J'ai lu le premier tome en août dernier déjà, mais pour une fois, je n'ai rien oublié des détails ou des événements. C'est un livre qui m'a marqué, un coup de coeur qui m'avait transporté dans un monde incroyable.
Ce deuxième tome l'est tout autant! Dès les premiers mots, je me suis retrouvée happée par l'histoire, plongée dans ce monde et ces intrigues qui m'avaient déjà plu dans le premier tome.
Wyl se retrouve dans une situation compliquée à cause du Don fait par Myrren, la sorcière torturée par Celimus des années auparavant. Malgré tout, il ne va pas dévier de son but : retrouver sa soeur Ylena, retrouver le père de Myrren afin d'en savoir plus sur son don, sa malédiction. Et surtout, empêcher la reine de son coeur, et de Briavel, Valentyna, d'épouser l'ignoble Celimus.
On va retrouver tous les personnages rencontrés dans le premier tome, on va continuer à les suivre dans leurs aventures. Je pense surtout à Elspyth, à Fynch et Filou, même à Lothryn et Gueryn. Chacun va avoir droit à ses pages, on va découvrir ce qu'ils sont devenus et ce qu'ils vont faire. Et franchement, pour certains, c'est difficile à lire.
L'auteur n'hésite pas à être cruelle, à faire souffrir ses personnages de multiples façons. Malgré son côté fantastique, rempli de magie, c'est aussi un livre dur, où aucun personnage n'est épargné. Celimus est fou, et cela transparaît dans chacune de ses actions. Il me fait encore plus penser à Joffrey de Game of Thrones, avec son côté sadique, qui prend du plaisir à faire souffrir et tuer les autres. Un personnage qu'on déteste sans se poser de questions!
On va également rencontrer de nouveaux personnages en cours de route : Aremys notamment, ainsi que la famille Donal. Tous m'ont été sympathique à découvrir, en particulier Crys Donal, frère aîné d'Alyd. Je pense que la suite va nous réserver encore bien des surprises avec ces nouveaux arrivants. Elysius aussi est une rencontre très forte, et déterminante pour la suite je pense.
La plume de l'auteur est tout simplement addictive, elle nous transporte dans son monde avec une facilité déconcertante et nous fait frémir à chaque moment aux côtés de ses personnages. On passe par tout un panel d'émotions avec cette lecture. Il y a des moments forts, des moments beaux, de joie, et d'autres plus sombres, plus tristes et douloureux. Une histoire qui se vit plus qu'elle ne se lit, en somme.
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Un scénario d'enfer, une super intrigue et notre héros repart dans de nouvelles aventures. Je dirais même plus, malins, parfois retors, en bref LISEZ LE
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Une suite à la hauteur du premier tome ! Quand on pense que l'auteur a été au summum du poignant et de l'étonnant, elle nous surprend encore en menant les personnages de Charybde en Scylla ! le suspense devient de plus en plus palpitant, on est embarqués et on se sent bien incapables de lâcher le livre. L'étau se resserre, les enjeux s'emboîtent peu à peu dans un engrenage sans fin... Ca ne peut que présager du bon et du grandiose pour le troisième et dernier tome !
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Fini vendredi en deux jours ce deuxième opus du Deuxième Souffle de Fiona Mc Intosh.
Pour du souffle, il y a du souffle.
Mon opinion est confirmée. A acheter et à lire.
Patrick
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Je serai bref. le Sang a fait les frais de ma lecture précédente. D'entrée de jeu, par une comparaison fortuite, le style m'a paru fade et insipide. Sans compter cet aspect mièvre et stéréotypé des considérations sentimentales que j'avais évoqué pour le premier volume. L'envie de connaître le sort de Wyl et ses comparses s'est envolé et étiolé au dessus de ma tête. Pour tout dire, sans réel regret.
Nota bene : le bavardage et l'artillerie descriptive en Fantasy me portent à croire que cette littérature n'est décidément plus pour moi. Je dis ça, je dis ça... ça m'exaspère de ne plus y trouver de réel plaisir, de ne pas être emporté par un souffle original et prenant de bout en bout. Mais je sais aussi qu'il suffira d'une belle couverture (quand ce ne sera pas la quatrième) ou que je succombe au discours passionné d'un lecteur persuasif pour que j'y remette un coup d'oeil, pour commencer. Mais pour le moment, niet, je fais mon overdose.
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Et c'est repartit pour un tour !
Au vu de mon avis sur le premier tome, j'abordais ce tome 2 avec un état d'esprit tout autre : j'avais décidé de le prendre comme une lecture comique.
Ça commence bien avec l'autrice qui s'adresse à son public français en craignant que le récit soit trop sombre pour nous. J'ignorais tout de notre réputation de fragiles !
