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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
« Babylone, Babylone,
Babylone, tu déconnes,
Babylone, Babylone,
Bientôt, t'écraseras plus personne »
Celles et ceux qui n'ont plus vingt ans depuis (très) longtemps se souviennent probablement de cette chanson de Bill Deraime. Elle résume bien l'ambiance qui règne dans « Car je suis légion » où, c'est le moins que l'on puisse dire, la cité légendaire de Babylone, la cité du Roi des rois Nabuchodonosor se met à déconner à plein tube (une expression de centenaire, ou je me trompe ???)
Esprits cartésiens et logiques, fuyez ce livre ! Tout n'y est que confusion, irrationalité et mysticisme. A Babylone, les dieux sont partout. Omniprésents, omnipotents, ils règnent sur la vie des hommes et des choses. A Babylone, même le vol d'une mouette peut être sujet à interprétation divine… Et quels Dieux ! Pas des miséricordieux, des magnanimes, des bienveillants. Des vrais monstres, plutôt ! Des pervers, des méchants, des vindicatifs, des déments, des égorgeurs… Je n'aimerais pas les rencontrer au coin de ma rue, ceux-là…
Les plus puissants parmi eux se nomment Inanna et ses légions de prostituées, Tiana et sa horde de fous-furieux, et Marduck, producteur de toute verdure, créateur de céréales, garant de la fertilité des ventres et du sol.
Fatigué, ce dernier, pour une raison qui m'a échappé, décide de se reposer. N'en demandant pas tant, Tiana et ses enragés en profitent pour semer le chaos dans Babylone… Devenus complètement fous, ayant perdus leurs repères, les babyloniens s'étripent et s'égorgent durant des jours et des nuits.
Mais Sarban est là qui veille, petit homme qui ose se mesurer aux Dieux fous. Aidé malgré tout par Innana, la seule personne à peu près sensée au milieu de tous ces extravagants, il parvient in extremis à sauver Babylone du désastre.
Ce livre m'a déçu. Malgré quelques moments de pure poésie, j'ai trouvé le style impersonnel, sans âme. Un style engourdissant tandis que des femmes et des hommes en train de s'étriper se noient dans un bain de sang. C'est vraiment étrange.
Je l'ai lu en compagnie de mes amies Srafina et Fifrildi. Je vous invite à lire leurs critiques, à coup sûr plus constructives et objectives que la mienne. J'ai en effet la sensation de ne pas avoir tout compris…
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J'avais envie de lire ce roman depuis longtemps. Aussi, quand Srafina m'a proposé cette LC en compagnie d'Eric76, je n'ai pas hésité. Merci à eux pour les échanges même si au final, je ressors déçue de cette lecture.

Le prologue était très prometteur avec l'histoire de ce petit garçon, Sarban, choisi pour suivre l'enseignement de l'ordre des accusateurs dans la célèbre ville de Babylone au 6e siècle avant JC. C'est à mon sens, la partie la mieux écrite du livre. Ensuite, j'ai un peu décroché avec le style de l'auteur que j'ai trouvé fort différent.

Le roman proprement dit commence bien des années plus tard. Sarban a terminé sa formation, est marié et père d'un petit garçon. Des éléments de l'entre-deux sont dévoilés au fur et à mesure de l'histoire, ce qui a satisfait ma curiosité. Sarban est un personnage intéressant et attachant tout comme Matali, son épouse. Elle a beau être une femme d'une grande beauté et borgne, elle a du répondant et n'est pas du genre à se laisser intimider.

Rapidement les « prêtres annoncent la suspension du temps et des lois. Babylone sombre dans la folie et dans le sang sans que les juges aient le droit d'intervenir. » J'ai eu l'impression de me retrouver de but en blanc dans un film de Tarantino avec les scènes d'une extrême violence qui ont suivi. Je ne leur ai trouvé aucun sens.

En parallèle de ces événements, Sarban enquête sur un meurtre qui repose sur le principe qu'il n'a pas été commis dans le cadre de la « suspension du temps et des lois ». Cela ne m'a pas semblé plus plausible mais je dois reconnaître que cette enquête a éveillé ma curiosité pour un temps.

Finalement,

Pour terminer sur quelque chose de positif, je dois dire que j'ai quand même apprécié quelques scènes dont celle du procès à la fin que j'ai trouvé fort réussie. Ce qui m'a surtout plu c'est tout ce qui se passe en dehors de la période de suspension. Pour le reste, je n'ai pas compris grand-chose.




