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4,16

sur 1295 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Après la saga Blackwater je me réjouissais de découvrir un autre roman de cet auteur, et quelle déception pour moi... J'ai trouvé l'ambiance beaucoup trop noire, je n'ai pas réussi à me mettre dans le livre (même si j'ai quand même pu le finir!), j'ai trouvé les personnages plus détestables les uns que les autres et l'intrigue sans plus.
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"Gilded Needles" est une lecture sombre qui explore les profondeurs obscures de New York au début du XIXe siècle. Michael McDowell tisse une histoire de vengeance, d'intrigues politiques entre les républicains et les démocrates de l'époque, et met en lumière les aspects les plus sombres et les plus laids de l'humanité. Je comparerais cela à une version déformée des "Gangs de New York".

J'ai attribué trois étoiles au livre car j'espérais qu'il serait meilleur qu'il ne l'a été. Plus un livre de vengeance que d'horreur, il n'a pas vraiment le caractère haletant que l'on attend de ce genre. Je pense que l'horreur découle de ce dont les êtres humains sont capables de faire les uns aux autres au nom du pouvoir, de la position, de la politique et de la religion.
J'ai également trouvé une grande partie du livre lente et ennuyeuse, et certains des personnages m'ont paru un peu plats. La majeure partie du livre semble avancer lentement, et le moment de la vengeance finale survient trop rapidement, près de la fin de l'histoire. Cela fonctionne pour l'intrigue, mais cela m'a semblé un peu trop rapide à mon goût.
Au final un livre pour les amateurs du genre, mais san plus.
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Le gros point fort des Aiguilles d'or réside dans son ambiance : Michael McDowell réussit avec brio à retranscrire le New York de la fin du XIXe siècle, ville qui oscille entre la richesse et la fortune de quelques grandes familles et la misère et la violence la plus absolue dans les quartiers les plus pauvres. Les descriptions du Triangle noir, de ses habitants et de leurs conditions de vie font dresser les cheveux du lecteur sur sa tête tant elles sont effroyables. En ce sens, je trouve que Les Aiguilles d'or rappelle beaucoup les romans de Charles Dickens pour ses personnages de méchants marquants et sa mise en lumière des conditions de vie des plus pauvres dans une grande ville de la fin du XIXe siècle.
On pense également beaucoup aux Peaky Blinders via la description de la famille Shanks, son pouvoir sur le Triangle noir, la crainte mêlée de respect qu'elle inspire chez ses habitants mais aussi la personnalité des différents membres du clan, tous dévoués à une tâche spécifique. C'est assez savoureux de faire leur connaissance puis de voir au fil des pages le rôle dévolu à chacun dans la vengeance ourdie par Lena Shanks, on a l'impression d'assister à un ballet macabre.

Malheureusement, Les Aiguilles d'or est une lecture pour laquelle je garde un sentiment mitigé pour deux raisons, la principale étant que le roman souffre selon moi d'un gros problème de rythme : la première partie (qui est aussi la plus volumineuse car occupant un peu plus de la moitié du roman) est très lente, l'auteur prend trop le temps d'installer ses personnages, les lieux de l'intrigue... A titre d'exemple, les évènements évoqués au dos du livre interviennent au bout des 150 premières pages !!! Alors certes, ce n'est horrible à lire (comme dit plus haut, je me suis régalée avec l'ambiance créée par Michael McDowell dans ces pages) mais je pense que j'aurais bien plus aimé ce roman avec 100-150 pages de moins.
Deuxième raison pour laquelle j'ai moyennement aimé Les Aiguilles d'or : la fin. Je suis sans doute beaucoup trop sensible mais j'ai trouvé la fin beaucoup trop cynique et malaisante. Difficile de détailler sans trop en dire mais pour faire simple, je dirais que le vrai méchant n'est pas si puni que ça au final et que les vraies victimes ne sont pas forcément celles qui le méritaient le plus (voire dans un cas, pas du tout).

