La seule chose qui ne fut pas parfaite durant cette période, c'était l'inquiétude d'Ernest concernant sa carrière. Que tous ses amis soient convaincus de son talent ou que les critiques de "Trois histoires et dix poèmes" soient presque dithyrambiques ne le rassurait pas. C'était un petit livre pas du tout à la mesure de ses rêves. Il en avait envoyé à ses parents plusieurs exemplaires fraîchement imprimés qui lui avaient été renvoyés accompagnés d'une lettre glaciale de son père lui signifiant qu'il leur déplaisait, à lui et à Grace, d'avoir de tels ouvrages sous leur toit.[...] Cette lettre blessa profondément Ernest. Quoi qu'il pût en dire, la reconnaissance de sa famille lui importait énormément. (p. 306)
Il goûtait à tout ce que cette ville lui offrait, aimait la parcourir, surtout la nuit, passant la tête dans les cafés pour voir qui s’y trouvait ou pas. Il était reconnaissable partout avec ses longs cheveux indisciplinés, ses chaussures de tennis et sa veste rapiécée, la quintessence de l’écrivain rive gauche. »
« Je n’avais jamais rencontré quelqu’un d’aussi vibrant et plein de vie. C’était de la lumière en mouvement. Il n’arrêtait pas de bouger – ou de penser, ou de rêver, semblait-il. »
Rien n'était pareil. Les abris et les tranchées creusées avaient disparu. Ernest retrouva la pente où il avait été blessé, mais elle était verdoyante, intacte, jolie comme tout. Rien n'avait l'air vrai. Ernest détesta le printemps.
Paul konnte gar nichts für mich tun, ausser mich gehen zu lassen - zurück nach Paris und Pamplona und San Sebastian und zurück nach Chicago, als ich noch Hadley Richardson war, ein Mädchen, das aus dem Zug stieg, um den Mann zu treffen, der ihr Leben verändern würde. Dieses Mädchen, dieses unglaublich glückliche Mädchen, brauchte nichts.