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3,4

sur 246 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Très déçue !

Non seulement j'avais beaucoup aimé la trilogie de Lewis, mais un an après la lecture, je garde encore la nostalgie de cette ambiance, de ces personnages, et des lieux, j'adorerais les retrouver.

Le nom de Peter May m'a suffit pour emprunter le livre,sans lire le résumé. Je comptais bien passer un bon moment.

Et normalement, j'aurais bien dû :
un jeu de piste et des énigmes,
une découverte de divers coins de France (dont Cahors, que j'ai rêvé pendant 40 ans de découvrir !!), de divers points d'histoire.
Un enquêteur atypique dont on suit la vie aussi bien que l'enquête (comment peut-on se prénommer Enzo quand on s'appelle Macleod !!!)

Et je me suis ennuyée tout le long du roman :-/
La découverte des solutions m'a paru complètement artificielle.
Ils partent chaque fois sur un indice microscopique, une supposition complètement aléatoire au milieu d'un tas d'autres, et pof, miraculeusement, c'est la solution (bon, une fois ils se trompent, sinon ça ne ferait pas vrai, mais vite, on retrouve le droit chemin.)

Merci à Agatha Christie de n'avoir pas connu Internet !!
Chaque énigme est l'occasion d'un étalage d'explications sur un sujet donné, chaque fois différent, et passablement indigeste au bout d'un moment.
J'aime bien au gré de mes lectures de polars apprendre des choses nouvelles, mais pas ingurgiter un tas de pages Google sans rapport les unes aux autres.

Et surtout, il manque l'atmosphère et l'ambiance des autres romans.
Quel dommage.
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Une enquête à la marabout-bout d'ficelle...
Je n'ai pas adoré, loin de là. On est loin de la Trilogie écossaise avec ce jeu de piste à travers toute la France pour découvrir des assassins qui se croient mieux que les autres et qui ont éparpillé des indices un peu partout. Peter May nous a fait ici du Dan Brown - et non, ce n'est pas un compliment. J'espère que la suite de la série n'est pas à l'image de ce premier tome. Je pense tout de même m'aventurer un jour à lire le tome 2, simplement pour voir si le personnage principal réussit à renouer avec sa fille aînée - on est très loin de ce qui est censé être l'intrigue principale, c'est dire à quel point l'enquête m'a ennuyée.
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Je me réjouissais de lire cet ouvrage de l'auteur de "l'île des chasseurs d'oiseaux", un des tous meilleurs policiers que j'ai lu ces dernières années. J'avais découvert un Peter May sachant raconter les tourments d'une enfance difficile et leurs répercussions sur toute une vie...
Mais j'ai rapidement compris qu'avec ce livre on n'était plus du tout au même niveau. On a droit à une enquête qui m'a rappelé "Le Cub des Cinq" de ma jeunesse. Les personnages sont des stéréotypes grossiers et les quelques rebondissements tombent vite à plat. Tout est téléphoné, déjà vu et plutôt mal raconté.
Peter May a eu là un gros coup de mou et pour le découvrir précipitez vous sur la trilogie écossaise !
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J'ai découvert Peter May par la série écossaise puis par la série chinoise. Coup de foudre immédiat dans les deux cas, pour des motifs différents.
Il s'agit ici du début d'une série française... Objectif ambitieux pour Peter May qui s'attaque aux arcanes du pouvoir français. Et objectif non atteint. P. May a beau vivre en France depuis plusieurs années, il ne maitrise pas tout à fait notre système judiciaire ni notre système politique. D'où quelques incohérences.
Je n'ai pas réussi à rentrer dans son histoire, à y croire. Cette histoire est ficelée avec des ficelles trop grosses pour se laisser digérer. Donc le livre nous touche peu. Reste tout de même le talent d'un bon auteur, qui crée des personnages attachants et manie un humour subtil. On tourne donc les pages assez facilement, et puis on passe vite à autre chose...
Pour finir, si vous n'avez pas lu Peter May, plongez vous vite dans ses oeuvres antérieures, c'est du bon, mais ne commencez pas par celui-ci!
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N°695 Novembre 2013.
LE MORT AUX QUATRE TOMBEAUXPeter MAY- Éditions du Rouergue.
Traduit de l'anglais par Ariane Bataille.

Il faut se méfier des défis qu'on relève sous l'empire de alcool surtout si les partenaires sont le chef de la police de Cahors et le Préfet du Lot. Enzo Macleod, ancien légiste de la police écossaise, domicilié en France et professeur de biologie à l'université s'est en effet engagé à résoudre les sept crimes non élucidés dont il est question dans le livre du journaliste Roger Raffin. Celui de Jacques Gaillard est l'un d'eux. Il a disparu depuis 10 ans ans sans laisser la moindre trace sauf un crâne qui s'est avéré être le sien, un stéthoscope, un fémur, un pendentif avec une abeille en or, une coquille St Jacques et une médaille de l'Ordre de la Libération, le tout enfermé dans une malle, elle-même murée dans les catacombes parisiens. Cette affaire énigmatique n'a pas trouvé de solution malgré les efforts de la police. C'est à partir de cet inventaire à la Prévert qu'Enzo va mener son enquête d'autant plus que ce Gaillard est lui aussi une énigme autant que la mise en scène de sa mort : on a en effet retrouvé son sang mêlé à celui d'une tête de porc disposée sur les marches d'un église parisienne où il venait prier. Brillant élève de l'Ena, il fut conseiller du Premier Ministre mais surtout spécialiste du cinéma et star de la télévision.
Les indices relevés mènent Enzo de Toulouse à Paris, à Metz, à Auxerre et même dans les caves de Champagne et à chaque fois une autre malle contenant des morceaux du corps démembré de Gaillard, toujours accompagnés d'objets bizarres qui sont autant de réponses aux interrogations d'Enzo … mais aussi autant de nouvelles questions. Ce sont des pièces d'un puzzle macabre. Ainsi, en peu de temps, c'est à dire lors de sa première découverte, un simple professeur de biologie a réussi à découvrir ce que la police n'avait pas pu révéler en une décennie. Cela bien sûr relance l'enquête et on prie Macleod, en haut-lieu, de cesser ses investigations, invitation à la quelle il n'entend, bien entendu, pas obéir. En bon Écossais, il rappelle que, depuis des siècles les Anglais ont voulu leur faire entendre raison, en pure perte ! Et ce même si on attente à sa vie, si on menace de lui supprimer son poste d'enseignant ou si on précède à une garde à vue au 36 quai des Orfèvres ! Il ira de découvertes en découvertes.

