Nous voilà arrivés durant la seconde guerre mondiale, où l'économie de guerre qui tourne à plein régime enrichit le clan Caskey.
C'est le temps des rides aussi, et des fatigues. Queenie, Sister, James, Oscar : les héros des premiers tomes vieillissent. Même la mystérieuse et impérieuse Elinor. On les voit plus figés dans leurs habitudes, plus conciliant avec les autres comme avec eux-mêmes.
Place aux jeunes : plus fougueuses, plus ardentes, plus acharnées, plus rebelles.
Frances prend conscience de son lien charnel avec la Perdido, et de sa double identité dans d'horribles circonstances.
Miriam s'adoucit et se libère doucement de la tutelle de Mary-Love.
Grace enfin, véritable tornade, aime et rêve d'une vie différente qui n'existe pas en ce milieu du XXème siècle.
Quant aux hommes, ils sont aux abonnés absents. Face à l'énergie et à l'intelligence de ces femmes, ils se mettent volontairement en retrait. Même Oscar finit par abandonner la direction de l'entreprise Caskey à Miriam. Arrivés au tome six, je me demande si les survivants ne finiront pas par se transformer en ectoplasmes.
La sublime Elinor triomphe enfin ! Elle réussit à faire taire les vieilles rivalités et à réunir autour d'elle toute la famille.
Un tome où le fantastique prend une part beaucoup plus importante. Frances qui sentait dans son corps et son âme frétiller d'autres vies, ancestrales, ombreuses et bestiales, commence à les entrevoir et à les accueillir. Qu'en fera-t-elle plus tard ?
Un récit toujours aussi fascinant qui nous entraîne dans les complexités de l'âme humaine et où le fantastique trouve sa place naturelle.
La fin approche, et à chaque fois je me demande de quelle manière l'auteur va parvenir à joindre les deux bouts.
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Un tome 4 qui fait bien avancer l'histoire de la famille Caskey.
J'ai trouvé pas mal de rebondissements dans ce nouvel opus.
Le côté fantastique est plus présent que dans le précédent, tout e. restant subtil... et comme a chaque fin de tome j'ai toujours l'appréhension de ne pas avoir de réponses. Je présume, enfin j'espère, que nous les aurons lors du dernier tome.
Il serait d'ailleurs dommage de ne pas en avoir, et cela rendrait tout ce travail inutile.
J'ai une fois encore lu ce roman quasi d'une traite. La lecture est aisée et très agréable.
J'apprécie de plus en plus les personnages et leur évolution. Je les trouve superbement travaillés. On les sent se bonifier au fils des pages. Est ce la maturité de chacun ou le fait de côtoyer l'étrange Elinor, qui les rend meilleurs ?
Le scénario se tient et est addictif a souhait. Une fin d'épisode qui donne envie d'attaquer le tome 5... mais il va me falloir être patiente.
Pour conclure, je parlerai de la couverture, qui est une fois encore magnifique et pleine de justesse. Les graphismes prennent une fois encore tout leur sens en fin de lecture. C'est pour moi un régal pour les yeux.
Une fois encore un épisode de qualité.... j'espère juste comme je l'ai dit précédemment ne pas être déçue par la fin... il faut dire que j'en attends beaucoup.
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Bon, j'avoue, je plaide coupable, je suis devenue accro, j'ai besoin de ma dose régulière de Blackwater. Pourtant sitôt les lignes sniffées, il ne m'en reste plus grand-chose, un vague souvenir, des images hallucinatoires, dans des tons sombres, du noir, du vert, du marron, mais aussi un doré chatoyant qui m'attire, m'aimante et me donne l'envie irrépressible de plonger une nouvelle fois…
Alors, vaincue, j'ai tourné les pages, je me suis laissé aspirer, engloutir par les eaux sombres de la Perdido. J'ai dû remonter à la surface pour reprendre mon souffle, et j'ai replongé avec délice me vautrer dans les limbes de la famille Caskey, et j'ai encore pris une bonne bouffée de plaisir…
Donc un bon conseil, si vous ne voulez pas devenir dépendant aux 6 tomes de la saga, ne commencez surtout pas …
Aaaahhhh, quel bonheur de voir l'évolution de toutes les femmes du clan, les hommes ne sont qu'en arrière-plan. Les relations entre les deux soeurs, Frances, et Myriam que tout oppose évoluent, Frances part à la rencontre de l'amour et d'elle-même, Elinor assoit son emprise sur l'empire Caskey après le décès de Mary-Love. On en apprend beaucoup plus sur Grace et Lucille…
Et toujours cette petite dose subtile et parfaitement équilibre de fantastique et horrifique …
Que du bonheur, je vous dis !
Bonne lecture !
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Je continue ma lecture de Blackwater. C'est toujours aussi addictif !
Ce quatrième tome s'ouvre en 1938 à la veille de la seconde guerre mondiale. le conflit a finalement peu de répercussions sur la famille Caskey et contribue même à les enrichir. La famille trouve une certaine sérénité, Miriam est moins distante notamment avec sa soeur et de nouveaux couples se forment, amenant une naissance.
J'ai suivi avec beaucoup de plaisir ce tome même si il m'a moins passionnée que le tome précédent, la maison, qui reste mon préféré pour l'instant. On en apprend pas mal sur le lien qui unit Elinor à sa fille Frances et sur leur véritable nature. Comme toujours, le côté surnaturel est présent et nous ravit et certaines scènes aquatiques m'ont particulièrement plu.