Pour ce qui est du récit, l'histoire devient bien plus interessante et OH MIRACLE, nous avons même droit à des retournements qui réussissent à être prenants !
Malheureusement, on retrouve sans surprise l'essentiel des problèmes du premier tome. Entre autres : les personnages disent toujours des évidences et se voient félicités d'être des génies. Les gentils ont toujours leur radar qui leur permet de se reconnaitre entre eux. Les villageois sont toujours aussi prompts à se sacrifier pour aider nos héros. L'autrice interrompt sans cesse le cours du récit pour suivre les divagations intérieures de ses personnages avant que ceux-ci reprennent leurs esprits (et ce toujours devant le « regard interrogatif » de leur interlocuteur). Les personnages ont toujours le « souffle coupé » face à n'importe quoi.
Les tocs d'écriture comme celui-ci sont légions. Les protagonistes décident toujours de s'expliquer « après avoir mangé ». Au bout de la cinquième fois ça devient franchement ridicule…
Il est navrant de voir que Elspyth se voit punie d'avoir une réaction sensée (révéler le secret) alors que ce n'est jamais le cas de notre héros qui fera toujours les bons choix… (sauf quand il s'agit de faire avancer l'histoire). En contrepartie, j'ai beaucoup aimé le début de relation entre le héros et Aremys : enfin une relation qu'on nous montre et que l'on vit plutôt qu'on nous ne l'explique !
Aussi la forte misogynie intériorisée de l'autrice prend de l'ampleur. Il est assez amusant de constater de que pour elle, une grande qualité pour un personnage féminin et de n'être pas trop féminine. Par contre, il reste indispensable d'être très belle et très gracieuse. Les qualités dites féminines sont sans cesses rabaissées. Et les femmes, par la même occasion, puisque son parangon de perfection féminine n'est « pas comme toutes ces autres femmes… »
On pourrait imaginer avoir affaire à un conte gentillet, mais la violence du récit le dément. Violence souvent très exacerbée mais traitée de façon maladroite. Un enfant qui veut jouer aux grands !
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Toujours cinq étoiles pour le Sang, qui, contrairement à beaucoup de trilogie, n'est pas qu'un "livre pont" entre le premier et le dernier.
J'étais emballée par le premier tome, le Don. A tel point que je me suis procurée le second immédiatement après.
Le Sang nous emmène sur les routes des royaumes de Morgravia, Briavel et les Razors. Finit les châteaux (en partie du moins) et les beaux rêves d'une vie paisibles sont bien définitivement envolés. Non, il faut ici survivre. Et grâce au Don, survivre peut revêtir de multiples significations. En dehors du souverain qui n'est que cruauté et ambition, tous les autres semblent acculés par les évènements. Comment arrêter ce qui semble inéluctable? Comment continuer quand tout ce que vous avez connu disparait et se meurt? Où trouver le courage de poursuivre quand tous semble se dresser contre vous? Il faut s'accrocher, il faut y croire. Il faut forcer le destin. Et avancer, un pas après l'autre sans jamais rien céder.
Ici, on se dépouille peu à peu de tout espoir ou presque. le second tome est bien noir mais toujours aussi bien mené. Vous allez apprécier la lecture, autant que vous détesterez le sort qui accable nos héros. le Sang est le tome de la volonté dans sa force la plus vitale. Mais comme une lumière au bout du tunnel, se dessinent les silhouettes d'un chien géant et d'un enfant...
Le Dernier Souffle s'inscrit donc en droite lignée de notre belle héroïc fantasy. Un monde médieval très riche, de la magie presque mythique tant elle est rare, une histoire passionnante et assez inattendue. Et des personnages vraiment très attachants.
Cette trilogie s'adresse à un public plutôt adulte. Vous y croiserez la misère, la mort, le chagrin, l'injustice et la frustration (personne pour coller un carreau d'arbalète entre les yeux du despote? Non vraiment? Bon tant pis... On prendra le chemin le plus long). Mais vous croiserez aussi la bonté, la loyauté, l'abnégation, le sens du sacrifice et bien sûr l'amour sous bien des formes.
C'est une trilogie qui, en fin de course, m'a laissée apaisée, heureuse d'avoir partagé un petit bout de chemin avec les différents protagonistes, et juste comblée. Pas de fausses notes, pas de questions sans réponse. Pas de voile à peine levé dans l'attente de savoir si oui ou non il y aura une suite... Non, un beau point final qui conclut une oeuvre magistrale.
Vous l'aurez compris, je vous dresse ici une critique globale de la trilogie. Vous la retrouverez sur chacun des tomes qui la composent avec simplement un paragraphe différent, consacré à chacun des livres en particulier.
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Un bon livre qui se laisse lire sans problème pour l'été.
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