Monsieur le curé fait sa crise

Confession: lu dans La Croix, le roman est adapté au théâtre! Loin de Don Camillo, d'un Journal d'un cure de campagne (plutôt du côté de Nanni Moretti et son Habemus papam) le texte est léger, spirituel, plein de vie. Parfait en cette période de morosité et même après. Si vous n'aimez pas, allez-y donc, d'humour, nous parlerons.

Ce livre raconte le quotidien d'une paroisse de façon drôle et précise.
Les anecdotes sont réalistes, les personnages attachants et l'intrigue est plus fine que ce que le titre ne laisse paraître.
Je recommande ce livre à ceux qui souhaitent se détendre tout en regardant avec beaucoup d'humour le quotidien d'un prêtre et de paroissiens.

Voila une roman religieux qui manie le realisme, l'humour, la spiritualité avec beaucoup d'habileté. Un petit plaisir à déguster en vacances. Ici on rit plus qu'avec le curé de campagne de Bernanos. Sans doute l'ouvrage ne traversera pas les siècles comme chef d'oeuvre, mais c'est assurément une intrigue distrayante et non dénuée de profondeur

Le Père Benjamin n'en peut plus ! Marre des conflits au sein de l'équipe florale, marre de ne pas être écouté par son évêque, marre de devoir marcher sur des oeufs avec ses paroissiens… Marre, marre… il voudrait juste prier et évangéliser … et si il partait…

💝
Comme toujours avec les romans de cette collection, la réflexion va au delà de la lecture et des premières impressions humoristiques .
L'auteur y met en avant la difficulté de la prêtrise, ce qu'est réellement être un curée paroisse actuellement. Et la Foi ne suffit plus, il faut également être psychologue, diplomate et doté d'une patience à toute épreuve!

C'est une lecture que j'ai bien aimé tout en regrettant une seconde partie trop rapide à mon gout, j'aurais aimé que « l'après » (j'essaie de ne pas spoiler!) soit plus détaillé (avec les actions menées par le prêtre par exemple).

C'est gentil, et se lit rapidement mais on peut s'en passer. On sourit parfois parce que les personnages rappellent en effet nos connaissances de la paroisse. En même temps, il y a quelques réflexions plus profondes, mais perdues dans une atmosphère générale un peu trop "bisounours" à mon goût.

Drôle et émouvant. Se lit d'une traite.

Petit livre sympathique! Je pensais lire une gentille comédie sur la vie d'un curé de village, mais cela s'est avéré être aussi une vrai reflexion sur le sacerdoce!

Excellente relation du quotidien d'un curé de paroisse à notre époque moderne, déjà très largement déchristianisée, où les fidèles se font aussi rares que vieillissants.
Mais là où ce roman brille surtout, c'est dans les interrogations du Père Bucquoy sur l'exercice de sa Mission de prêtre et curé, du message du Christ qu'il doit transmettre "à ses ouailles" et surtout sur la manière de le transmettre.
Les relations internes à L'Eglise (avec l'évêque et les autres curés ou prêtres) sont évoquées de manière réalistes et humaines, parfois mêmes cocasses.
C'est donc un bref roman qui posera de nombreuses questions essentielles sur le sens de la vie à tous ses lecteurs, Chrétiens ou pas.
PS : je recommande à tous ceux qui ont apprécié la première parie du livre de lire jusqu'au bout : la finale est superbe et se déguste ligne après ligne...

Attention, il y a clairement tromperie sur la marchandise au sujet de ce livre ! Quelle cruelle déception.
On s'attend à lire une histoire pleine d'humour entre Charles Exbrayat et Giovanni Guareschi et on se retrouve à parcourir des pages dégoulinantes de bondieuseries et de poncifs religieux. A vous dégoûter d'espérer croire en quelque chose.
J'ai une sainte horreur du prosélytisme déguisé en magouille.
A fuir. Vite !

Monsieur le curé fait sa crise se lit vite, et la lecture n'est pas déplaisante.
Mon ressenti général est cependant mitigé. Les personnages sont en carton-pâte, une expression les résume : le traditionaliste raciste, la moderniste agressive, la frustrée jalouse... Seul le curé, et peut-être l'évêque, semble avoir du sang dans les veines.
J'ai acheté ce roman à Emmaüs en croyant trouver un cosy mystery ecclésial, un peu à la Père Brown. Eh non ! Si la première partie et son portrait un peu acide de la paroisse m'a fait sourire, la deuxième partie m'a ennuyée. Certains passages sont touchants, certaines réflexions inspirantes, mais cela ne suffit pas à faire un bon roman.