Une partie de campagne

Un petit bol d'air en ces temps de confinement... La vision d'une vie de famille idyllique où le père emmène sa famille en promenade dans la campagne autour de Paris - ah, que l'Île-de-France a changé et s'est urbanisée depuis la fin du XIXème siècle. On mange sur l'herbe, il y a des fraises et de la crème, une rivière sous le soleil. Et bien sûr, des jeunes canotiers - il ne leur manque rien, ni le chapeau ni les muscles saillants. Car oui, cette nouvelle est très sensuelle, et la nature par un beau printemps, éveille les désirs de chacun.
Ce n'est pas très original, mais l'écriture convoque toutes les images associées à ces parties de campagne, des chapeaux aux robes légères, des guinguettes aux légers canots.
Et la fin est cynique, comme souvent chez Maupassant.

C'est Zola, c'est mon Dieu, rien d'autre à ajouter^^

Récit très court d'un repas de petits bourgeois Parisiens, à la campagne autour de Paris, à Bezons précisément.

Pour ce qui est de l'histoire, elle n'est on ne peut plus simple et classique. Je ne cours pas après les histoires de tromperie ou des récits de première fois, je n'ai donc pas été touché par la métaphore des rossignols, ni non plus par la fin...
C'est toujours pareil, des femmes éternelles insatisfaites, qui se marient à des hommes qu'elles détestent et qui se retrouvent à les tromper avec les premiers hommes séduisants qu'elle croisent. Un classique.