Pour résumer, je dirais que j'ai surtout aimé l'ambiance des Aiguilles d'or et les références à des oeuvres cultes, mais que l'intrigue a des défauts qui font que j'ai le sentiment d'être passée à côté de ce roman.
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L'action des aiguilles d'or se déroule dans le New York des années 1880 où deux mondes coexistent sans jamais se rencontrer. Les bonnes familles bourgeoises considèrent les quartiers populaires comme des lieux de perdition tandis que les pauvres ne se rendent dans les quartiers riches que pour faire les poches des plus naïfs.
Il y a quand même quelques exceptions, puisque certains bourgeois aiment aller s'encanailler dans les bouges des bas quartiers, pour jouer ou bien acheter les faveurs des petites dames à la vertu bien fragile.
Après nous avoir présenté la ville de manière binaire, l'auteur nous démontre que tout n'est pas si simple. Et si les riches puritains étaient foncièrement méchants ? Et si les pauvres malhonnêtes avaient des valeurs ? Un esprit de famille et une solidarité à toute épreuve qui n'existe pas chez les nantis ?
Cette réflexion est présentée sous forme d'une lutte entre deux familles, l'une bien sous tout rapport (juge, pasteur, avocat), et l'autre à priori peu recommandable (avorteuse, receleuse, pickpocket). Et miracle, on se prend au jeu et on finit par souhaiter la victoire des escrocs sur les bourges.

On peut trouver ce scénario un peu naïf. On peut aussi trouver que la police newyorkaise est naïve pour ne rien comprendre aux machinations des Shanks (les pauvres, voleurs et gentils).

Ce roman est agréable à lire mais comporte des longueurs, particulièrement au milieu du livre où on aimerait que les choses s'accélèrent. En résumé Les aiguilles d'or est un roman qui se lit bien mais ne laisse pas un souvenir impérissable.
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Ceci est un petit livre aperçu dans l'étagère des nouveautés de ma médiathèque et j'ai été attirée par la couverture très originale. Je ne savais pas du tout à quoi m'attendre comme qualité d'écriture et j'ai donc été agréablement surprise dès les premières pages : un style foisonnant au service d'une histoire plutôt glauque : on est plus souvent dans les bas-fonds à côtoyer la misère et la mort qu'autour de tables richement servies.

Mon avis sur le roman est mitigé : si j'ai grandement apprécié le style exceptionnel de l'auteur, j'ai regretté qu'il fasse évoluer les personnages de manière à ce que l'horrible famille Shanks parvienne à ses fins ; on ne peut pas excuser et pardonner leur terribles forfaitures : la pauvreté ne dédouane pas de leur culpabilité. Les Stallworth sont eux aussi peu amènes car imbus de leur rang social, de leur fortune, ils sont incapables de compassion, à l'exception d'Helen, la fille d'Edward, qui est une bonne personne cherchant à vraiment à faire le bien et c'est pour moi, le personnage le plus lumineux du roman.

Globalement j'ai apprécié cette lecture mais pas à 100% à cause du manque de moralité dans sa conclusion de l'histoire.
Lien : https://lecturesencontrepoin..
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J'ai eu la chance de pouvoir lire ce livre en avant-première, grâce à un envoi de la maison d'édition aux libraires.

À lire ma critique, on pourrait croire que j'ai détesté ce roman, mais j'ai aimé suivre cette galerie de personnages et leurs pérégrinations. La plume de McDowell est toujours aussi prenante et le roman se lit facilement, avec plaisir. Mais ce plaisir est entrecoupé de moment où j'ai soupiré et où je me demandais quel était l'intérêt de cette histoire.

Ayant adoré toute la série Blackwater, j'étais la personne la plus heureuse du monde de retrouver la plus de Michael Mcdowell, tout en sachant pertinemment qu'il s'agissait d'une toute autre histoire dans un tout autre genre.

Mais je dois avouer que je suis déçue de ma lecture. Je ne saurais pas vous dire exactement ce que l'on m'a raconté : ce n'est pas vraiment une saga familiale, pas vraiment un roman noir, pas vraiment une enquête policière...