Il ne se doutait pas en acceptant ce pari un peu ridicule où tout cela allait le mener et les difficultés qu'il allait rencontrer. Les cadavres se multiplient autour de lui sans pour autant éclaircir le mystère de la mort de Gaillard. A force d'investigations dans ce qui est aussi une sorte de jeu de piste un peu macabre, il lui paraît évident que la victime a été tuée par un groupe d'étudiants de l'Ena où il était professeur. En outre, il doit explorer, il est vrai grâce à internet et en compagnie de Nicole, une jeune et charmante étudiante, l'histoire de son pays d'adoption à laquelle il est complètement étranger. En revanche il serait plutôt fan de la gastronomie française... et des jolies femmes ! A ce propos, il devait bien se prendre pour un séducteur mais il aurait bien dû le savoir, il faut aussi se méfier des femmes surtout quand elles sont jolies et qu'elles ont quelque chose à cacher... En tout cas lui, dans cette affaire un peu « ténébreuse » n'aura quand même pas tout perdu !

J'ai trouvé intéressant qu'à l'occasion d'une fiction policière qui d'ordinaire ne s'y prête pas, l'auteur donne des renseignements historiques sur une personne ou sur un lieu. J'avais bien aimé « L'île au chasseur d'oiseaux »[la Feuille Volante n° 511]. J'ai apprécié ce roman même si la profusion un peu fastidieuse de détails et d'indices, censée entretenir le suspense, égare un peu le lecteur.


Hervé GAUTIER - Novembre 2013 - http://hervegautier.e-monsite.com
Lien : http://hervegautier.e-monsit..
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J'avais acheté ce roman sur le seul nom de Peter May, sans savoir que c'était le premier tome d'une nouvelle série, celle des Assassins sans visage. On va suivre Enzo MacLeod, ancien légiste écossais installé en France à Cahors depuis plusieurs années. Il a fait un pari, celui de mettre à profit les progrès de la science pour résoudre des crimes qui sont restés longtemps non élucidés. Il s'attelle alors à la disparition de Jacques Gaillard, ancien énarque devenu conseiller du Premier ministre puis animateur d'une émission de télévision sur le cinéma, qui a eu lieu dix ans plus tôt.

L'enquête se révèle un vrai jeu de pistes, macabre à souhait, très agréable à suivre d'autant qu'il se rapporte à l'Histoire de France et fait appel à beaucoup de culture générale. J'apprécie particulièrement les policiers qui s'appuient sur des éléments historiques. Et puis les étapes sont ici bien amenées et s'enchainent facilement. Un peu trop peut être, il n'y a pas beaucoup d'embûches sur les différentes déductions faite par le professeur. Les ficelles sont trop visibles. Certains personnages secondaires, comme celui de Nicole par exemple, n'ont pas d'autres intérêts que de provoquer quelques situations gênantes ou cocasses ; ils auraient pu être plus développés. Et la fin m'a déçue tant elle m'a semblé bâclée, comme s'il fallait absolument retrouver un personnage déjà croisé plus tôt quitte à perdre en crédibilité.

Notre enquêteur est par contre un personnage agréable et attachant, mais pas manichéen pour autant. Il sait se laisser aller à de petites mesquineries par moment, fait un peu trop confiance aux gens ou en à d'autres dans le nez pour de mauvaises raisons. Sa situation familiale est complexe, comme nous le découvrirons petit à petit. Il a une vie pas toujours très simple mais pas pour autant déprimante comme c'est trop souvent le cas dans ce genre de roman, où on se plait à nous dépeindre des enquêteurs toujours hantés par leurs démons. L'auteur exploite assez peu son passé de légiste. En tout cas sur ce premier tome, peut être que dans les suivants cela servira à quelque chose.

Cerise sur le gâteau pour moi : il se trouve que les lieux choisis par l'auteur sont des lieux qui me parlent particulièrement : Cahors, la Corrèze, Paris, Epernay…

Un roman policier simple et sans prétention qui se lit agréablement. On est cependant très loin du niveau de sa trilogie de Lewis, c'est certain.
Lien : http://nourrituresentoutgenr..
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Tome 1 collection Assassin sans visages .
J'avais adoré "La trilogie de Lewis" pleine de finesse et à l'atmosphère si bien rendu.
Cette nouvelle série n'est pas là hauteur .
Un bon divertissement, piètre réplique style Da Vinci Code.
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