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Souvent, les oeuvres de Marc-Antoine Mathieu s'apparente à un exercice de style. Ici, pas le moindre texte, même le titre, “Sens” n'est juste qu'un artefact pour pouvoir le retrouver dans les classements, mais le vrai titre est purement graphique, c'est juste une flèche noire sur un fond blanc. Un homme suit le sens de la flèche pour parvenir à une autre flèche puis encore une autre, à l'infini. le graphisme est minimaliste, en noir et blanc, le trait régulier, les nuances en grands aplats de gris, pas de traits superflus, juste le nécessaire. le trait est juste ce qu'il est, c'est à dire un trait noir sur une feuille de papier, c'est nous qui en faisons une interprétation, la ligne d'horizon peut aussi bien être la cime d'un mur. On se retrouve pris au piège au sens que nous donnons à ce trait et on se fait surprendre tout au long de la lecture. C'est un voyage, guidé par des flèches, on pourrait parler de sens de la vie, c'est une interprétation, mais il y a plein d'autres possibilités. On va découvrir une multitude de décors, des labyrinthes, des déserts, jouant sur les différentes échelles, les proportions monumentales… Il s'en dégage une atmosphère surréaliste, absurde, qui trouble, qui indispose. C'est une bande dessinée minimaliste, non pas au sens global ou philosophique, mais minimaliste car elle s'intègre à ce mouvement artistique des années 60 à 80 : Robert Morris, Carl Andre et Donald Judd, Frank Stella, James Turrell, Tony Smith, Sol le Witt et tant d'autres y sont cités. C'est non seulement un hommage magistral à ce mouvement artistique, mais aussi un support pour l'appréhender et le comprendre. C'est le genre de bande dessinée dont on ne saisit pas tout de suite la véritable ampleur, mais dont l'impression se renforce bien longtemps après la lecture. Et ça, j'adore !
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Si j'apprécie beaucoup ce que fait Marc-Antoine Mathieu lorsqu'il met son talent visuel au service d'un bon scénario, comme il le fait si bien dans Julius Corentin Acquefacques, j'ai beaucoup plus de mal lorsqu'il se livre à des exercices purement visuels. Déjà dans « 3 secondes », j'avais trouvé que sa recherche de l'originalité à tout prix, se faisait au détriment du scénario.

Ce nouveau one-shot invite à suivre un homme qui se balade dans un univers désertique en suivant les directions données par des flèches. Ce jeu de piste entièrement muet se déroule sur près de 250 pages et invite le personnage central (et le lecteur) à trouver un sens (à sa vie). Si visuellement l'exercice s'avère extrêmement maîtrisé et qu'il faut probablement chercher un sens philosophique à cette errance, j'ai eu finalement assez de mal à me prêter au jeu et à trouver le bon sens. Cette narration qui s'amuse avec les codes graphiques de manière fort astucieuse démontre une nouvelle fois tout le talent narratif de cet auteur qui recherche constamment les limites de l'art séquentiel, mais n'a pas réussie à me séduire au niveau du scénario.

Bref, un bel objet et un exercice certes original, mais dont je n'ai pas trouvé le sens… alors que c'était probablement le but de l'ouvrage.
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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Encore un univers en noir, blanc et gammes de gris.
S' agit-il du "sens de la vie", traversé de péripéties, chutes, passages... que toutes ces flèches simples indiquent ou symbolisent.
certains penseront "absurde", quand d'autres dirons "formel"...
Le personnage au pardessus et au chapeau, en tout cas, choisi ou se laisse porter.
Et ce livre nous emmène.
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Une BD existentielle sur l'idée de la nécessité de créer du sens pour pouvoir avancer. Une jolie expérience graphique que cette histoire abstraite et sans paroles.
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Nouveau roman graphique sans parole de Marc Antoine Mathieu, nouveau chef-d'oeuvre!
L'auteur nous transporte une nouvelle fois dans son univers onirique au graphisme épurés à l'extrême afin de laisser au lecteur la liberté d'interprétation graphique. Nous suivons au fil des pages ce labyrinthe, le parcours de vie de ce personnage. Au delà de l'histoire, l'auteur nous invite au questionnement philosophique, sur notre existence, le sens qu'on donne à notre vie, avec tous ses aléas.
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Un homme affublé d'un pardessus et d'un chapeau, à la main une valise.
Il va cheminer tout au long de l'album, suivant les flèches directrices qu'il découvre à travers un labyrinthe, un paysage désertique, un océan, vole, navigue, tombe, escalade, fait demi-tour...
Ce sera au lecteur d'imaginer la fin de cette aventure sans paroles.
Onirique, surréaliste, surprenant, intelligent...
Les errements sans fin de cet homme sont brillamment mis en pages, avec un intéressant travail sur les ombres et la lumière, les contrastes noir-blanc-gris.

Cette BD est une véritable aventure intérieure.
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Après son travail sur le temps (3'), Mathieu s'attaque l'espace. Comme toujours, il s'agit d'un exercice de style. Variation virtuose, Sens décline à l'infini ou presque une flèche qui mène par le bout du nez un homme sans visage dans un no man's land. Il n'y a que du blanc et un noir absolus rehaussés de-ci de-là de gris. Des lignes, quelques courbes pour dire l'infini ou le fini, l'ultra solitude du héros. Point barre. Pas de dialogue, aucune explication. A chacun de se tricoter sa propre histoire. Alors on peut tout à fait trouver cette expérience illusoire ou artificielle. On peut aussi la prendre comme support à une belle aventure métaphysique.
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