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3,67

sur 627 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
C'est un roman auquel il est difficile de résister, entre sa couverture colorée et son titre, il promet exotisme, parfums , saveurs...
Trois soeurs orphelines ont été forcées de quitter l'Iran et sa révolution, en 1979, elles passeront quelques années à Londres avant de fuir à nouveau en Irlande, où elles reprendront un café-restaurant, à l'origine, italien, auquel elles donneront le joli nom de Babylon Café.
Que fuient-elles ? On le découvrira sous forme de flash back, tout au long du roman.
Et c'est cela la grande force de ce livre , c'est d'opposer les "ambiances".
Au froid de ce petit village d'Irlande, elles proposeront de chauds parfums, à la pauvreté de sa gastronomie , elles offriront toute une gamme de saveurs inconnues et exotiques auxquelles les villageois vont peu à peu succomber. Face à la petitesse, au racisme, aux ragots de certains habitants de Ballinacroagh, elles se battront avec leur cuisine, leur beauté, leurs sourires , et aussi leurs traumatismes.
Souvenirs d'un pays abandonné précipitamment, souvenirs du sang, des voiles noirs appelés tchadors, chacune se bat contre ses cauchemars, ses peurs, tout en faisant tourner le café.
Imaginez-vous tout laisser en trois minutes, vos photos, vos objets personnels, les possessions de toute une vie, tout ce qui vous rappelle vos parents décédés... Imaginez-vous, débarquer dans un pays complètement différent, en terme de lumière, chaleur, plantes, nourriture.. Imaginez-vous en butte au racisme, assimilées aux terroristes, vous qui n'êtes que douceur.
Marsha Merhan décrit parfaitement les traumatismes des migrants, ceux qui avaient tout, ailleurs et qui, ici, ne "sont rien", ne valent rien, ne possèdent rien. Une vie à reconstruire parfois dans l'adversité, parfois face au préjugés - ce roman démontrant que la bêtise et la méchanceté sont universelles.
Alors, j'ai été regarder quelle avait été la vie de l'auteure, et il s'avère qu'elle ressemble étrangement à celle des trois soeurs de ce roman. Que de pays habités avant d'atterrir en Irlande ! Et surtout j'ai découvert que ce roman avait été publié pour la première fois en 2005, et que l'auteure était décédée en 2014, j'en ai été fort triste... Il parait que ce roman aurait été adapté au cinéma, mais je n'en ai trouvé aucune trace..
Prévu pour devenir une série, seul le tome 2 est sorti en 2008, sous le titre "Rosewater and Soda Bread ".
En attendant, courrons nous réchauffer au Babylon Café, un lieu gourmand et parfumé, qui souffle le chaud d'une cuisinière et le froid irlandais, la nostalgie, la tristesse, l'espoir qui habitent Marjan, Bahar et Layla , les trois héroïnes de cette Soupe à la grenade. A moins que la vraie star de cette histoire, racontée presque comme un conte , ce ne soit la cuisine et les recettes offertes à chaque chapitre.
La nourriture comme un baume cicatrisant, comme une main tendue, comme un cadeau, comme acte d'intégration, de partage, comme un langage universel...
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La magnifique première de couverture, présentant une devanture de boutique avec des coquelicots en premier plan, dans des tons vifs, à dominante turquoise et rose, laisse présager un livre feel-good. Eh bien, ce n'est pas vraiment cela...

Trois soeurs iraniennes arrivent dans le petit village irlandais de Ballinacroagh. Nous sommes en 1986, et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'elles ne sont pas très bien accueillies, ces " bronzées", " ces arabes"... sauf par Estelle, l'ancienne propriétaire italienne du Papa's pastries.

Elles ont courageusement décidé de rouvrir ce commerce qui devient le " Babylon Café". La méfiance des habitants( sauf celle de Thomas MacGuire, qui se croit le chef des lieux et avait des vues sur la boutique) finit par s'adoucir devant les plats aux arômes exotiques si envoûtants que cuisine l'aînée, Marjan, aidée par ses soeurs. Chaque chapitre se clôt par une recette typiquement iranienne. La nourriture réconfort est au coeur de ce livre.

