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4,14

sur 2117 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Il faut avoir connu un enfant juif et s'être rendu compte qu'il était fait de chair et d'os, comme vous, pour l'aimer. C'est ce qui est arrivé à Elsie, jeune allemande de 17 ans.
Il faut avoir enfanté et ressenti l'amour infini envers son propre enfant pour se rendre compte qu'Hitler n'est finalement qu'un tyran exploitant les jeunes femmes purement aryennes justes aptes à être fécondées. C'est ce qui est arrivé à Hazel, jeune allemande.
Il faut avoir assisté à l'arrestation brutale de son maitre vénéré, juif, pour se rendre compte que les Juifs sont des gens comme vous. C'est ce qui est arrivé à Josef, jeune officier nazi.
Ce roman traite des derniers jours, des derniers mois de l'Allemagne nazie, empreints de brutalité, de faim, de peur.
La boulangerie des Schmidt, à Garmisch, est le théâtre de toutes les attentes, de tous les espoirs d'Elsie : quand reviendra-t-elle, sa grande soeur chérie, partie au « Lebensborn » assouvir la soif de pureté aryenne des nazis ? Faut-il vraiment qu'Elsie elle-même se marie avec Josef, le « gentil » officier nazi ? C'est sans compter sur Tobias, le petit garçon juif à la voix d'ange...


Et puis après un immense bond dans le temps, nous arrivons au Texas, plus exactement à El Paso, à l'endroit où de nombreux immigrants tentent leur chance d'une autre vie. Riki en fait l'expérience, lui qui doit les renvoyer d'où ils viennent. Et Reba, la jeune femme qui partage sa vie, ne sait plus, elle non plus, exactement où elle en est, elle qui traine un lourd passé familial.
Nous sommes en 2007.
Et nous nous en doutons : Reba rencontre Elsie, et va se lier d'amitié avec sa fille Jane. Ca y est, la boucle est bouclée.


Le passé rejoint le présent à travers l'alternance de chapitres centrés tour à tour sur les figures féminines d'Elsie et de Reba.
A vrai dire, si le côté allemand, avec les recettes succulentes de pains et pâtisseries, l'inhumanité du « Lebensborn », la description de fêtes nazies, avec la fragile petite figure de Tobias l'enfant juif et la forte personnalité d'Elsie, m'a bien plu et intéressée, j'ai été nettement refroidie lors des atermoiements de nos modernes Reba et Riki. Oui, c'est vrai, je me suis copieusement ennuyée. Rien dans le style, rien dans l'analyse des caractères n'a retenu mon attention. Trop sirupeux, trop tourmenté artificiellement.
La partie allemande sauve la partie américaine... revanche involontaire sur L Histoire.
C'est donc 3 étoiles que je donnerai à ce roman mi-figue mi-raisin, ou plutôt mi-brötchen mi-galettes de maïs.


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Je pensais en commençant ma lecture que ce roman allait me plaire par les thèmes abordés, seulement voilà, je suis restée sur ma faim.

J'aime beaucoup d'habitude les récits à plusieurs voix, alternant les périodes de l'Histoire et l'auteur avait fait un bon choix en mettant en parallèle la violence nazie, les répressions à la frontière mexicaine, et même le syndrome post-traumatique du père de Reba dû à ce qu'il a vécu en Irak.

J'ai aimé les chapitres consacrés à la famille Schmidt, à Garmisch, leur boulangerie, leurs conditions de vie, de survie dans l'Allemagne nazie, les parents qui croient au grand Reich, les officiers pourris et la manière dont Elsie va changer en rencontrant et cachant Tobias dans sa chambre.

On salive, rien qu'en entendant les noms étranges des pâtisseries (ahh! la « Schwartzwälder Kirschtorte », forêt noire ou les « Brötchen ») qu'ils confectionnent, les parfums d'épices, de chocolat.

de même que les pages consacrées au Lebensborn, où des jeunes femmes, comme Hazel, la soeur d'Elsie, avaient pour mission de fabriquer des enfants aryens pure souche (prostitution déguisée) pour faire honneur et régénérer le grand Reich, l'élimination systématique de ceux qui n'étaient pas assez robustes. Elles ne gardaient leurs nourrissons que durant trois mois, durée fixée arbitrairement pour l'allaitement, et ensuite ils étaient élevés, conditionnés pour en faire de bons Allemands pour le Reich millénaire…

Les lettres échangées entre Hazel et Elsie ou ses parents sont touchantes, comme celle-ci écrite par Elsie à sa mère après s'être mariée à un Américain et quitté l'Allemagne, fâchée avec son père car elle a trahi sa patrie en l'épousant.

