Un goût de cannelle et d'espoir

1944 : Elsie est une jeune fille de 15 ans, elle et sa famille vivent en Allemagne, et tiennent une boulangerie. Ce sont de fervents patriotes, qui malgré la guerre, tiennent à bras le corps leur commerce afin de continuer à vivre et nourrir au mieux les habitants de Garmish. Un soir d'hiver, lors d'une fête donnée par les nazis, où Elsie se rend accompagnée d'un officier allemand, cette dernière va recueillir un jeune juif, présent ce soir là pour divertir le régime du 3eme Reich de sa magnifique voix. Malgré une famille qui soutient le régime nazi, Elsie prend ce risque et en assume l'entière responsabilité seule. Elle va alors connaître la peur de la Gestapo qui rôde, et se rend compte du risque qui plane sur sa famille si le juif venait a être découvert..
2007 : Reba, vit à El Paso, au Texas, à la frontière mexicaine, elle est journaliste pour un petit journal local et elle doit écrire un papier sur les traditions de Noël à travers le monde ; elle se rend dans la boulangerie allemande de la ville afin d'en apprendre plus sur les traditions allemandes.. Cette boulangerie qui n'est autre que celle d'Elsie et Jane Meriweather. Entre confessions et souvenirs, Reba, Elsie et Jane vont partager leurs histoires.

Nous alternons, donc, entre deux territoires et deux époques : l'Allemagne au temps de la Seconde Guerre mondiale et les États-Unis de nos jours.

Je me suis beaucoup attachée à la famille Smith, qui, malgré la guerre, reste une famille extrêmement soudée, se portant une affection sans faille. J'ai trouvé Elsie extraordinairement courageuse, mature pour son jeune âge et dotée d'un caractère bien affirmé. Puis plus tard, une femme généreuse, aimante, résiliente et forte. Elle m'a beaucoup touchée.

J'ai passé un agréable moment de lecture, c'est un récit fort, documenté et touchant. C'est très gourmand, avec toutes ces spécialités boulangères allemandes et ajoute de la légèreté au récit.
Mais je dois également avouer ne pas avoir été totalement emportée. Tout d'abord, j'aurais aimé que l'histoire entre Elsie et Tobias, le jeune juif qu'elle recueille et cache, survienne plus tôt dans le récit et soit, finalement, plus développée tout au long du récit.
Deuxième bémol, selon moi, l'histoire de Reba et Riki ne m'a pas spécialement emballée, j'aurais préféré qu'ils ne soient finalement qu'anecdotiques dans cette histoire. L'histoire d'Elsie et sa famille, entre passé et présent me suffisant amplement..

Le destin de deux femmes à deux époques différentes.
Elsie, le personnage principal, héros anonyme de la Deuxième Guerre Mondiale, sauve un enfant juif avec l'insouciance de ses 16 ans.
Le second personnage, Reba, est une journaliste un peu paumée dans sa vie privée qui, souhaitant en savoir davantage sur les Noëls allemands, rencontre Elsie 60 ans plus tard.

Leur rencontre, et donc la découverte progressive de leurs histoires respectives, est pleine de charme et de tendresse. le roman suit la même tonalité, avec un style agréable et fluide, et est rehaussé par la découverte de faits historiques méconnus tels les "Lebensborn".

Un ensemble très séduisant donc, même si je n'ai pas bien compris l'intérêt de développer autant certains à-côtés, en particulier sur la vie privée de Reba et de certains de ses proches. Dommage que l'auteure ait ainsi un peu perdu le fil de temps en temps, mais cela n'en reste pas moins un très joli moment de lecture.

Un peu déçue par ce roman, même si l'intrigue reste intéressante. Il manquait de l'action. le récit scindé en 2 parties évoquant l'histoire de 2 personnages différents m'a dérangée. J'aurais préféré suivre la vie de l'héroïne allemande sous la seconde guerre mondiale. Trop d'éparpillement à mon goût. À part ça, on retrouve une description intéressante de l'Allemagne à la fin du conflit, le destin des juifs et des nazis, l'arrivée des américains. Tout ceci se déroulant autour de la boulangerie pâtisserie de notre héroïne et sa famille. Un moment de lecture agréable, mais selon moi, la problématique est trop survolée.

Rêva, journaliste pour un journal local doit écrire une chronique sur Noel. Elle a l'idée d'interroger une boulangère allemande pour connaître les coutumes étrangères. Tout se déroule en flash-back de la vie de cette boulangère Elise qui a vécu la guerre en Allemagne quand elle avait 16-17 ans.
J'ai aimé le fait d'être de l'autre côté, côté allemand. Car dans la famille on est en plein dedans. Soeur qui vit dans un Levensborn, petit ami nazi, père patriotique. Et j'ai aimé l'évolution de leur vision sur la guerre, le pays et le parti. J'ai aimé l'énergie rebelle et féministe d'Elsie.

Je rejoins l'avis de Latina et je n'ai mis que 2 étoiles 1/2 à ce roman dont le sujet me paraissait captivant dès le début. Ensuite, au fil des pages s'est installée une sorte de lassitude qui a laissé place à l'ennui. C'est dommage parce que le fait d'être plongé dans le camp de l'oppresseur dès le départ est assez surprenante. Voir cette famille s'enthousiasmer sur les lebensborn, sur les bienfaits des SS, remue.... car ça a été une réalité en cette période horrible. et puis la terreur d'enfreindre la loi en laissant juste parler son coeur et son humanité, dilemme qu'on dû rencontrer tellement de personnes !

