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EAN : 9782352651628
238 pages
Editions Revoir (01/08/2020)
3.42/5   6 notes
Résumé :
Eddy Rosco, rock manager à Clermont-Ferrand, est prêt à tout pour accompagner un groupe vers la réussite, y compris troquer sa splendide Cadillac rose candy contre un vulgaire fourgon de poissonnier...
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VOL ET ENVOL DE CADILLAC FLEETWOOD 1955 ROSE

Le tracteur – oh ! Pardon la Cadillac Fleetwood 55 rose à la Elvis Presley, Dieu ait son âme – s'envole et l'escargot Gros Gris ou Demoiselle perd pied dans ce foutoir musicalement disjoncté. Francis Blanche, qui fut en son temps un humoriste féroce, s'en tortille encore dans sa tombe en expliquant à Max Favalelli – ou serait-ce Joe Locatelli ou je ne sais quel Niccolo Paganini ou Jarosław Pijarowski ? – pourquoi ces sacrés p*** d'escargots semblent ne vouloir mourir que sur leur p*** de pied – et donc guéris et vivants après passage aux urgences gastronomiques – dans sa pièce « Les Escargots meurent debout » de 1964 – comme Elvis Presley qui cette année chantait « J'ai besoin de quelqu'un sur qui m'appuyer » et il s'agit bien de quelqu'une Demoiselle, escargot ou non – car ils meurent, ces escargots, comme beaucoup d'autres bestioles ventre à terre, mais pour eux le ventre étant le pied, il ne peuvent mourir que sur pied et donc debout. Aussi lumineux qu'une éclipse en plein midi. Et ce que je dis est vrai. Vous pouvez vérifier à l'Institut National de l'Audiovisuel

Mais il s'agit de musique enfin ? Eh bien, quoi ? Nous y sommes en plein dans le mille du mitan de la rège, autant que cinq sur cinq sont « mitano mya mitano » en lingala.

Oui certes, mais la musique d'un trio pas d'un quintette amplifié et plus ou moins rock managé par un érudit collectionneur bravache, obèse et exhibitionniste de vinyls, Eddy pour les intimes, mais Rosco pas Mitchell et ses Chaussettes Noires qui n'ont pas besoin de se laver plus d'une seule fois, juste avant la sortie de l'usine car Omo lave plus blanc, mais seulement dans la seule nuance seulement blanche de tous les seuls gris – gros ou pas – y compris l'esseulé noir, seulement noir. Ni d'ailleurs le quintette – on le sait puisque c'est un trio, une triplette, une triade tripanade tout comme les tritons qui la triturent, la tripanade – le quintette donc belge Roscoe et leurs « Choses piégées dans nos esprits », comme quelques sangliers dans un champ de maïs ou dans une ferme d'élevage d'escargots, héliciculture qu'ils disent, à ne pas confondre avec les « Choses piégées dans mon esprit » de Kid Cudi, et cette chanson-là est prise dans la clôture électrique d'Apple Music qui empêche les gastropodes musicaux de fuir dans la nature à la Copyleft et les gastropodophiles de venir opérer une razzia d'escargots dans la réserve de Joe Locatelli, mobilier en bois de palette et maison en pisé et parpaings pur béton naturel gaulois – Vercingétorix oblige !

