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3,88

sur 137 notes
Qui je suis ?
Je suis, je suis...
Je suis un roman porté par trois voix .
Je suis un jeune prof d'anglais , échoué à la campagne afin que sa femme s'occupe de sa mère malade.
Je suis un lycée qui monte Macbeth , une pièce précédée d' un délicieux parfum de malédiction.
Je suis une élève de terminale, qui rêve de monter sur les planches des théâtres New-Yorkais ; je suis hyper douée, je suis celle que vous voulez que je sois.
Je suis un flic bourru mais droit dans ses bottes, qui enquête sur le meurtre de la fille de son meilleur ami , une gamine qu'il connaît depuis sa naissance ...
Je suis la pire des petites amies, je suis passionnément amoureuse.
Je suis allergique à la campagne, mais je vis à la campagne...
Je suis en train de faire une méga connerie.
Je suis l'innocence, et la culpabilité, je suis fragile mais déterminée. Je suis la trahison, je suis le mensonge, et je suis vulnérable .
Je suis chargé d' électricité , de tension sexuelle, et je sais que je ne devrais pas ...
Je suis un premier roman et pourtant je suis impeccable , plein de suspens et de grâce .
Implacable.

Je suis une lectrice qui remercie du fond du coeur les éditions Mazarine et Babélio pour ce délicieux moment passé en compagnie de Hattie, Peter , le shérif Del, et les autres de ce coin paumé des Etats-Unis.
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Qui es-tu, Hattie Hoffman ?
Question sans intérêt, puisque tout le monde le sait à Pine Valley. Tu es une jeune fille de presque 18 ans, brillante élève en terminale de ton lycée de cambrousse du Minnesota. En plus d'être première de classe dans toutes les matières, tu te vois attribuer l'important rôle de Lady Macbeth dans la pièce de théâtre de l'école, et tu trouves encore le temps de travailler quelques heures par jour à la boutique du coin. Élève studieuse, bosseuse acharnée, serviable, belle, intelligente, tu es aussi la bonne copine et la fille que tous les parents rêvent d'avoir. Tu es aimée de tout le monde, surtout de Tommy, l'un des joueurs de foot du lycée.
Pourtant, Hattie, quelqu'un t'a tuée.
Alors, la bonne question est peut-être :
Qui es-tu vraiment, Hattie Hoffman ?
Et quand tu nous dis que « J'étais déjà un millier de choses différentes en fonction de la personne à qui je m'adressais, ou de mon humeur », alors c'est une autre histoire qui apparaît. Et c'est toi qui nous la racontes, en parallèle avec l'enquête du shérif, le meilleur ami de ton père, et avec le récit de ton séduisant prof d'anglais, aussi paumé que ce bled dans lequel il a échoué. Celle que tu es vraiment est une adolescente brillante, ça oui, mais qui rêve de New York, de théâtre et de liberté, et donc d'abandonner sa ville, sa vie et son avenir étriqués. Cette Hattie-là ne correspond pas à celle que les autres veulent que tu sois, alors tu fais tes recherches d'auberges de jeunesse et de plans de ville en douce sur internet. Et là tu rencontres l'Amour, le vrai, le grand, celui qui t'exalte. Et puis tu décides de le rencontrer dans la vraie vie, et c'est toujours l'Amour, mais il est compromis parce que compromettant.

Pourquoi alors es-tu morte assassinée ? Trop d'amour, trop peu d'amour, la malédiction de Macbeth, un peu tout ça à la fois ? Dans cette sale histoire, personne n'est tout à fait innocent ni tout à fait coupable. Et tu n'es pas la seule à ne pas en sortir vivante.
Hattie Hoffman, si seulement tu avais montré depuis toujours celle que tu étais vraiment... Peut-être aurais-tu été moins populaire, mais tu serais toujours vivante, et tes rêves aussi...

