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Le meurtre d'un marchand d'art parisien et la disparition d'un autre marchand d'art, berlinois celui-là, dans un petit village du Lot et la découverte d'un cadavre seront propice à faire sortir de sa retraite Enzo Macleod en pleine pandémie de surcroit.  Cette enquête, nous ramènera dans le temps,  lors de l'occupation de la France par les Allemands durant la deuxième guerre.
C'est l'histoire folle du voyage des oeuvres d'art du Louvre que l'on devait cacher afin qu'elles ne soient pas volées par les Allemand. Ils en ont tant spoliées. Heureusement, grâce à des conservateurs de musée comme Rose Valland et René Huyghe, on a réussi à en sauver et à en retrouver plusieurs. C'est un peu de ça dont il est question dans ce titre . Adolf Hitler veut La Joconde pour le musée qu'il fera bâtir dans sa ville natale de Linz et Hermann Göring la veut pour lui personnellement. Tous les deux auront un homme de confiance devant surveiller, retracer, voler La Joconde évacuée du Louvre au début de la guerre. Deux hommes se connaissant depuis l'université et qui se détestent mutuellement, qui mesurent leur égo, qui trainent des rancoeurs et qui se confrontent. Mais la France ne sera pas en reste car De Gaulle lui-même nommera une jeune fille, Georgette Pignal, afin de veiller sur l'extraordinaire tableau.
Enzo Macleod découvrira l'histoire des  gardiens de Mona Lisa par une vieille dame du village où à eu lieu le meurtre,  Anny, qui lui narre  tout ça comme si elle avait vécu l'histoire elle-même.
Beaucoup de personnages, quelques invraisemblances, des péripéties rocambolesques mais je salue l'auteur car il a campé son roman en pleine pandémie. le port du masque, les gestes barrières, le sani-gel, le confinement, tout y est et malgré ça, notre plaisir de lecture n'est pas gâché car Peter May, le plus français des écossais, a su comme toujours, par ses descriptions, nous promener, les yeux grands ouverts, sur les beauté du Lot, dans les villages de Carennac et Saint-Céré dans les causses de Gramat . Un roman mélange d'histoire et de fiction qui m'a plu.
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J'ai pas mal hésité à tenter ce livre. Autant j'aime la trilogie de May sur les Hébrides, et j'apprécie sa série chinoise, autant sa série « Assassins sans visages » m'a semblé bien faiblarde. Et ce tome entre dans cette série… Mais le thème « art dans la seconde guerre mondiale » a emporté ma curiosité.

Rien de bien original toutefois dans ce polar, qui conjugue une enquête dans le présent et un récit issu de la seconde guerre mondiale. Un cadavre datant de la fin de la guerre mondiale est retrouvé dans les racines d'un arbre à Carrenac, une petite commune du Lot, puis dans les jours qui suivent un meurtre sanglant est commis dans la maison d'une ancienne habitante du village. Un suspect est rapidement identifié, car il a laissé des traces de sang partout où il est passé : un jeune galeriste allemand. Enzo MacLeod va s'intéresser aux deux affaires, ce qui va le conduire à recroiser d'anciennes connaissances, et accessoirement ses ex.

La partie contemporaine du récit est n'est pas la plus réussie. McLeod est toujours ce vieux beau, qui enchaîne les conquêtes, a une vie familiale chaotique et qui continue, alors qu'il est grand-père, à se prendre pour un jeune homme fringant poursuivant seul les suspects. Je ne sais pas pourquoi, mais tout cela sent l'autoportrait idéalisé de l'auteur…

La trame historique passe, elle, bien mieux. le lecteur suit le parcours de Georgette Pignal, une jeune femme, chargée à Londres en 1940 par le général de Gaulle de veiller sur l'oeuvre la plus célèbre du Louvre : Mona Lisa. A ce moment-là, Jacques Jaujard, le conservateur du Louvre, a déjà pris la précaution de mettre ses chefs d'oeuvre hors de portée des Allemands en les amenant en zone libre. Les toiles vont ainsi être transférées de site en site durant toute la guerre pour les garder hors de portée de l'envahisseur. Pendant ce temps, à Paris, la conservatrice du musée du Jeu de Paume, Rose Valland, s'efforce, de tracer les toiles volées par les nazis avant d'être acheminées en Allemagne. Georgette va devoir composer avec elle pour rester au plus près de la toile de Vinci ; une toile convoitée par Hitler et par Göring, qui ont chacun envoyé à Paris leurs représentants dans le monde de l'art.