« Personne n'est mauvais ou bon par naissance, nationalité ou religion. Au fond de nous, nous sommes tous maîtres et esclaves, riches et pauvres, parfaits et imparfaits. Je sais que je le suis et lui aussi, il l'est. Nous tombons amoureux malgré nous. Nos coeurs trahissent nos esprits. » P 360

La comparaison entre l'obéissance aveugle aux ordres en Allemagne et la manière dont on refoule les latinos à la frontière avec les USA est encore plus d'actualité depuis les dernières élections américaines.

Je n'ai pas du tout été réceptive à la partie contemporaine de l'histoire, les deux récits sont trop inégaux, la période américaine (2007) est insignifiante, alors qu'il y avait un potentiel. Reba avec ses régimes ubuesques, sa versatilité, son indécision permanente m'a très vite exaspérée. Peut-être était-ce voulu par l'auteure ?

J'ai le même ressenti qu'avec « L'île des oubliés » de Victoria Hislop… un petit roman pour les soirées d'hiver ou pour la plage.
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L'odeur des petits pains qui cuisent et de la cannelle traversent les années pour mêler plusieurs histoires, plusieurs époques, mais aussi pour réunir des destins.

Elsie, jeune allemande, puise sa force dans la boulangerie que tiennent ses parents pendant le Seconde guerre mondiale, pour affronter les démons mais aussi pour venir en aide aux autres.
De nos jours, aux Etats-Unis, Reba découvre une boulangerie allemande proche de la frontière mexicaine et apprend l'histoire des migrants qui tentent de fuir leur pays et la misère.

Un joli roman agréable à lire, même si parfois il semble un peu facile.
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Un goût de cannelle et d'espoir, c'est typiquement le genre de titre qui ne me donne pas du tout envie d'ouvrir le bouquin. Mais comme le titre original est The Baker's Daughter (c'est tout de suite moins cucul) et que les critiques étaient élogieuses, j'ai débuté ma lecture avec appétit.
J'ai vite été rassasiée tant il y a de sucre et de crème dans la recette.

J'ai trouvé le roman très long à démarrer, je me demandais quand Reba et Elsie allait enfin se rencontrer. Et quand ça arrive, ça fait Flop !
Il faut dire que je n'ai pas du tout aimé la partie contemporaine du récit. Pourtant il y avait de quoi faire avec les migrants qui tentent vaille que vaille de passer la frontière et vivre aux États-Unis.
Je n'ai jamais réussi à m'attacher aux personnages tant ils sont creux et leurs petites histoires d'amour me sont passées au-dessus de la tête. Et puis c'est d'un guimauve ! La fin m'a donné des caries tellement elle est sirupeuse.

Par contre, la partie « allemande » m'a plu. C'était intéressant de lire la guerre du côté des Allemands, les personnages sont attachants et c'est bien écrit.
C'est d'ailleurs étonnant à quel point les parties contemporaines et passées ne se ressemblent pas, comme si elles avaient été écrites par deux personnes différentes.

Au final, je ressors déçue de cette lecture dont j'attendais beaucoup et qui ne me laissera aucune empreinte.

CHALLENGE MULTI-DÉFIS 2018
CHALLENGE PAVÉS 2018
CHALLENGE DES 50 OBJETS
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C'est grâce à Babelio que j'ai découvert ce roman de Sarah McCoy. On y accompagne Reba, journaliste à El Paso au Texas, qui rencontre Elsie, une allemande installée dans cette ville et qui tient une boulangerie, pour un reportage. Vont ensuite alterner les passages entre 2007/2008 aux Etats-Unis et les années de guerre en Allemagne entre 1939 et 1945 avec Elsie, alors jeune fille de 17 ans.
On passe par beaucoup d'émotions à la lecture de ce roman très riche dans les thèmes qu'il aborde : l'immigration mexicaine que l'on découvre avec le personnage de Riki, le compagnon de Reba, les lebensborn dans l'Allemagne nazie, mais aussi la difficulté de vivre avec les ombres du passé, l'importance d'avancer, de faire des choix.
L'écriture de Sarah McCoy est quant à elle très agréable à lire et très évocatrice dans ses descriptions : j'avais l'impression de sentir l'odeur des pâtisseries allemandes en train de cuire...
Un beau roman et une belle histoire d'amitié que j'ai pris plaisir à lire.
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Lecture en demi-teinte pour moi... je dois avouer que j'ai eu bien du mal à entrer dans cette histoire... Pourtant, la 4e de couverture m'attirai vraiment beaucoup. Comme quoi... une lecture que j'ai commencé au début du mois et que j'ai fini de peine et de misère. Je l'ai entrecoupé d'autres livres et chaque fois, j'avais bien du mal à m'y remettre. Je me dis que je dois être passé à côté de quelque chose, vu les nombreuses critiques positives sur le site. Je ne sais pas à quoi je l'attribue, pourtant, j'ai pas de mal avec les retours en arrières habituellement, d'autant plu quand c'est bien amené par l'auteur, mais là, franchement, ça m'a irrité plus qu'autre chose, surtout lorsqu'on revenait dans la vie de Josef... qui ne suivait pas la chronologie amenée par l'auteur. Bref, pas mauvais, mais vraiment pas un coup de coeur.
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Une belle histoire touchante et passionnante même si je ne suis pas un fan du procédé des histoires parallèles dont une ne sert que de faire valoir à l'autre. Les personnages de cette période trouble du nazisme sont intéressants car pour la plupart jamais caricaturaux. L'ensemble est cependant un peu simpliste, et à l'image des pâtisseries en toile de fond, romanesque à souhaits, plein de bons sentiments et avec la fin attendue. Un roman néanmoins agréable à lire pour occuper une journée de vacances sous la pluie.
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Je referme ce livre avec un ressenti mitigé et coupable vis-à-vis de l'amie qui me l'a prêté en me disant combien elle l'avait adoré. Loin des critiques élogieuses majoritaires sur Babelio, je suis restée sur ma faim. Un comble pour un livre ou presque chaque page nous parle de pains, de biscuit, de gâteaux, de gourmandise, mais aussi de manque, de frustration et de restrictions.