J'ai lu presque la moitié du tome suivant, la fortune. Critique bientôt.
Vite, vite, vite ! La suite 🤗
Es-tu accroc à cette saga ? Vas-tu résister encore longtemps au raz-de-marée Blackwater ?
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Un tome un peu plus calme car la famille Caskey est apaisée et on découvre enfin une famille unie. C'est le contexte qui bouge par contre car la 2GM arrive, elle va bouleverser le quotidien de la petite ville de Perdito. On s'intéresse un peu plus aux enfants Caskey, qui deviennent adultes et vont commencer études, choix de vie, mariage ....C'est toujours aussi plaisant de suivre cette famille originale, on s'attache bien aux personnages. le côté fantastique est un peu plus dévoilé, jusque là on devinait beaucoup de choses, qui se confirme dans ce tome.
Vivement la suite !
Challenge Mauvais genres 2022
Challenge Les aventuriers du rail
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Que de rebondissements dans ce quatrième tome ! Cette série n'a de cesse de surprendre et de se renouveler, et ce, pour notre plus grand plaisir…
Comme une accalmie, c'est le calme avant la tempête en entame de ce quatrième opus. Marie-Love n'est plus et c'est Elinor qui, tout naturellement, devient la cheffe du clan Caskey. Les affaires de la famille se développent et fructifient grâce au travail d'Oscar, bientôt rejoint par sa fille aînée Miriam. Cette dernière prend d'ailleurs sa place au sein de la famille, d'une manière unique et personnelle, mais cela convient à tous et plus particulièrement à Frances, sa soeur.
L'harmonie n'est cependant pas au programme pour tous : Queenie continue de rencontrer des difficultés avec ses enfants qu'elle tente de résoudre avec l'aide précieuse de James, tandis que la guerre se déclare et vient bouleverser le quotidien de tous. Les jeunes adultes évoluent, éprouvés à leur tour et se découvrant de nouvelles ressources. Comment vont-ils tous affronter ces changements dans leurs vies et leurs bulles familiales ?
C'est toujours avec le même plaisir et enthousiasme que je poursuis ma lecture de la saga Blackwater. Ce tome est quelque peu paradoxal, nous entraînant dans un ascenseur émotionnel entre quiétude et affliction, bienveillance et colère. Les femmes du clan prennent l'initiative et la main, bousculant ainsi les règles, tout en restant fidèles à une certaine philosophie familiale instaurée depuis plusieurs générations.
Mais jusqu'où vont-elles mener la révolution à Perdido ?
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La famille connaît un essor financier sans précédent. C'est la guerre !!! L'armée fait exploser les commandes à la scierie. Poste de commandement, bâtiment servant à loger les militaires…bref, Oscar n'est pas fier d'avoir écouté les conseils d'Elinor qui lui dictait d'acheter toujours plus de terres boisés. L'argent coule à flot, les Caskey profite de la guerre. du côté de la famille, Miriam et Frances se rapprochent, au plus grand bonheur de cette dernière. Elles se rendent à la plage tous les jours…. Et Frances se découvre une nouvelle passion pour l'eau. Tiens donc !! Et puis, les personnages vieillissent, amenant de nouveaux questionnements, de nouvelles passions, et de nouvelles alliances. Les relations se complexifient, se développent… Un vrai bonheur. Un tome avec de l'amour, de la haine, et de moments très touchants. Les pages défilent, et on sent de plus en plus qu'on s'en va vers la fin. Un tome charnière. Vivement la suite…
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Ce 4eme volet ne me tentait pas, je dois l'admettre.
Je ne saurais expliquer pourquoi car j'aime beaucoup l'univers de Black water, mais j'ai mes périodes pour lire telle ou telle lecture.
Cette couverture m'attirait moins que les autres, sans remettre aucunement en cause ce magnifique travail éditorial, bien au contraire.
Bref, tout un tas de petites choses qui ont reculé cette lecture.
Mais, une fois plongée dedans, quel régal et quelle joie de retrouver les charismatiques femmes Caskey.
Plus que jamais, elles mènent la barque et dirigent d'une main fermé cette emblématique famille.
On les retrouve 5 ans après la fin du tome précédent et cette fois, sont mises en avant les soeurs Caskey: Miriam et Frances.
Comme a son habitude, l'auteur écrit sans fioriture et ne perd pas de temps en descriptions et divagations inutiles ce qui rend la lecture fluide et rapide. Et c'est comme ça que l'on devient addict.
Dans ce volet, comme dans tous les autres, il y a glissé cette petite pointe de fantastique qui rend mystérieuse cette famille.
Et cette fois, les choses se précisent et on commence à entrevoir un bout du mystère.
Jusque là, le sujet était effleuré.
Désormais l'auteur ne prend plus de détour et on comprend ce qu'il se passe réellement.
Bien-sûr il reste beaucoup de questions.
Quel talent ! On est tout de suite replongé dans cette saga familiale où tout repose sur les Femmes.
Encore deux tomes pour moi avant de clôturer cette incroyable aventure.
L'impatience me gagne mais je veux savourer cette histoire qui sort de l'ordinaire.
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