Aah, quel triste destin que celui de Hattie, quel gâchis...
Ce roman ne vaut pas tant pour son sens du suspense, qui n'est pas renversant, que pour sa construction à trois voix, dont celle de Hattie. Il retrace avec beaucoup de finesse et d'analyse psychologique son parcours pendant cette dernière année de lycée jusqu'à la fin de l'enquête. Racontant quelques mois d'amourette de façade qui camoufle un amour scandaleux, « Qui je suis » est avant tout un roman sur la fin de l'adolescence, ses émois, ses maladresses et ses manipulations. Un beau roman triste et captivant, sur ce passage délicat pendant lequel on cherche... qui on est.

En partenariat avec les éditions Fayard/Mazarine via Netgalley.
Lien : https://voyagesaufildespages..
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Mais quelle p****n de tragédie !!!

Mon coeur a bien été malmené tout au long de cette terrible histoire...
Il s'est emballé, il s'est serré, il a été transporté, il a pleuré, il a saigné...
Il est encore meurtri aujourd'hui.

Tout est minutieusement orchestré dans ce roman.
Chaque détail compte.
J'ai beau chercher, je ne lui trouve aucun défaut.
Il a su m'atteindre là où ça fait autant de mal que de bien.
Il m'a bouleversée tout simplement.

Il y a des passages qui m'ont plongé comme dans un état de grâce, où tout se joue au ralenti.
Où chaque parole, chaque mot, chaque soupir, chaque battement de coeur, prennent des dimensions énormes...

Qui je suis, c'est Hattie.
Presque 18 ans.
Une grande passionnée.
Brillante, intelligente.
Sa vie, elle la mène comme au théâtre.
Selon le rôle qu'elle doit jouer.
Elle compose.
Puis, lui, est arrivé.
Et depuis... Je vous laisse le découvrir ou plutôt le savourer...

Qui je suis, c'est l'histoire d'une passion maudite, d'une tragédie à la Shakespeare.
C'est beau, c'est bon, c'est intense, c'est grand...
Mais c'est surtout terrible et affreusement dramatique.

Je remercie Netgalley et les éditions Mazarine, pour leur confiance.
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La ville de Pine Valley est trop étroite pour Hattie, qui rêve d'une carrière d'actrice - sur les planches de New York, a minima. Elle n'a rien contre ses parents, mais si elle veut que sa vie décolle, il faut qu'elle quitte la ferme familiale et le Minnesota. Le plus tôt sera le mieux, avant même la remise des diplômes de fin de lycée. Pourquoi tant de précipitation, au fait ?

Adolescence, famille, relations parents-enfants, couple, amour, flirts et masques sur la toile ou IRL, amitié, trahison... Des thématiques rebattues, mais qui me captivent toujours dans le registre 'thriller psychologique' quand elles sont traitées avec subtilité et vraisemblance. C'est le cas ici, la finesse d'analyse de l'auteur m'a fait penser au talent de Elizabeth George, aux premiers ouvrages de Gillian Flynn, à 'Tout ce qu'on ne s'est jamais dit' de Celeste Ng, 'Amelia' de Kimberly McCreight... et j'en oublie.

A l'heure du #BalanceTonPorc, j'ai trouvé juste et pertinent le rappel sur le respect mutuel à adopter dans un couple.

Deux envies à l'issue de cette lecture : lire 'Macbeth' de Shakespeare (un des fils conducteurs du récit), et faire découvrir ce 'Qui je suis' à ma fille. Des idées lues dans un roman de 2017 ont sûrement plus de portée que des conseils d'une mère qui fut ado, un jour, peut-être, au siècle dernier... 😉

• Un grand merci à Iris dont le billet enthousiaste a retenu mon attention, ainsi qu'à Babelio et aux éditions Mazarine pour la MC.
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Au vu de la prolifération de romans, polars et thrillers aux chapitres dont une date est le titre, où les sauts dans le temps font office de fil conducteur de l'intrigue, je me suis souvenu d'une de mes divagations d'enfant : la machine à voyager dans le temps. Et si nous pouvions voyager entre hier et aujourd'hui ? En incluant même demain, pourquoi pas ? Et si, comme le pensent quelques scientifiques plus ou moins farfelus ( ??? je n'affirme rien, hein ?), nous parvenions à voguer sur les flots d'un univers parallèle, où le temps s'écoulerait à l'envers….