L'auteure mêle deux histoires : celle d'Elsie, d'origine allemande, qui dirige avec succès une boulangerie allemande à El Paso au Texas, et celle de Reba, jeune journaliste en quête d'elle-même. Les deux femmes se rencontrent alors que Reba doit écrire un article sur les traditions de Noël dans le monde. Une amitié profonde va lier Reba à Elsie et à sa fille Jane.

Le récit alterne des chapitres et navigue entre le Texas de 2007 et Garmish, dans les Alpes allemande à la fin de la Seconde Guerre Mondiale. Elsie a alors 17 ans. Elle n'est plus une enfant, pas encore une femme, mais elle voit son monde s'envoler, sa famille éclater, assiste et subit la guerre et ce que les hommes en font de laid mais aussi parfois de beau. de quoi rapidement perdre sa naïveté et se forger un caractère. Reba elle est une jeune femme qui s'est embourbé dans ses mensonges, pensant se créer une personnalité, et qui ne sait plus comment en sortir. Elle hésite à s'engager vis-à-vis de son amoureux de douanier, se cherche professionnellement, vit loin de sa famille pour fuir une blessure passée qu'elle ne parvient pas à refermer.

Rien de commun entre ces deux femmes. Elsie ne raconte pas sa vie à Reba. On la découvre juste de façon chronologique, entrecoupée de passages sur les atermoiements de Reba. En fait l'histoire de Reba non seulement ne m'a pas touchée, mais m'a semblé sans intérêt tant le personnage est inconsistant. le roman aurait pu n'être que l'histoire d'Elsie et cela aurait été largement suffisant, et certainement plus agréable. le récit du parcours d'Elsie est néanmoins rempli de bons sentiments, il y règne une certaine naïveté et des incohérences dans la destinée des personnages, même si l'auteure tend à vouloir démontrer que personne n'est jamais tout blanc ou tout noir, que ce soit dans l'Allemagne de nazie ou sur la frontière mexicano-américaine.

En fait j'ai été assez dérangée par le rapprochement fait par Sarah McCoy entre le traitement des Juifs par les nazis et la situation des émigrés mexicains à la frontière des Etats-Unis. Très inapproprié à mon goût. L'auteure semble vouloir aborder de nombreux sujets pour parler de l'injustice dans le monde quelles que que soient les époques, mais ne fait que les effleurer, que ce soit le rôle des officiers nazis dans la gestion des camps de la mort, de la population, le principe des lebensborn, la répression par la Gestapo, l'émigration aux Etats-Unis, le rôle des douaniers, le devoir de mémoire…ou pas. le tout dans un style très convenu.

Bref, une légère déception et un roman pas désagréable mais pas non plus inoubliable et qui ne m'a pas bouleversée.
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Peut être pas de la grande littérature , je l'ai quand même bien aimé.
C'est pas très souvent qu'on voit le point de vue des allemands et surtout des femmes allemandes dans ces histoires de la deuxième guerre. L'atmosphère oppressante, la terreur, la corruption et l'absurdité sont très bien racontées: pas de misérabilisme, pas de mielleux, pas de fausse note. J'ai moins aime la partie "américaine" qui se veut une parallèle. Là il y a plus de "bons sentiments" que des histoires intéressantes. Mais au total un livre que je ne regrette pas avoir lu.
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Si j'ai découvert la plume de Sarah McCoy avec le souffle des feuilles et des promesses, Un goût de cannelle et d'espoir est son premier roman paru que j'ai exhumé de ma pharaonique PAL.