La présence de vrais personnages historiques, comme René Huyghe, conservateur du Louvre en charge des tableaux, et qui les a suivi de place en place, de Montauban à Montal, et qui a été actif dans la résistance, ou de l'Obersturmbannführer Tyschen, de la tristement célèbre division Das Reich, rendent la partie historique intéressante. Même si la documentation de May a quelques failles... En page 351, on apprend que la résistance française est « communément appelée le maquis ». Disons plutôt que le maquis n'est qu'une expression de la résistance française, M. May…

Ce roman s'avère finalement un divertissement plutôt réussi, ponctué de parties historiques plus prenantes que les enquêtes policières menées par le héros.
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Grande fan de Peter May, surtout de sa trilogie écossaise, et de son île du serment, j'aime aussi retrouver Enzo MacLeod, aujourd'hui retraité, mais toujours alerte.

Enzo donne un coup de main aux gendarmes, pour le meurtre particulièrement sanglant d'un marchand d'art, le biennommé NARCISSE, meurtre pour lequel l'on soupçonne un jeune allemand connu pour sa violence, BAUER.

Enzo fait le lien avec la découverte de ce qui reste d'un officier Allemand, exécuté vraisemblablement à la fin de la Seconde Guerre mondiale.

NARCISSE recherchait des informations sur une copie de la Joconde. BAUER également.

En toile de fond, l'Occupation, et la gardienne de Mona Lisa, Georgette, surnommée George, qui (après une formation militaire musclée) se voit confier un rôle essentiel par De Gaulle himself : veiller sur le vrai tableau, mais aussi sur cette copie parfaite, destinée à remplacer le vrai tableau, au cas où… les Allemands s'approcheraient trop.

« La seule récompense pour être resté en vie, c'est de repartir la risquer encore, et encore (il a secoué la tête). En temps de guerre, on ne peut vivre qu'au présent, George. Mais ce n'est pas une mauvaise manière de vivre sa vie, après tout ».

Pour la partie romancée, Hitler demande à un marchand d'art, Paul Lange de lui procurer la Joconde, pour son futur musée de Linz en Autriche, et Göring sollicite dans le même but le rival de Lange, demande à Karlheinz Wolff (étiqueté Mischlinge), pour sa collection privée. Les deux approchent notre George nationale de très près.

Pour la partie Histoire dans l'histoire, Peter May rend hommage à Rose Valland, conservatrice du musée du Jeu de Paume, réquisitionné par les Nazis, pour en faire un dépôt des oeuvres qu'ils volaient aux Français, mais aussi à Berthe Nasinec, qui a évité un massacre en invectivant pendant plusieurs heures un commandant Allemand, en allemand.

Un roman très plaisant, où Enzo, tout en étant présent pour son clan, démêle avec son intelligence habituelle, son masque, son gel hydroalcoolique, l'intrigue.

« Et là-dessus, vous êtes venu fouiner partout. Obstinément. Scientifiquement».

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Retour d'Enzo Mc Leod en 2020 : la pandémie et la retraite sont là. Installé avec Dominique, ex flic, rencontrée dans les tomes précédents, Enzo s'est apaisé et attend que sa fille accouche de son premier enfant. Appelée par une ex collègue qui a retrouvé les os d'un officier allemand et souhaite ses conseils pour découvrir l'identité de ce corps mystérieux, il est engagé comme consultant pour un crime sanglant qui vient d'avoir lieu dans une maison à coté de la tombe récemment découverte.
Il va découvrir que le crime d'aujourd'hui et celui qui a eu lieu durant la seconde guerre mondiale est lié à ...la Joconde, qu'Hitler et Goering ont cherché à toutes fins à récupérer le tableau et ont diligenté deux experts pour la retrouver tandis que De Gaulle confia à une jeune femme la garde du tableau où qu'il soit.
Une histoire divertissante qui raconte comment les oeuvres les plus précieuses des musées français furent envoyés dans différentes cachettes (ou pas) dans le sud de la France pour les préserver des bombardements et de la rapacité de l'occupant. A raison.
Sympathique avec un Enzo, qui vieillit pas mal, qui bougonne beaucoup mais sait toujours analyser les scènes de crime.
On passe un bon moment.
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J'avoue que j'aborde toujours avec réticence les romans qui ont un fond historique. Mais là, franchement, je ne regrette pas mon effort initial.
* J'ai été passionné par l'histoire, et par les personnages si bien campés, surtout Georgette Pignal, chargée par De Gaulle lui-même de surveiller la Joconde lors du sauvetage des oeuvres du Louvre, Hitler et Goering ayant des vues sur le célèbre tableau.. .
* L'histoire comporte de multiples rebondissements
* L'histoire nous amène dans une un coin de France que j'aime beaucoup, le Lot.