Essayons….

Avril 1986…Quelque part, en Seine-Saint-Denis, Anna, petite portugaise qui rentrera bientôt au pays (mais qui ne le sait pas encore, puisque ses parents ne l'ont pas encore décidé) vient juste de terminer «Qui je suis» de Mindy Mejia:

Ouaaaahh ! Qu'est-ce qu'il est chouette ce bouquin (Anna ne sait pas qu'en 1986, il n'a pas encore été écrit…). Vraiment tout pour me plaire ! Un crime tout moche tout plein (description de trois lignes du corps mutilé d'une jeune fille : Anna a 15 ans. C'est beaucoup, pour elle, trois lignes de mutilations). Analyse de la scène de crime par le-shérif-du-coin-émotionellement-impliqué-dans-l'affaire, comme ceux qu'on voit dans les films à la télé…Gé-niaaaal ! On dirait du Cluedo mais pour de vrai, en fait ! Trois voix qui s'alternent…Qu'est-ce qu'elle est belle l'héroïne assassinée ! Elle pourrait ressembler à Elisabeth Shue, dans Karaté Kid…Et comme il est beau, le prof' d'anglais que je vois parfaitement en Chris Evans (Anna ne sait pas qu'en 1986, il n'a que 5 ans, Chris Evans…). C'est pour ça qu'il s'aiment, même s'il essaye d'être sage parce qu'elle n'aura 18 ans que dans un mois…Hmmmmm… -soupir- …C'est pas moi qui aurais cette chance, hein…. ? Mon prof' d'anglais…c'est UNE prof', d'abbord…et bien sûr, elle est loin d'être sexy : elle prend sa retraite l'an prochain, la pauv' dame… ! Donc, pour les abdos format tablette de chocolat -vous savez, en quadrillé ?- vous repasserez, jeune fille. Et puis j'aime bien découvrir l'histoire en même temps que je mène l'enquête…Ben voilà, quand je serai grande, je ferai flic-détective…Ça doit pas être bien sorcier, ce truc-lá…Y'a qu'a récolter les indices qui te poussent sur une piste, hein ? Quand tu vois que les ficelles deviennent grosses comme des cordes de marin, tu sais qui est le coupable ! Parce qu'il avoue, en plus, cet abruti...Mais en fait, tu sais qu'il ment....Et soudain…Pan ! tu découvres un objet, par le plus grand des hasards, qui te permet de trouver le vrai meurtrier qui en a profité pour mourir, entretemps. Et tu pleure à chaudes larmes, quand le cow-boy solitaire s'en va vers le soleil couchant….Aaaah, c'est beau la vie en Amérique. Ils ont même un extra-terrestre qui téléphone à la maison….Tiens, j'vais manger une tartine de Nutella, pour la peine….

