Peu familière de la littérature espagnole, je me suis lancée dans ce livre qui traînait dans ma bibliothèque depuis quelques années : j'avoue que la lecture des deux premiers chapitres a été très laborieuse, l'intrigue étant distillée par micro-touches entre des passages denses de l'histoire de Barcelone.
Ma mémoire étant celle d'un poisson rouge, toute cette érudition abondamment détaillée m'est passée au peu au-dessus de la tête et j'attendais avec impatience de retrouver le héros de l'histoire, pourtant peu sympathique, cupide, arriviste, sans morale ni conscience.
Finalement, la description des préparatifs de l'Exposition Universelle de Barcelone en 1888 s'est avérée plus intéressante et accrocheuse que je ne m'y attendais mais l'intrigue restant toujours en retrait derrière toutes les digressions historiques, j'ai fini par jeter l'éponge au bout de la 146ème page... Dommage, j'étais à un tiers du livre, mais ce bouquin n'était décidément pas pour moi.
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Je n'ai pas aimé ce livre.
Si, pour l'auteur, les prodiges proviennent du fait qu'un " petit " malfrat devienne un " grand " malfrat en faisant tuer, en passant, ses alliés et amis lorsque ceux-ci ne lui servent plus à rien ou le gênent dans son ascension, alors, je ne sais pas ce que " prodige " veut dire.
J'ai navigué dans les bas-fonds où se complait le " héros " et je n'ai pas apprécié.
Si riche soit-il, il reste un pauvre " hère ", psychologiquement parlant.
Répugnant, ce personnage !
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