Mais après avoir pensé cela, une Sainte Cécile transgenre, Eddy dans le texte, plus obèse que moi tu meurs, se met à cogiter une Ode sereine à quelque sirène, Alice dans le texte qui se veut au-delà de quelque trou de lapin que ce soit, mais Léon Locatelli a besoin d'une personne pour s'occuper de lui de façon quotidienne sur qui il puisse s'appuyer, bien qu'autiste et cherchant un contact et une dépendance qu'il rejette dès qu'il la trouve, et ce n'est pas une Pinky du film de 1949 qu'il rencontre, mais un Pinky plus infantile dans sa créativité qu'adulte et qui s'enferme dans une solitude mentale qui l'empêche de vraiment atteindre le monde extérieur qu'il n'arrive pas à voir du fait de ses « yeux-nombrils », comme Jimi Hendrix les appellerait, ou serait-ce un nombril oculaire attaché au cul de la Cadillac Fleetwood 55 rose qui va tout droit à Cadillac, Gironde, l'hôpital psychiatrique bien connu qui rime d'ailleurs avec un des vins de Bordeaux les plus réputé, les Graves et le Sauternes de l'autre côté de la Garonne, à une enjambée de pont, et est donc entre deux vins de l'entre-deux-mers. Et cette Alice-Léon-Pinky-Eddy – ALPE en anachronique acronyme – unique qui n'arrive pas à atteindre le ciel, faute d'un pluriel salvateur. On peut monter le chemin des pénitents musicaux rock and roll ou autre de la Chaise-Dieu à genoux mais encore en faut-il au moins deux. C'est cette unicité individualiste à trois, sinon quatre, que l'auteur met en scène comme une Lorelei prometteuse de réussite future, mais après l'hypnotique noyade individuelle dans les flots du Rhin.

Ces artistes Clermontois qui voudraient bien jouer et réussir en bande, en sont bien incapables car chacun bande dans son coin sans la moindre empathie musicale qui permet de sortir de l'autisme, même Asperger comme pour Léon, le batteur qui en bat du pied droit salomonique ou salomonien à six orteils pour ne plus battre à une quelconque batterie omni-dominante et tyrannisante, qui vous tient pieds et poings liés, écartelé aux quatre coins d'un ring où il ne se bat que contre le spectre de je ne sais quelle mère abandominatrice absente et quel père brutalisateur qui s'abat sur Léon comme la misère sur les pauvres et les puces sur les chiens, sans oublier le covid-19 sur les complotistes anti-masques, et ce Léon Locatelli ne voudrait qu'une seule chose, pouvoir se recroqueviller dans sa coquille de gastropode Asperger qui pallie son pied gauche unique avec les ailes de son imagination fébrile et caractérielle lumineuse comme un Saint Livre de la Révélation Apocalyptique qui ne laisse au musicien enceint de sa musique que le choix de mourir en l'accouchant ou de la tuer en l'enfermant dans le cocon stérile de la différence marginalisante.

Vous ne pourrez qu'aimer ce conte diabolique, et Satan n'a pas suffisamment de noms divers pour couvrir l'entier du terrain, et ce conte luci-féérique ne peut passer que par la mort de qui hante l'esprit et même l'âme d'un génie autiste escargotique, j'entends qui ne peut jamais sortir de sa coquille refuge et qui est alors la victime du premier croquenot venu qui me vous l'écrase, l'autiste, comme d'autres écrasent les chenilles ou les limaçons, les doryphores ou les pucerons. Et c'est bien là le monde de la musique amplifiée rauque et râle à mi-chemin entre le ba-rauque gospel ou spiritual et le rap qui râle, martelant et laminant, niquant tout sur son passage car il n'y a dans ce monde que deux types de gogos, ceux qui niquent et ceux qui paniquent à la vue du seul acide hydroperoxyarachidonique (Larry R. Engelking, dans Manuel de la Chimie Physiologique Vétérinaire, Troisième Édition, 2015). Apprenez tout sur tout et en particulier les cagouilles qui sont l'anti-pendant des grenouilles, pied unique contre cuisses doubles.

Vous êtes soit enfermé dans cette carapace ou bien la victime des rapaces cadavériques de la normalité qui règne en Vénus aphrodisiaque aux Zéniths de notre terre auvergnate. Vous en regretterez le temps de la consanguinité partagée. Voilà ce qui arrive quand on amène du sang polonais dans un filon italien pur auvergnat de montagne. Faites comme les Pharaons d'antan, restez entre frères et soeurs : cela donne déjà suffisamment de transfusions sanguines combinatoires. Tout le reste n'est que noyade, ensevelissement et tsunami démo-culturel.

Dr. Jacques COULARDEAU

Lien : https://jacquescoulardeau.me..
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