Avec près de 250 avis sur Babelio, je doute de grandement innover dans les arguments énoncés par les uns et les autres. Par contre, je ne partage pas le nombre important d'opinions dithyrambiques car si ce roman se laisse lire, il est loin de remplir la promesse de la 4ème couv'!

D'une manière générale, la construction du roman est devenue un classique du genre, dans un duel entre présent et passé, dans une rencontre de deux histoires distinctes ou quand les leçons de l'Histoire apportent un regard éclairé sur les soucis existentiels de la jeune génération. 

Premier bémol, le personnage de Reba m'est apparu fade et sans consistance, ainsi que son histoire familiale et sa frilosité à s'engager dans une vie couple. Peu d'émotions suscitées et je n'ai pas compris l'intérêt de renseigner un contexte de vie à la frontière mexicaine, avec le problème de l'immigration clandestine. Choix maladroit ou parallèle obscur avec les drames de la Seconde Guerre Mondiale, je ne sais.
Si l'histoire contemporaine de Reba m'a laissée totalement insensible, je nourrissais plus d'espoir pour le destin d'Elsie. Et c'était bien parti, avec le quotidien de la famille Schmidt, investie raisonnablement dans la cause nazie, bénéficiant des largesses des SS pour continuer à faire tourner leur boulangerie-pâtisserie, avec une fille engagée dans un Lebensborn, une autre dont le prétendant est un militaire gradé, un père citant sans rechigner les préceptes d'Hitler.

Nous sommes en 1944, le blason nazi commence sérieusement à se ternir et l'appel au secours de ce petit garçon à la voix d'ange, Tobias, un juif, promettait quelques remous.

Mais, à un moment donné, l'auteur a cassé la dynamique installée.

Le petit Tobias disparaît et silence radio pendant 60 ans. Elsie ne semble pas avoir fait l'effort de rechercher ce petit garçon ni même avoir eu la curiosité de savoir ce qu'il était devenu.
Elsie émigre aux États-Unis avec un personnage dont on ne sait rien ou si peu. Est-elle partie par amour ou pour fuir son pays dévasté?
Le lecteur se retrouve face à une vieille dame guillerette, passionnée par sa boutique et ses recettes de pâtisseries mais aucun éclairage sur les séquelles dont elle aurait souffert, aucune réflexion sur la séparation d'avec sa famille, sur le fait d'avoir quitté son pays et aucun regard rétro-actif sur ce qu'elle a vécu durant la guerre.
Pour ma part, c'est une incompréhension totale devant cette rupture dans le développement de l'histoire d'Elsie. Je ne m'explique pas ce retournement de situation et par conséquent, la fin de ma lecture a été bercée d'un terrible ennui.  

Comme je le dis souvent, il ne suffit pas de lancer quelques pistes sur un pan de l'Histoire tel que la Seconde Guerre Mondiale pour captiver un lecteur. Rester en surface de son sujet n'apporte que frustration et ennui. C'est une déception car l'auteur n'a réellement pas creusé son sujet historique et c'est bien dommage car il y avait matière, entre l'engagement dans un Lebensborn, ou même le sentiment de culpabilité de Josef essayant de réparer sa faute, ou la manière dont cette famille a rebondi avec l'arrivée des soldats américains. 
Étoffer un contexte historique est important mais il est nécessaire également de creuser la psyché de ses personnages pour capter l'intérêt du lecteur et personnellement, j'ai perdu Elsie en route et elle est devenue une étrangère au fil des pages. 
Par contre, je suis gourmande et j'avoue que des grondements surgis du tréfonds de mon estomac ont accompagné ma lecture au gré des descriptions des recettes de pâtisseries, je sentais presque les odeurs de pain chaud et de cuisson et j'en salivais. Les pâtisseries allemandes, notamment celles que nous cuisinons pour les fêtes de fin d'année, sont un régal pour les papilles et le clin d'oeil du détail de certaines recettes à la fin du roman, vraiment sympa.

Alors autant j'avais adoré le souffle des feuilles et des promesses, autant Un goût de cannelle et d'espoir m'aura laissée insatisfaite. Il me reste donc à espérer que le troisième roman de Sarah McCoy (le second dans l'ordre de parution), Un parfum d'encre et de liberté arrivera à faire pencher la balance, d'un côté ou de l'autre...
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