Avril 2018…Quelque part au nord du Portugal, Paola93130 (c'est le nom de scène d'Anna), toujours aussi petite, toujours aussi portugaise, ferme d'un glissement de doigt, le dernier roman en accès libre sur Netgalley, que les éditions Mazarine ont eu la gentillesse de lui faire parvenir. En échange, elle écrira bientôt un petit billet pour en donner son humble avis.
Au Portugal, on dit souvent « a cavalo dado, não se olha ao dente ». Traduit à la lettre, ça donne “d'un cheval offert, on ne s'inquiète pas de la dentition »….Pour être plus claire : on ne dédaigne jamais un cadeau. On le prend comme on vous le donne. C'est ce que Paola a fait. Elle remercie beaucoup Netgalley et les Éditions Mazarine.
L'important, c'est de lire. de tout. Que ce soit un coup de coeur…ou un coup dans l'eau. Lire permet de passer un (plus ou moins) bon moment, selon la lecture en question. Dans sa jeunesse, Paola aimait beaucoup les romans policiers, les enquêtes en tous genres, les crimes inexplicables…Elle a évidement commencé par les « Fantomête », les « Clan des Sept », les « Club des Cinq ». Elle est heureuse de voir sa petiote de 10 ans les lire aussi, avec autant de plaisir. Bientôt, elle passera aux «Hercules Poirot » et « Miss Marple » avec la même fièvre que sa maman. Après, elle se tourneras, peut-être aussi, vers les romantico-historiques.
Au fil des années, Paola est certainement devenue plus exigeante, plus avertie. Et depuis qu'elle a découvert le numérique, elle lit beaucoup, elle partage ses ressentis sur un site formidable, elle écrit de loooongues chroniques qui n'engagent qu'elle et qui font bayer aux corneilles pas mal de monde (ils sont gentils, ses amis du site formidable : quand ils n'on rien d'autre á faire, il la lisent !). Elle reçoit même des livres virtuels. C'est beau le futur. Et ça lui fait plaisir d'écrire un peu et de lire beaucoup. Pas la peine que ce soit de la grrrrrrande littérature. Surtout que, après tout, la « moyenneté » de certains textes lui permet d'apprécier encore plus, si besoin est, les écrits vraiment très bons. Et après…elle continue de manger des tartines de Nutella….même si, en Amérique, l'extra-terrestre est devenu orange avec un mèche blonde et qu'on arrive pas à le renvoyer sur sa planète...
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« J'étais déjà un millier de choses différentes en fonction de la personne à qui je m'adressais, ou de mon humeur. »

Une belle découverte, Mindy Mejia sait maintenir le suspens jusqu'à la dernière ligne. Son écriture est fluide et très agréable et l'intrigue, qui paraît cousue de fil blanc à la lecture des premiers chapitres, s'avère être rudement bien menée... je n'ai pas lâché ce roman avant de l'avoir terminé. le fait que plusieurs des personnages se racontent rend la lecture très vivante et s'ajoute à cela une chronologie intelligente des chapitres dédiés à chacun pour converger sur une fin... je ne dis rien.
Je n'ai pas eu l'impression d'être dans un simple thriller car Qui je suis parle beaucoup de cette dernière année du lycée et des troubles rencontrés par des adolescents à cette période charnière de leur vie. Ce moment où ils se cherchent, se risquant à diverses expériences, plus ou moins réussies. C'est très particulier de se demander qui je suis mais plus encore Everything you want me to be (titre anglais beaucoup plus proche de mon ressenti). Être quelqu'un d'autre pour faire plaisir, faire de soi ce que les autres attendent. On se la joue, comme sur une scène où l'on déchire parce que faire semblant est devenu sa nature, jusqu'au moment où, ça craque, où la folie s'empare de la scène parce que la manipulation brise l'amour. Oh Lady Macbeth, qu'avez-vous fait ?

Je remercie les éditions Mazarine et Babelio pour l'envoi de ce roman, dont j'ai particulièrement apprécié la couverture somptueuse.
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« Qui je suis » ?
Un polar efficace, à lire sans prise de tête, à l'enquête simple mais néanmoins passionnante, parfaitement maîtrisée.
Mindi Mejia a réussi à donner un rythme certain à son récit grâce à une plume nerveuse et fluide, les rebondissements sont fréquents, les personnages humains et attachants.

Une fois commencé, il m'a été difficile de poser le livre, mais que voulez-vous, il faut vivre, manger, boire dormir.
Poser un livre quelques minutes, quelques heures, pour mieux le retrouver, n'est-ce pas aussi l'un des plaisirs de la lecture ?