McDowell passe un temps fou en description, ironie, dénonciation déguisée dans la narration, et c'est vraiment fatiguant. le meilleur exemple de ça est le tout premier chapitre qui raconte les douze coup de minuit du nouvel an dans les différents quartiers de la ville. Au bout de 3 pages, on a compris l'idée : des inégalités et beaucoup d'hypocrisie. Mais ça dure, ça dure, ça dure... le premier chapitre en rajoute sans cesse, et c'est assez représentatif du reste du roman.

La "guerre" entre les deux familles va mettre beaucoup de temps à commencer, et encore plus à réellement démarrer. Donc, on final, on passe beaucoup de temps à constater d'un côté la misère et de l'autre l'hypocrisie plein de vacuité des personnages.

Heureusement les personnages sont vraiment le point fort de ce récit. Ce n'était pas une mauvaise lecture, je ne l'ai pas souffert, mais je dois avouer que je ne la recommande pas spécialement.
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Un avis très compliqué à écrire Au début, j'aurais même dit un vrai flop J'ai vraiment continué ma lecture car il m a été offert Et puis la magie a opéré, et je me suis laissé emporter dans l'histoire. Pas de quoi dire un coup de coeur, mais une lecture assez agréable, surtout la seconde partie.

Un juge décide de faire le ménage dans le triangle noir de New York au 19e siècle, un juge peu impartial qui condamne à tout-va, persuadé que le mal est génétique et que rien ne peut sortir de bon des bas fonds !

À cause de cet acharnement, une vengeance bien huilée va se mettre en place.

Autant j'avais adoré la saga Blackwater, autant là, j'ai eu plus de mal à adhérer. Dans l'écriture, cela fait penser à du Victor Hugo dans un décor du film Gangs of New York.

De plus, la couverture est magnifique, ajoutant une touche esthétique à l'ensemble.

Cela fait un livre de moins dans ma PAL
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LES AIGUILLES d'OR
J'avais beaucoup aimé la saga des BLACK WATER alors forcément quand j'ai vu le teasing pour ce bouquin, j'ai foncé direct.
Ya les influenceurs et les influencés (MOI).
J'ai succombé au marketing doré, j'ai pré commandé le bouquin au mois d'aout pour une sortie au mois d'octobre.
je suis laaaaaarge.

C'est l'histoire d'une guerre.
La guerre du Bien contre le Mal.
Les Stallworth (reconnaissables à leurs yeux très bleus) VS les Shanks.
Merci d'avoir mis l'arbre généalogique des 2 familles, j'y suis retournée régulièrement.

STALLWORTH
C'est Ze famille fortunée, qui veut asseoir sa notoriété, et qui vise même la politique.
Le Juge STALLWORTH , le doyen de cette famille s'est donné une mission :  éradiquer le Mal, le vice, la vermine du Triangle noir.
Out le sexe, les salles de jeux, les avortements illégaux, le recel et le vol.
Il est aidé de son fils le pasteur : Edward et de son gendre Duncan, avocat.
Voila la base quoi.
Et pour cela les STALLWORTH vont prendre en grippe une famille emblématique du quartier : LES SHANKS, une lignée de criminels en puissance, avec à sa tête Lena La noire, les jumeaux et ses filles.

Le New-York du 19eme.
L'auteur a su me transporter au GILDED AGE.
clic.
Je me suis baladée dans les quartiers pauvres et mal famés ainsi que dans les maisons luxueuses et respectées.

Au début, ça se lit bien, MAIS rien de fifou.
Il me manque quelque chose…
C'est quoi l'intérêt de cette histoire ?! (décidément).

P331 AAAAAAAAh ENFIN !!
Une scène digne d'un film d'action. Je comprends enfin le pourquoi du livre :
LA VENGEANCE.
là, la GUERRE est vraiment déclarée.

On attend donc avec délectation  La vengeance de Léna SHANKS sur les STALLWORTH.

Un bon moment de lecture.
la soif de pouvoir VS L'injustice sociale.
Même si ce n'est pas le livre de l'année, la lecture est fluide et facile (entre 2 aller-retours à l'arbre généalogique toujours #Cekiluideja)
Comme Black water, le style ne casse pas des briques, les personnages ne sont pas approfondis et pourtant, bah ca se lit BIEN ! 
Une « guerre » qui met du temps à commencer mais pas déçue d'avoir tenu bon.Pis dans cette histoire tu es forcément du côté des opprimés (enfin des "méchants")même s'ils sont magouilleurs. un peu comme dans peaky blinders.
J'ai beaucoup aimé Léna et les Jumeaux.