Peu a peu se révèlent au lecteur les raisons qui ont poussé Marjan, Bahar et Layla à fuir l'Iran, et ensuite Londres, Dublin pour venir se cacher dans la petite ville irlandaise. Des événements fort douloureux les ont entrainées dans cet exil. J'aurais aimé en apprendre plus encore sur elles, surtout Marjan, au caractère fort et généreux. J'aurais souhaité un peu plus de profondeur dans l'analyse.

L'auteure d'origine iranienne se raconte à travers ses personnages, elle aussi a connu les départs traumatisants , les visas nécessaires. Ce premier roman a eu beaucoup de succès, mais alors qu'elle en écrivait un troisième , elle a été retrouvée morte, de facon suspecte, dans le cottage irlandais qu'elle louait. Elle n'avait que trente neuf ans. Un destin tragique. Et un livre témoignage émouvant et chaleureux, aux senteurs irrésistibles d'eau de rose et de cannelle.
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1986, trois soeurs fuient l'Iran. Elles arrivent à Londres puis poursuivent leur exil dans un petit village irlandais. Elles s'y installent et ouvrent un restaurant persan, afin de se reconstruire.
Leur entreprise plaît à un certains nombre d'habitants, même si certains demeurent racistes.
Le Babylon Café avec ses odeurs, ses spécialités et ses effluves donnent très envie de goûter à leur cuisine.
Au fur et à mesure du récit, on découvre le passé de ces trois soeurs, la vie qu'elles ont vécue en Iran, la révolution et toutes les menaces qu'elles ont subies. Un passé qui est très violent.
J'ai beaucoup aimé que chaque chapitre soit ponctué de recettes persanes.
Il y a de la poésie dans ce roman et de l'optimiste se dégage malgré tout. Ce n'est pas facile de s'adapter à un nouveau pays après un exil.
Un roman convivial et agréable avec des personnages attachants.
Un livre où l'on ressent l'histoire de cette famille et leurs non-dits. La découverte d'un pays, de son peuple et des tourments endurés.
J'ai également été très attirée par la couverture de ce livre, pleins de couleurs pastels.
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Pour faire une bonne soupe à la grenade, il faut quelques ingrédients bien pensés, bien pesés, bien préparés et bien présentés :

Tout d'abord, il faut une connaissance expérimentée de la cuisine iranienne. On a beau lire tous les livres de recettes de la terre, il n'y a rien de tel que la transmission - au sein d'une famille passionnée par l'art culinaire - pour saisir les petits secrets qui sublimeront un plat.
Grâce à Marsha Mehran, les effluves subtils moyen-orientaux ont parfumé durablement mon logement des Alpes. Pour mon plus grand plaisir !

Ensuite, il faut une bonne dose de relecture de vie pour retranscrire le périple d'un exil, le manque de chaleur et la méfiance d'une terre d'accueil. C'est cela qui donne au plat la pointe d'acidité tenace qui rivalise pourtant avec la solidarité reçue des femmes et hommes bienveillants qui n'ont pas peur des préjugés. Une invitation à l'ouverture, au questionnement et à la découverte !

Et puis, il faut quelques louches de courage, de résilience, de patience pour affronter un passé violent qui s'invite autour de la table, qui empêche d'avoir confiance en l'avenir, qui martèle ses incitations à la haine et à la peur. Un sentiment d'humilité face au drame de l'exode que seuls ceux qui l'ont vécu peuvent réellement le connaître de l'intérieur.

Et pour que la soupe soit parfaite, il faut du jus de grenade, ce fruit rouge de l'amour qui unit trois soeurs orphelines qui ont surmonté tant d'épreuves; l'amour naissant d'un jeune couple se moquant des traditions et du qu'en-dira-t-on; l'amour fraternel d'un prêtre qui a placé au coeur de sa vie la solidarité et l'entraide; l'amour de la vie qui prend le dessus lorsqu'on lui laisse une place. le choix de chaque jour de privilégier les signes d'espérance au coeur du chaos.

