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Citations sur Eureka Street (241)

Lavery's était un endroit horrible. Les hommes, les célibataires en chasse et les crapules mariées. Les grands rires, les yeux brillants, à l'affût des groupes de femmes. Les pintes de bière, les coups de téléphone, les toilettes bondées. J'étais fatigué des Irlandais et de leur dissipation frelatée.
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Quand les autres sont arrivés, je me sentais au trente-sixième dessous. J'avais seulement bu un ou deux verres. Je ne voulais pas me saouler. Lavery's était un endroit horrible. Les hommes, les célibataires en chasse et les crapules mariées. Les grands rires, les yeux brillants, à l'affût des groupes de femmes. Les pintes de bière, les coups de téléphone, les toilettes bondées. J'étais fatigué des Irlandais et de leur dissipation frelatée.
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« Tu veux connaître la recette du succès ?
- C’est quoi ?
- Pas de femmes. Au début, je croyais que la recette du succès était : travaille maintenant, baise plus tard. Ensuite, j’ai cru que c’était : baise maintenant, travaille plus tard. Mais alors, j’ai découvert que c’était, bien sûr… »
Il marqua une nouvelle pause, comme un instituteur fatigué, attendant que le jeune Lurgan achève machinalement le dicton du jour.
« Quoi ? demanda Chuckie.
- Travaille maintenant, travaille plus tard. Et laisse tomber la baise. »
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Belfast est une ville qui a perdu son cœur. Une ville de chantiers navals, de corderies, de filatures. Elle ne construit plus de bateaux, elle ne fabrique plus de cordages et ne file plus que du mauvais coton. Toutes ses activités sont mortes. Une ville ne peut pas survivre sans avoir quelque chose à faire.
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Je viens de passer deux bonnes heures avec moi-même. Je ne me suis jamais senti moins seul.
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Jeunes, vieux ou d’âge moyen, tous ces gens semblaient ressentir la même chose que moi. C'est-à-dire un accablement général absolu. Ils vivaient au pays de la pauvreté, sous le climat de la pauvreté. Ils la mangeaient, ils dormaient avec, ils la respiraient.
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J’essayais de ne pas haïr les gens. Haïr les gens était trop fatigant. Mais parfois, juste parfois, c’était difficile.
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Il arrivait à pied de Four Winds parce que ce matin-là, il s’était réveillé sonné et nauséeux dans le minuscule galetas de Slat Sloane, dans Democracy Street. Le week-end habituel consacré à la biture. Quarante-six pintes et deux repas. Les distractions de Chuckie constituaient une forme d’évolution inversée. Il consacrait alors tout son temps et son argent à se rendre moins intelligent, moins évolué. Et, apparemment, d’énormes quantités de temps et d’argent étaient indispensables pour finir dans la peau d’un reptile protozoaire vautré sur le sol de la cuisine de Slat.
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Je me suis baladé un moment en voiture. Les rues étaient moins désertes que dernièrement et mon humeur s'est améliorée. C'était l'une de ces soirées où toutes les chansons de la radio vous faisaient vous sentir à l'étroit dans votre pantalon. Vraiment pas le genre de soirée à passer sans une copine. Il faisait chaud. On se serait cru un vendredi soir en été, quand les filles sortaient en mini-jupe et que les garçons portaient un pantalon de toile tâché par leur sixième pinte et que l'innocent Belfast s'offrait, enivrée et jonchée de leurs déchets alcoolisés, et que tout le monde croyait à tort que je conduisais un taxi.
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- Il faut absolument qu'il y ait de la vie sur d'autres planètes, disait Deasely. Supposer que parmi les innombrables milliards d'étoiles et donc les encore plus innombrables milliards de planètes, supposer que la nôtre est la seule à produire les conditions adéquates pour la vie, relève d'une arrogance monumentale. Mathématiquement, il y a forcément quelque chose dans tout ce vaste espace ténébreux.
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