Challenge SFFF 2021
Challenge livre historique 2021
Challenge mauvais genres 2021
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Vous cherchez un roman de fantasy consacré à la période antique mais s'écartant pour une fois des traditionnelles civilisations grecque et romaine ? Alors laissez vous tenter par « Car je suis légion » et son décor inspiré de l'envoûtante Babylone du VIe siècle avant J.-C. Xavier Mauméjean nous invite à y suivre le parcours de Sarban, accusateur appelé dès son plus jeune âge à servir en tant que magistrat, et dont la cité ne va pas tarder à plonger dans le chaos suite au mécontentement des dieux. L'univers est à la fois familier puisqu'il s'inspire en grande partie d'un lieu et d'une période historique bien réels, mais aussi plein de surprises grâce aux quelques éléments de fantasy disséminés ici et là dans le récit. C'est notamment le cas pour tout ce qui touche au domaine juridique : importance de la Loi à laquelle est dédiée une académie de magistrats, duels juridiques opposant les dits magistrats aux citoyens… (certains lecteurs ne manqueront d'ailleurs pas de faire le rapprochement avec un autre ouvrage de fantasy dans lequel on retrouvait un peu le même principe : « La trilogie Loredan »).

Les idées de l'auteur sont originales et n'ont guère de mal à convaincre le lecteur qui suit avec enthousiasme l'enquête menée au sein de cette majestueuse ville antique en proie au désordre le plus total. Car quand les dieux sont en colère, ils ne font pas dans la dentelle ! Les scènes de folie ou de carnage qui ponctuent le récit participent à créer une ambiance très particulière, sombre, voire dérangeante, ce qui ne plaira certainement pas à tout le monde mais qui a au moins le mérite de ne pas laisser indifférent. On ne pourra pas non plus faire de reproches à l'auteur en ce qui concerne ses personnages puisque Matali (l'épouse de Sarban) aussi bien que Casdim ainsi que les membres de l'équipe de choc dont l'accusateur choisi de s'entourer sont tous suffisamment travaillés pour remporter sans mal l’adhésion du lecteur, à commencer évidemment par le protagoniste lui-même. La dernière partie du roman est, à mon sens, la plus réussie car plus rythmée : l'action s'y enchaîne sans temps mort tandis que les personnages et l'intrigue gagnent en profondeur et en complexité.

Encore une belle réussite pour Xavier Mauméjean qui signe avec ce « Car je suis légion » un roman dépaysant à même de séduire tout amateur d'une fantasy sortant un peu des sentiers battus. Voilà un auteur dont je ne peux que vous encourager à découvrir les autres ouvrages (« Ganesha » et « Bloodsilver » en tête).
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J'ai beaucoup apprécié le contexte. Je suis fascinée par la mythologie mésopotamienne. le roman allie enquête, mythes et histoire, ce qui est rarement vu. J'ai beaucoup apprécié en apprendre plus sur les accusateurs ainsi que sur le système de justice et d'enquête. Les éléments mythologiques s'imbriquent bien bien dans le roman. J'ai cependant moins accroché au style de l'auteur, mais aussi à l'enchaînement des événements que j'ai trouvé parfois confus. Cela nuit à l'aspect enquête qui où j'ai plusieurs fois été un peu perdue.
Lien : https://lageekosophe.com/202..
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L'époque à laquelle se déroule l'histoire est plus intéressante que l'histoire en elle-même.
Pour ce qui est des descriptions mythologiques, de la ville de Babylone, ses coutumes, le rapport homme-femme, le lien entre la loi et la religion... C'est très bien maîtrisé. Les traditions sont étonnantes, et les anecdotes sont nombreuses. L'auteur a véritablement fait un gros travail de recherche.
Mais l'histoire est assez... molle. Les personnages sont relativement creux et l'enchainement d'évènements laisse assez indifférent, malgré un pitch de départ qui donne envie.
Je regrette qu'il n'y ait pas plus joutes verbales. Il n'y en a véritablement que deux : et . Après tout, les origines de la jurisprudence remontent à l'ère babylonienne. Dommage de ne pas plus exploiter cet aspect
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une érudition culturelle et mythologique au service d'un polar efficace et prenant ... rare donc précieux ...
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