La soupe à la grenade est un roman aux saveurs multiples, aux émotions riches et contrastées, aux senteurs d'un orient si méconnu. C'est un livre de cuisine bienfaisante et généreuse. C'est une très jolie découverte littéraire.
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J'ai choisi ce roman sans en connaître ni le sujet, ni même l'auteure, uniquement attirée par sa magnifique couverture.
Des fleurs, des fruits, un écriteau m'invitant à entrer et me voila dans le domaine des trois soeurs Aminpour.
Marjan, Bahar et Layla sont pleine d'énergie pour se reconstruire une vie loin de l'Iran qu'elles ont quitté après le départ de Shah et l'arrivée de l'ayatollah Khomeiny.
Elles choisissent Ballinacroagh, charmant village de l'ouest de l'Irlande, avec l'idée d'y ouvrir un restaurant aux saveurs iraniennes.
Elles trouvent le local idéal, une ancienne boulangerie-pâtisserie. Après quelques aménagements, les vitrines s'emplissent de couleurs exotiques et les odeurs de cannelle et d'eau de rose contribuent à éveiller la curiosité.
Tout serait pour le mieux dans le meilleur des mondes sans la jalousie de leur voisin, Thomas McGuire, propriétaire de pubs et de magasins de spiritueux, qui comptait bien récupérer cet emplacement jouxtant l'un de ses bars pour ouvrir une discothèque et ainsi réaliser le rêve de sa vie.
le village se divise : bières et whiskies contre thés délicatement parfumés et plats épicés.

Ce roman se lit avec plaisir, j'ai aimé ces femmes volontaires, drôles prêtes à tout pour se reconstruire dans la bonne humeur.
L'écriture est tout à fait en accord avec le sujet.
Alors oui, j'ai adoré déguster « Une soupe à la grenade » en si bonne compagnie.



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J'ai été attirée par les couleurs de la couverture, le voyage entre l'Irlande et l'Iran et la publication en cette rentrée littéraire du deuxième tome. Et puis, il faut l'avouer, les éditions Picquier me paraissent une valeur refuge adaptée quand on a besoin d'un livre qui fait du bien sans être mièvre. D'ailleurs, avez-vous également ce genre d'éditeur auprès duquel vous aimez revenir quand le moral n'est pas au plus haut ?

Trois soeurs ont quitté l'Iran juste avant la Révolution de 1979, pour rejoindre Londres et viennent au printemps 1986 s'installer dans un petit village du Comté de Mayo au Nord-Ouest de l'Irlande. Marjan, l'aînée, prépare des mets succulents, aidée par ses soeurs, Bahar, ancienne infirmière et Layla, lycéenne. L'intégration dans cette ruralité n'est pas facile, même si certains sont particulièrement accueillants comme Estelle, la propriétaire des murs du local qui deviendra le Babylone Café, le père Mahoney, ancien comique reconverti, ou encore Malachy qui tombe follement amoureux d'une des soeurs.

Des recettes sont insérées à chaque fin de chapitre et le roman donne envie de goûter à toutes ces saveurs. Au fur et à mesure, on va découvrir de plus en plus d'éléments sur les différents personnages et les raisons qui ont poussé les trois soeurs à quitter leurs attaches.

Ce roman a rempli sa mission : une dose d'humour, une dose d'amour, une dose de réconfort ! Je ne sais pas si j'en conserverai un souvenir impérissable, mais je vais lire de ce pas le deuxième tome !

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Un joli roman, gourmand, très triste parfois, très optimiste sur le fond.
Quand la cuisine sert à la fois de souvenirs et de moteur pour aller de l'avant.
Partons à la rencontre de trois soeurs, Marjan, Bahar et Layla. Elles ont fui l'Iran lors de la révolution et ont trouvé refuge à Londres puis dans une toute petite ville irlandaise, Ballinacroagh. Nous sommes donc dans le compté de Mayo, en plein Connemara et les Irlandais, roux et buveurs de bière, n'ont pas vraiment l'habitude de croiser des personnes aussi "exotiques" que les trois soeurs.
Entre rejet et fascination, l'accueil n'est pas toujours chaleureux mais elles persévèrent et ouvrent le Babylone Café, refuge cosy aux bonnes odeurs épicées.
J'ai entendu parler du triste destin de l'autrice avant de connaitre ce roman. Cette lecture est loin d'être décevante, peut-être un peu longue à mettre en place le cadre et les personnages, mais j'ai été happée par l'ambiance rurale et les recettes qui parsèment le roman.
L'histoire des filles nous est révélée peu à peu, levant graduellement le voile sur les raisons profondes de leur exil.
Je lirai la suite avec plaisir, Rosewater and soda bread, pour l'instant non traduite.