Je ne connaissais pas Peter May, mais je me laisserai certainement tenté par un autre roman. Je vous conseille la lecture de celui-ci !
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Deuxième incursion dans l'oeuvre foisonnante de Peter May qui met en scène plusieurs séries de personnages-clés …
C'est donc ici ma première rencontre avec Enzo Mac Leod, écossais résidant depuis trente ans à Cahors, âgé de 65 ans, spécialiste en archéologie médico-légale. Célèbre pour la résolution d'énigmes, il ne résiste pas à la sollicitation admirative de la gendarmerie lotoise qui a sur les bras deux cadavres …

Que venait donc faire un marchand d'art parisien dans une maison du petit village de Carennac, pour s'y faire égorger de la plus sanglante manière chez une vieille dame absente de chez elle, tandis que la veille on avait découvert entre les racines d'un arbre arraché par l'orage les restes d'un officier de l'armée de l'air allemande. Une histoire bien mystérieuse pour une si calme bourgade désertée de ses touristes habituels.

Peter May explique en fin de volume pourquoi il s'est saisi de ce sujet : en pleine pandémie, il devait se contenter de peaufiner sa documentation en restant confiné. Il s'est donc penché sur le sauvetage des grandes oeuvres du Louvre, réalisé de façon préventive par son directeur Jacques Jaujard, brillamment secondé par Rose Valland qui avait inventorié toutes les oeuvres d'art dont les occupants – et en particulier Hitler et Goering – souhaitaient s'emparer pour leur plaisir personnel.

L'histoire – totalement farfelue, il faut bien le dire – a pour héroïne Georgette Pignal (à moitié écossaise !), chargée à Londres par De Gaulle en personne de veiller coûte que coûte sur La Joconde, mise à l'abri de château en château pour échapper aux Allemands. le roman se déroule sur deux plans temporels : l'occupation du territoire français et l'enquête sur l'assassinat du marchand d'art venu se faire trucider par un jeune galériste allemand, suspect évident. Cela tient à la fois du roman de Joël Dicker « Les derniers jours de nos pères », du film « Monument Men » de George Clooney, et la scène la plus dramatique se déroule de nuit aux fin fond du gouffre de Padirac.

C'est sanglant, compliqué, totalement dénué de toute base historique … Mais donnera sans doute très envie aux lecteurs britanniques de venir passer quelques jours sur les rives de la Dordogne, à l'ombre de ses châteaux. Un conseil aux lecteurs intéressés : attendre la parution en format de poche !


Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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N°1697 – Décembre 2022

La gardienne de Mona LisaPeter May – Éditions du Rouerge.