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Avant toute chose, merci à Babelio ainsi qu'aux Editions Mazarine pour l'envoi de ce très beau livre.
Oui, il faut le dire, ce livre est déjà beau quand on le prend en main. Sa couverture, sobre et subtile donne envie d'approfondir encore plus ce qui est annoncé en quatrième de couverture.
Et justement la lecture ?, me direz-vous, car après tout une couverture ne fait pas le contenu.
Eh bien, je dois avouer qu'une fois lancée dans cette lecture, j'ai eu de la peine à m'en détacher.
J'ai été agréablement surprise par la qualité de l'histoire, servie par un style fluide et très agréable à lire.
Nous retrouvons dans un coin (un peu paumé) de l'Amérique profonde. Tout le monde est en état de choc, car on vient de découvrir le corps d'une jeune fille, Hattie. Qui a pu tuer cette jeune fille apparemment sans histoire, brillante étudiante ?
C'est à travers un récit à trois voix que nous allons découvrir ce qui s'est réellement passé.
La première narratrice est Hattie elle-même, qui se raconte et nous permet de mieux cerner cette adolescente à la recherche d'elle-même.
Le deuxième est le sheriff Del, qui est en charge de l'enquête. Tache d'autant plus difficile qu'il est un ami de la famille de la victime.
Le troisième narrateur est Peter, jeune professeur d'anglais, qui a suivi sa femme pour permettre à cette dernière de pouvoir se rapprocher de sa mère.
A travers ces trois récits, se dresse un portrait changeant d'une jeune femme en pleine construction, mais aussi une intrigue plus subtile que je ne le pensais. J'avoue avoir pensé pendant la grande majorité de cette lecture que j'en avais cerné les tenants et aboutissants. Ce qui n'a absolument pas été le cas. Je ne peux que saluer le talent de l'auteur pour la restitution de cette histoire.
Une belle découverte, Mindy Mejia est un auteur à suivre.
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Pine valley, Minnesota, une petite ville de l'Etat le plus au Nord des U.S.A. Il ne s'y passe pas grand chose, peu ou pas d'horizon , en tous cas rien qui puisse rendre heureuse Henrietta Sue Hoffman alias Hattie. Aéroport de Minneapolis,22 mars 2018, veille de Pâques, aucune place disponible pour New York , il en reste une pour Boston mais son jeune âge, le paiement en espèces font qu' elle ne partira pas cette nuit là. le 12 avril 2018 un corps est retrouvé dans une grange abandonnée au bord du lac . Bien vite on apprend qu'il s'agit de celui de Hattie .
Les éternelles questions qui , comment, pourquoi affluent .
Il ne faudra pas très longtemps pour que le coupable avoue son crime, mais la pièce est elle terminée ?
Une lecture qui ne m'a guère enthousiasmée . J'incriminerai surtout la construction du roman . le roman choral, Hattie, del le shérif, Peter, se met péniblement en place . le début m' a paru long, très long, voir même confus . Très souvent même j'ai du retourner en arrière pour situer dans le temps les évènements. Ensuite la lecture est devenue plus fluide. Par contre la grande réussite de ce texte est sans aucun doute le regard porté sur Macbeth la grande tragédie de Shakespeare et le parallèle avec la vie de tout un chacun . Hattie est une adolescente qui se recherche . Véritable caméléon depuis toute petite elle a développé une capacité d'adaptation , elle est ce que chacun attend d'elle depuis toujours , adaptant son comportement au regard d'autrui jusqu'au jour où le masque se craquèle et où elle se découvre enfin . Elle se révèle alors être une jeune femme volontaire, arriviste et oserais-je dire manipulatrice ? Résultat la tragédie a été jouée et le rideau est tombé .
Un grand merci aux Editions Mazarine via NetGalley pour cette découverte
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Une petite bourgade perdu à la campagne des Etats-Unis, une jeune fille trouvée morte au fond d'un lac, un récit à trois voix alternant présent et passé voici une grande partie du résumé de ce livre.

J'ai eu un petit peu de mal avec le début du livre nous apprenons la découverte du corps d'Hattie dès le début mais j'ai trouvé les premières pages vraiment longue, jusqu'à ce que je lise certains passages ou j'ai vu les liens entre les différentes choses énoncés plus tôt et que je comprenne ou l'auteur voulait nous emmener. A partir de ce moment la la lecture est devenu beaucoup plus addictive.

Durant cette lecture tout le mystère réside sur ce personnage d'Hattie qui est-elle vraiment, une jeune fille qui rêve de devenir comédienne et qui est très douer pour donner vie à des personnages lors de représentations de théâtre mais est-elle uniquement ce qu'elle parait être?

Une bonne lecture mais un petit bémol sur les premières pages qui m'ont parues très longues.
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