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J'ai fini par apprécier ce roman qui se déroule dans les années 1980 en Irlande dans le comté de Mayo. J'avoue avoir eu un peu de mal à m'immerger au début puis, passés le premier chapitre et la première recette de cuisine, je me suis laissée emporter par l'histoire de ces trois soeurs. L'Iran est extrêmement présent au fil de ces pages : celui d'avant la révolution et celui de la révolution. J'ai trouvé intéressante notamment la façon dont les deux soeurs aînées s'y sont retrouvées impliquées presque malgré elles. Marsha Mehran qui a connu un parcours fait de déracinements successifs a eu à coeur de retranscrire la terreur de l'exil, la nostalgie et les difficultés d'intégration, mais elle a écrit un roman plein d'espoir et finalement optimiste.
Sinon, je le déconseille fortement à toute personne souhaitant suivre un régime. j'ai dû prendre au moins trois kilos rien qu'en lisant les recettes.
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C'est ma gourmandise qui m'a convaincue de me laisser séduire par ce roman, dont par ailleurs la couverture chatoyante et colorée est une réussite prompte à aiguiser les appétits littéraires ou plus terre à terre. En effet, mon attrait pour la cuisine iranienne n'a pas résisté à l'évocation des dolmas et des baklavas surtout, aux fragrances de miel, de nigelle et de cardamome, à l'effluve presque capiteux du thé infusant dans son samovar promise par la quatrième de couverture...
Plus sérieusement, je m'intéresse également aux publications des Editions Picquier qui se sont données pour mission d'éditer et de faire connaître des auteurs et des oeuvres asiatiques et je n'ai encore jamais été déçue. Et puis, l'Iran.

Le postulat de départ, pourtant, n'avait rien de follement alléchant (si ce n'est la place donnée à la cuisine et à ces mets exquis... Divins baklavas de mon coeur!) ou original et je craignais une lecture un peu trop "feel good", genre dont je ne suis pas friande pour deux sous (contrairement aux oreilles d'éléphant) mais il faut vivre dangereusement. J'ai donc plongé dans "Une soupe à la grenade".

1986. Elles sont trois et après sept années de souffrances, de difficultés, de grisaille et de brumes londoniennes, Marjan, Bahar et Layla posent leurs (lourds) bagages à Ballinacroagh (à vos souhaits!), un petit village irlandais serein et assez traditionnel pour y démarrer leur nouvelle vie. Les jeunes femmes sont iraniennes et ont dû fuir leur pays après la révolution.
A Ballinacroagh, elles ont loué le local de la pâtisserie Delmonico à la veuve du maestro et ouvrent le "Babylon Café".
Bientôt, le restaurant ne désemplit plus et la plupart habitants de la petite bourgade se délectent des plats savoureux que concoctent les soeurs Aminpour, de l'agneau au miel qui mijote à la soupe à la grenade dont la couleur tellement riche et lumineuse et le parfum suffisent à se sentir bien.
"La plupart des habitants", oui. Et puis, il y a les autres: ceux qui voient pas plus loin que leur fish'n chips habituel, ceux qui estiment que les locaux du village ne devraient être loués qu'à des locaux justement, ceux qui ne supportent pas l'arrivée de trois jeunes femmes au teint si basané qui vont sans aucun doute séduire leurs hommes, pousser leurs fils à la faute, prendre le travail de leurs enfants. Les aigris, les rageux. Les racistes.
Le Babylon café a sans doute de beaux jours devant lui, mais il a aussi des combats à mener et des batailles à vaincre. Heureusement qu'il reste toujours le miel et la cardamome.