Nous sommes en pleine pandémie de covid et Enzo Mac Leod, sorte de Hercule Poitot écossais qui a choisi Cahors comme lieu de retraite familiale se retrouve malgré lui face à une nouvelle enquête. A Carennac, un petit village voisin, on vient dé découvrir la squelette d'un officier allemand enterré depuis la fin de la deuxième guerre mondiale et c'est à l'invitation de sa vielle amie Magali Blanc, médecin légiste, qu'il s'y rend. En arrivant sur les lieux il se trouve confronté au meurtre sordide d'Émile Narcisse, un fameux critique d'art international et le capitaine Arnault de la gendarmerie nationale lui demande sa collaboration dans la découverte du coupable. Flatté par tant de reconnaissance, il s'empresse d'accepter malgré les affres de l'accouchement de sa fille. le voilà donc confronté à deux enquêtes qui à priori n'ont rien à voir l'une avec l'autre et que tant d'années séparent, mais ce n'est évidemment pas pour lui déplaire. A priori seulement puisqu'il va être obligé de remonter le temps, d'explorer la période de la Deuxième guerre mondiale en France et le déménagement du musée du Louvre pour éviter que les oeuvres de l'exceptionnel musée ne tombent entre les mains d'Herman Goering qui était également connu pour être un collectionneur mais aussi un pilleur d'oeuvres d'art. Les intentions d'Hitler étant également de s'approprier la Joconde, une lutte secrète s'engage entre les émissaires de l'un et de l'autre dans cette sombre affaire. Notre enquêteur va donc explorer les archives et les dessous de cette affaire, entre amours et trahisons, respect du devoir et luttes secrètes, faire connaissance avec la rocambolesque aventure du célèbre tableau de Vinci et bien entendu de la jeune Georgette qui en assura la garde. Elle sera emportée un peu malgré elle par le cours de l'histoire et courtisée par ceux dont la mission est de mettre la main sur ce plus célèbre tableau du monde.
J'ai retrouvé avec plaisir la plume de Peter May que j'avais croisée dans « L'île aux chasseurs d'oiseaux ».
A partir d'un fait réel, la présence secrète de la Joconde au musée de Montauban en septembre 1940 et d'un concours de circonstances plus personnelles, Peter May fait appel à son imagination féconde pour concocter ce roman policier palpitant. Quant à l'éventualité d'une copie du tableau représentant la Joconde, réalisée pour mieux tromper les Allemands et donc protéger l'original, ce n'est peut être pas si farfelu que cela, après tout nous sommes dans un roman, et le monde de l'art fourmille de faux.
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Bonjour les lecteurs.
La gardienne de Mona Lisa de Peter May.
Enzo MacLeod est un enquêteur hors pair. le célèbre Écossais de Cahors n'est il pas parvenu à résoudre plusieurs affaires ayant mis en échec la fine fleur de la police française ? Mais en cette année 2020, alors que sévit la pandémie, son souhait le plus cher est de veiller sur sa famille. Compter sans sa vieille amie Magali Blanc, spécialiste en archéologie medico- légale. Empêchée de se déplacer, elle demande à Enzo de se rendre à Carennac, un village où l'on vient de découvrir le squelette d'un officier de la Luftwaffe, vraisemblablement exécuté à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Lorsque Enzo arrive sur les li,c'est pour découvrir qu'un meurtre particulièrement sanglant vient de coûter la vie à Émile Narcisse, grand nom du marché international de l'art.
C'est bien la première fois que je choisis un livre pour sa couverture. Quel est le point commun entre Mona Lisa et une croix gammée ? Je n'ai pas mis longtemps à m'en rendre compte. Enzo ancien policier mais qui est toujours parvenu à résoudre des enquêtes enfouies depuis longtemps. Nous allons la suivre avec de nombreux rebondissements sur deux périodes : la Seconde guerre et aujourd'hui. J'ai découvert le trafic des oeuvres d'art avec des personnages haut en couleurs. Enzo va-t-il retrouver la Joconde et à quel endroit ?
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C'est avec un grand plaisir que je me suis lancée dans cette lecture et j'en suis ressortie ravie. Très différente de sa première enquête, ici, moins d'Enzo mais plus de profondeur dans l'histoire, si la première m'a faite rire, celle ci m'a émue, l'histoire de Georgette est en effet, riche en émotion, en peur, en tristesse.

J'ai adoré me perdre dans cette histoire de la seconde guerre mondiale, dans la survie de ces oeuvres d'art. L'ambiance dégagée par ce roman nous fait oublier où on est, j'étais avec Georgette, j'avais peur, j'étais avec Anny, j'étais avec Enzo.

Malgré tout, certains aspects de ce roman m'ont dérangés. Toute l'angoisse d'2nzo face au COVID car il a plus de 60 ans et qu'il peut mourir, ce rappel du masque perpétuel, ce lessivage des mains au gel hydroalcoolique… J'ai pas envie de tout ça quand je lis, d'autant plus que là, j'ai eu la sensation d'une surdose d'accentuation, c'était trop. Les incursions dans sa vie de famille n'ont pas eu trop d'intérêt non plus à mon sens et était, à nouveau trop exagérées, toujours plus de stress pour Enzo, toujours plus de drame, bon, point trop n'en faut non plus.

Heureusement, ce ne sont que quelques passages, le reste du roman étant très positif! J'ai hâte d'en lire d'autres!!


Lien : https://loeildesauron1900819..
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Ça ressemble beaucoup à la trilogie La Saga du soleil noir que j'ai lu récemment,les thématiques sont trop identiques et j'ai tellement préféré Giacometti et Ravenne.
C'est dommage car j'aime beaucoup le personnage de l'enquêteur et sa petite troupe.
Je préfère la trilogie écossaise et les livres précédents
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