♥♥♥♥♥ / 5
Il s'agit là du premier tome de la série Assassins sans visage. On y découvre Enzo
MacLeod, ancien biologiste légiste dans la police de Glasgow, devenu professeur de biologie en France. Suite à un pari éméché avec le préfet Verne et sa chef de police Taillard, il entreprend de résoudre les sept crimes non élucidés du livre du journaliste Roger Raffin : Assassins sans visage. Ce premier tome se consacre au meurtre supposé de
Jacques Gaillard, une grande figure politique et un professeur renommé de l'ENA.
Cette enquête se révèle être une sorte d'escape game version enquête de police. Il faut résoudre une énigme pour passer à l'étape suivante et espérer boucler... la boucle.
MacLeod n'a rien d'officiel dans cette affaire et est accompagné d'une belle bande de presque bras cassés. le journaliste de Libé Roger Raffin, qui veut l'exclusivité des découvertes (et pour cause). Nicole l'étudiante à qui il avait promis de l'aide pour un job d'été. Sa fille Sophie et son presque beau fils Bertrand. Son autre fille Kristy. La belle et mystérieuse Charlotte. Un juge sournois et une garde des sceaux ambitieuse...
J'aime toujours autant ce personnage. Il est tangible, épais, attachant. On le voit vivre, galérer, réussir. L'enquête en elle même était très intéressante, et assez claire pour qu'on comprenne le dénouement un peu avant Enzo. le relationnel entre les personnages est particulièrement bien retranscrit. Ce microcosme et son évolution sont aussi intéressants que le polar en lui même. Et c'est parce que le roman ne se résume pas à juste une très bonne enquête sans âme que ce livre est un coup de coeur. ♥
Ce sont des individus, des amis, que j'aurai plaisir à revenir voir dans les prochains tomes !
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