Sous ses airs de romans un peu "feel good", "Une soupe à la Grenade" cache un propos bien plus grave, bien plus poignant. Au fil des pages, la suavité du roman s'efface pour laisser place à la noirceur et on découvre peu à peu l'horreur vécue en Iran par Marjan, Bahar et Layla. On sent alors poindre une ineffable mélancolie, une pointe d'amertume, la douleur des exilés (et on ne peut s'empêcher d'établir un troublant parallèle entre les soeurs Aminpour et Marsha Merham qui semble avoir souffert toute sa vie de son déracinement...). Cela donne une profondeur bienvenue au roman qui m'a rappelé "Le Chocolat" avec lequel il partage, outre la capacité à me donner faim, le même rapport à l'étranger, la même sensualité et une galerie de personnages secondaires travaillés et complexes, attachants très souvent (j'en veux pour preuve Mme Delmonico et le prêtre de Ballinacroagh, entre autres).

"Une soupe à la grenade" est une très jolie surprise de cette fin d'été, délicieuse comme un bon thé infusé au samovar: doux jusqu'à la pointe d'amertume finale, mais si bon qu'on en reprend encore et encore.
Mais il est temps que je file moi, j'ai des courses à faire pour mon prochain festin: oreilles d'éléphant et soupe de lentilles rouges...et je n'ai plus assez de cannelle, ni d'eau de rose.







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Un grenadier sous un ciel irlandais...
Et de l'espoir ; culture, cuisine, traditions persanes et celtes dans ce joli roman doux-amer plein de senteurs orientales, de saveurs, de couleurs, de douceur, et de douleurs aussi ; fragrance mêlant le "garm" et le "sard".

Une gourmandise littéraire qui réveille les papilles, à croquer sans modération.
La cuisine persane, délicate et parfumée, est à l'honneur, elle se décline ici chargée d'un pan d'histoire d'un pays et d'histoires personnelles.
On lit ce roman parsemé de recettes, l'eau à la bouche, dégustant de savoureux mets en partage, et qui révèlent leur pouvoir magique subjugant sur les sens.

Marjan, Bahar et Layla ont dû fuir leur pays natal, l'Iran, lors de la révolution de 1979.
Dans les années 80, elles s'installent en Irlande dans l'idée d'y ouvrir une boutique /restaurant...
On y fleure bon le jasmin et la rose, la cannelle et les effluves du thé parfumé, les pâtisseries orientales dorées de miel...et les arômes des célèbres plats de la cuisine persane, envoûtant et évocateurs du passé de ces trois soeurs...

La jolie couverture du livre au charme fleuri et coloré m'a inspirée.

Pour une parenthèse découverte à la cuisine des délices et des mille et une nuits :
Mélangez chaleureusement, avec délicatesse, au coeur d'un petit village irlandais : saveurs et volupté, nostalgie et tendresse (généreusement),
Salez de papotages et ragots (avec parcimonie),
Epicez de quelques traits d'ironie et de situations cocasses, une pincée d'elfes et farfadets,
Ajoutez bienveillance et solidarité,
Ressentez les souvenirs, observez de douloureuses réminiscences,
Saupoudrez le tout de volonté et de courage, de confiance...
Laissez infuser, posez-vous, samovar à vos côtés, et découvrez "Une soupe à la grenade", fruit du paradis, très présent dans la culture persane chargée de symbolique.

Le temps n'est pas toujours à la pluie au pays de St Patrick, on voudrait que la luminosité perce par-delà la morosité.
Les étoiles seront-elles au rendez-vous malgré certains ciels d'orage...

Une lecture comme un baume apaisant, manquant peut-être d'un peu de profondeur et de développement, mais restant très agréable en cette période.
*
Premier roman de l'autrice Marsha Mehran, très tôt disparue ; et inspiré de sa vie.
"Cuisiner, c'est une façon parfaite d'exprimer son amour, dit-elle. Quand vous préparez un plat, vous n'êtes pas seulement en train de combler une faim physique, mais aussi un désir plus profond, le désir d'un foyer, d'un endroit sûr où l'on peut se reposer ".
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