Mais c'est une histoire que je finirai par oublier.
Divertissante mais pas mémorable.

PS: magnifique couverture encore.

      * A TANTÔT ~ BISOUS LES MINOUS *


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Une lecture laborieuse malgré une histoire fascinante ! 💥

New-York, 1882. Bienvenue dans le triangle noir, un lieu sans foi ni loi où règnent en maître prostitution, violences et vices en tout genre. Léna Shanks dirige ce réseau criminel d'une main de maître. Non loin de là, James Stallworth souhaite éradiquer la criminalité de la ville et de mener une bataille impitoyable contre les Shanks...

Qu'on ne se le cache pas, vous avez été si nombreux à ensencer et me recommander Blackwater que lorsque Babelio m'a proposé de recevoir cette beauté, je n'ai pas hésité une seconde ! Je l'avoue, il m'est très difficile de rédiger cette chronique tant je suis partagée.

Je reconnais le talent immense de conteur de l'auteur qui m'a rapidement transportée dans ce New-York un peu poisseux du XIXème siècle mais rapidement, la lecture est devenue pour moi laborieuse. Il y a beaucoup de personnages, je me suis parfois sentie perdue et le rythme m'a semblé inégal (et à de nombreuses reprises vraiment lent).

Si les descriptions sont très soignées et la plume d'une grande richesse, je regrette également des personnages un peu caricaturaux. Les riches sont forcément bons et les pauvres sales et méchants...

Avec le recul, je reconnais néanmoins que c'est un excellent roman et une fascinante histoire de lutte et de vengeance entre deux familles de classes sociales on ne peut plus opposées que nous livre Michael McDowell.

Entre bas-fonds et quartiers huppés, entre soif de pouvoir et injustice sociale, cette fresque romanesque mérite le plus grand succès. Je pense vraiment que je ne l'ai pas lu au bon moment et je tiens à saluer le travail éditorial exceptionnel de l'éditeur. C'est simple, cet ouvrage est MAGNIFIQUE !

Qui a hâte de le découvrir? Vous me conseillez Blackwater malgré cet avis mitigé? ✨️

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Je suis allée un peu à reculons dans cette lecture. Échaudée par la peu brillante saga BW qui excite et emballe tant de lecteurs.
Mais ce fut finalement une agréable surprise. Pas de prise de tête. Un peu un roman photo mais sans photos. Avec des mots. Et des mots pas trop compliqués. Bon je me comprends.
On imagine Dickens perdu à New York dans ce cloaque miséreux qu'est le triangle noir.
Il y a des méchants et des méchants. En ce sens c'est assez réjouissant. Et de la vengeance dans l'air.
Comme dit l'autre : si tu craches en l'air ça te retombe toujours sur le coin de ta gamelle.
Ici les Stallworth, à force de volonté ascensionnelle, se sont fracassés la margoulette et on a du mal à les plaindre même si les Shanks ne sont pas de blanches colombes.
C'est bien emballé et l'écriture est suffisamment cinématographique pour vous embarquer à petite vitesse dans des chambres crasseuses ou des hôtels particuliers, aux côtés des mourants, syphilitiques et tuberculeux puis pour vous faire basculer dans les salons dorés de Marian et Duncan, ceux du juge ou du pasteur tous, pour ces derniers, aussi mauvais que des teignes géantes.
Il y aurait bien la fille du pasteur mais elle semble aussi bête qu'une poule sans tête.
Même si en ce qui la concerne elle aura la chance de conserver sa tête.
Il y a tout de même une belle galerie de personnages, à la description physique parfaite. Une mention particulière a la veuve et à ses domestiques éclopés, à Mary la pleureuse, à la logeuse ou à Maggie, aux petits vieux.
En réalité, ce sont ces personnages qui demeurent une fois le livre refermé. Sur la rétine. Un roman photo sans photo vous disais-je.

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