Avant toute chose, je dois vous avouer que je suis une fan inconditionnelle de western. de
John Ford, John Sturges (les 7 mercenaires),
Clint Eastwood,
Howard Hawks (Rio Bravo) et
Sergio Léone, je les aime Tous.
Aussi, lorsque j'ai vu ce titre alléchant "
le saloon des derniers mots doux", je me suis dit "ça, c'est pour moi". Jamais lu de
McMurtry, aussi, une raison de plus pour emprunter ce livre.
Dès les premières lignes, le ton est donné. Deux cow-boys désabusés, observe leur monde qui s' échappe. C'est la fin d'une grande époque, et eux sont restés sur le tapis. Il y a toujours les éleveurs de bétail (pas très organisés), les shérifs (pas très vaillants), les saloons (avec son poker et ses filles) mais il y a le train qui amène avec lui, civilisation et modernisme, sans oublier le télégraphe. Plus d'indiens ?
Si, heureusement. Un petit groupe maintient la tradition car "torturer des blancs était une excellente façon de passer l'après-midi". Les
femmes ? Insatisfaites dans leurs amours !
Cette lecture procure un sentiment mitigé. Une écriture limpide, des dialogues truculents, des personnages haut en couleurs mais qui ne m'a pas empêché d'être envahie d'une certaine langueur. Et en refermant ce livre, j'ai pensé au poème de
Verlaine :
Les sanglots longs
Des violons
De l'automne
Blessent mon coeur
D'une langueur
Monotone
La magie n'a pas opéré cette fois-ci mais promis, je reviendrais vous lire, Monsieur
Mcmurtry.