Je suis passionnée par la lecture et encore plus par les récits et témoignages sur et autour de la deuxième guerre mondiale. Pour la première fois, ce livre est incarné par une famille proche des SS et bénéficiant des privilèges de ces derniers. Et j'ai eu beauuuuuucoup de mal à entrer dedans, pour finir par le dévorer.

L'espoir du titre se retrouve pleinement dans le livre et redonne cet espoir en l'Humanité dont nous avons besoin. A l'ère des « not All men » ce récit résonne et met en perspective le fait que le peuple allemand n'a pas eu le choix, n'a pas tout su, a aussi fermé les yeux, tout comme il a aussi ouvert ses bras et pris des risques.

Il vaut le coup et même s'il peut rebuter et remuer, la fin est digne d'y passer notre temps.

Lorsque je suis tombée sur ce livre dans la librairie, il était recommandé par Tatiana de Rosnay.
Ayant adoré son livre "Elle s'appellait Sarah" je n'ai pas pu m'empêcher de l'acheter.
Quelle bonne idée, ces chapitres aller et retour entre 1944 et les États-Unis avec l'immigration mexicaine donne une double lecture et on cherche le lien entre les 2.

On suit trois familles : la première est allemande, en 1945 quand leur grande armée, bat en retraite sans pour autant épargner sa propre population; Elsie la plus jeune va s'expatrier et refaire sa vie aux USA, après avoir été victime elle et sa famille de ses pour pires compatriotes et surtout après sa rencontre avec un jeune enfant juif Tobias … on la découvre presque 60 ans plus tard…la seconde est américaine avec un père traumatisé par la guerre du Vietnam qui ne parviendra pas à épargner sa propre famille … les troisièmes sont mexicains et luttent pour une vie meilleure , derrière la frontière avec les USA… chaque personnage à son époque a un destin marqué par l'Histoire , y a participé de plein gré ou ont subi les décisions politiques , ont remis en cause leurs croyances, ont dû faire des choix, ont souffert et sont marqués de manière indélébile … mais le roman nous montre malgré tout que chaque action, chaque décision peut changer le court de l'histoire ou les destins des personnes mises sur notre chemin , aussi petits soyons nous, aussi enrôlés ou enchaînés dans l'Histoire avec un grand H … ces personnages qui se rencontrent 60 ans plus tard, chacun avec leur vécu vont s'épauler, se porter, se faire grandir en s'acceptant tels que nous sommes avec nos forces et nos faiblesses, avec nos décisions et nos regrets , notre passé, nos vies imparfaites , pour aller de l'avant , le plus heureux possible et ensemble dan la complexité de la Vie.

J'ai beaucoup aimé cette lecture très réaliste qui passe du passé au présent sans difficultés et où le lien entre Elsie et les personnages qui l'entourent au Mexique se fait tout naturellement comme la Vie nous le fait connaître parfais , de manière évidente, sans besoin d'explications

J'ai récupéré ce livre dans une boîte à livre, attirée par la couverture où l'on voit un jeune enfant tirant la langue devant une vitrine et le bref résumé du quatrième de couverture.

Le roman se déroule alternativement à deux époques et deux lieux différents.
1944/1945 Garmisch en Allemagne : Elsie a 16 ans. Elle travaille avec ses parents dans leur boulangerie. le quotidien est difficile. Malgré les difficultés d'approvisionnement - les SS leur fournissent un peu de farine - la boulangerie peut fonctionner. Un soir Elsie permet à un jeune enfant juif, Tobias, de se réfugier dans la boulangerie. A l'insu de ses parents elle le cachera dans un mur de sa chambre. le troisième Reich s'effondre, les américains sont à Garmisch.. Pour aider financièrement ses parents, et contre l'avis de son père, Elsie travaillera pour les américains.

2007/2008 El Paso au Texas : Elsie tient un boulangerie allemande avec sa fille Jane. Elle est veuve, elle avait épousée un américain à la fin de la guerre. Reba, une jeune journaliste, se présente à la boulangerie pour découvrir ce qu'est un Noël allemand. Au fur et à mesure de leurs rencontres Elsie et Reba s'apprécient et sympathisent : Elsie se raconte, Reba se confie.

Très bon roman, lecture agréable, de nombreux personnages : lumineux comme Elsie, généreux comme Frau Rattelmüller , Reba, Riki, Jane,odieux comme Kremer. L'atmosphère, sombre dans le contexte des années 1940, particulièrement avec les pages sur les Lebensborn où Hazel, la soeur aînée d'Elsie fut envoyée, calme dans les années 2000.

Tout au long du roman il est question de petit pain, glaçage,lebkuchen, brötchen, Schwarzwälder Kirschtorte .... les dernières pages du livre donnent les recettes de pâtisserie allemande d'Elsie Schmidt-Meriwether.

Une histoire touchante que j'ai vraiment appréciée malgré le malheur qu'a fait cette guerre mondiale. Reba, journaliste, souhaite interviewer, Elsie qui tient une boulangerie allemande au Texas. Quelques années auparavant lors de la seconde guerre mondiale, Elsie de son jeune âge sauve Tobias qui s'est sauvé de son camp, elle le cache dans l'appartement de ces parents au dessus de la boulangerie. Personne est au courant sauf elle. Sa mère Mutti est une excellente boulangère, malgré le peu d'approvisions qu'ils ont, beaucoup de personnes viennent à leur boulangerie y compris des SS... Mutti a une fille ainee Hazel, qui est parti rejoindre un mouvement allemand. La guerre a fait beaucoup de dégâts physique et psychologique. Qu'en est il de cette leçon de vie ?