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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
On se rapproche doucement de la fin du XVIe siècle aux côtés de Pierre de Siorac.
Il a désormais la quarantaine, et même s'il lui arrive encore de révéler aux jeunes femmes les herbes à utiliser et où les mettre pour éviter une grossesse, il pratique un peu moins la médecine pour se frotter plus volontiers aux combats et aux missions secrètes.
Avec ce personnage royaliste avant tout - lui, est protestant converti au catholicisme - on assiste à la triste fin de règne d'Henri III pour enchaîner avec les débuts houleux de celui qui deviendra Henri IV, puisqu'on ne peut devenir roi de France sans capitale.
Entre la bataille d'Ivry et le siège de Paris, on concède que malgré les enjeux politiques très bien expliqués, l'ambiance mortifère est glaçante, que ce soit par soif de victoire sur un champ de bataille ou par faim de pain dans une ville assiégée. Dans ce contexte, on ne peut qu'être rassuré par l'humanisme, le courage, la gentillesse de Pierre, et même par son irrésistible appétit pour les femmes, alors que ce profil aurait pu nous paraître comme parodique ailleurs.
L'histoire nous est très bien vendue, en somme.

À ce stade des mémoires de notre Pierre, je me suis surprise à réaliser que je n'avais pas consulté une seule fois le glossaire des mots anciens ou occitans mis à disposition du lecteur, et surtout qu'en continuant cette saga, j'allais forcément assister à la mort des personnages principaux.
À ce stade, je ne peux plus nier mon attachement aux gens qui font cette histoire.
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Fortune de France
Tome 5: La violente amour
Tout semble aller pour le mieux au début de ce tome. le duc de Guise est mort, Navarre et Henri III se sont alliés pour  reconquérir la France. Mais voilà qu'entre en scène Jacques Clément qui assassine le roi. Navarre doit désormais et se faire accepter comme roi et reconquérir son royaume aux mains des ligueux.
Encore une lecture prenante qui demande qu'on s'y attarde ( et qui fait que je n'atteindrai pas mon objectif de terminer cette série de 13 tomes pour début juillet). le style d'écriture,  le vocabulaire employé demande parfois de relire quelques phrases ou de se rendre dans le lexique en fin de livre. Il me faut même parfois sortir le dictionnaire.  Obligée aussi de faire quelques recherches car certaines références me sont inconnues. Que vient faire Ugolin dans cette histoire ?  Moi le seul Ugolin que je connaisse, cultive des oeillets et se pâme d'amour pour la belle Manon. Après recherches,  il fait peur le Ugolin en question ici.
J'ai particulièrement apprécié tout ce qui avait trait au siège de Paris et la multitude d'informations sur la vie quotidienne pendant cette période. Je vais enchaîner directement avec le tome 6 pour voir comment Henri IV, à  qui il aura fallu 5 ans après la mort de son prédécesseur pour être sacré roi, s'en sort pour ramener la paix dans son royaume.
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De tome en tome, toujours autant de plaisir à vivre à côté des Soriac qui nous entraîne dans l'histoire de la France de François 1ᵉʳ à Louis XIII.
Les Soriac sont des seigneurs occitans bons vivants, érudits et ouverts, ce qui leur permet de fréquenter toutes les couches de la société dans tous les domaines. de la vie du quotidien aux sciences nouvelles, des tavernes aux châteaux, des mendiants aux grands qui ont fait L Histoire.
L'écriture immersive et addictive de Robert Merle nous fait partager avec engouement leur vie de plaisirs, d'engagements, d'empathie, d'érudition, d'humour… jusqu'à l'odeur de leurs plats si bien mitonnés.
13 tomes qui nous enrichissent d'Histoire et de moments passionnants de lecture. 
 
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Encore un épisode des aventures trépidantes de mon beau et grisonnant Pierre de Siorac. On ne s'en lasse pas. Même si, ça y est, au plaisir de le suivre pas à pas se mêle l'angoisse de la fin. Pour l'histoire, pour lui, et pour le fringant baron de Mespech. Des déguisures, des femmes en détresse, une ville assiégée, notre baron marchand drapier est toujours là où il faut quand il faut. Ligue, hérésie, et Henri IV sur le trône, l'ambiance est explosive. Plus il y a de danger, plus il semble heureux. Jamais il n'a été si loin si longtemps de sa femme, de ses enfants, et de sa baronnie. On ne le remarque presque pas : il y a tant à vivre ailleurs ! Certains personnage manquent au lecteur, à la belle lectrice, mais ils marquent par leur absence flamboyante le début d'un nouveau règne.
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Le volume précédent se terminait sur l'assassinat du Duc de Guise, à Blois et sur l'espoir que le rapprochement entre Henri III et Henri de Navarre ne rencontrerait plus d'obstacles. C'est Pierre de Siorac qui est chargé de la première prise de contact et les négociations avancent tant bien que mal, alors que le parti des catholiques, la Ligue, occupe les principales villes du royaume. En août 1589, Henri III est assassiné par le moine Jacques Clément, armé par les catholiques fanatiques. le chagrin de notre héros ne l'empêche pas de se mettre au service d'Henri de Navarre pas encore tout-à-fait Henri IV puisqu'il lui reste à reconquérir les villes ligueuses. La conversion d'Henri IV, qui clôt ce volume, est peut-être un premier pas vers la paix ?
Toujours éblouie par cette cavalcade à travers une période troublée de l'Histoire de France qui trouve de nombreuses résonances avec notre époque ! A la manière d'un miniaturiste, Robert Merle s'attache à décrire chaque personnage, aussi bien d'un point de vue physique que psychologique et moral. Bien loin de ralentir le récit, ces portraits l'animent et lui donnent vie. Cette manière de ne négliger aucun détail tout en insufflant un rythme galopant à l'intrigue est absolument époustouflante !

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Une grande place est donnée dans ce tome 5 à l'accession d'Henri III de Navarre au trône de France, sius le nom d'Henri IV. Robert Merle montre avec quelle habileté et quelle générosité le Gascon agit pour tenter de se concilier un peuple qui lui était défavorable, et avec quelle intelligence il cherche à désarmer les catholiques extrémistes, guisards et liguarts. On sent passer le temps et son effet sur les hommes, on voit mûrir nos personnages préférés, l'évolution de la relation entre Pierre et son valet Miroul par exemple, qui est annobli est pleine d'humanité.
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Quel bonheur de suivre les aventures de Pierre de Siorac, 38 ans au début du livre, huguenot dans le coeur et papiste du bout du bec.
Ce chevalier, devenu baron pour les services rendus au roi Henri troisième, très peiné de la mort de son maitre, se range du côté d'Henri IV, aspirant à la paix entre les chrétiens du royaume de France.
J'ai adoré suivre les évènements historiques, très bien documentés par Robert Merle. L'auteur a su y mêler la fiction, Pierre de Siorac n'étant jamais très loin sous le rôle d'espion du roi, ce qui est très habile.
L'écriture est délicieuse. On s'habitue très vite au style qui veut rappeler la manière dont parlaient les gens de l'époque. La plume de Robert Merle nous fait aimer, pleurer Henri III tant décrié par l'histoire et adopter très vite le nouveau souverain dont on souhaite le succès.
Ce XVIème siècle tourmenté, nous rappelle malheureusement les tensions de notre époque où le fanatisme religieux ne conduit que trop le destin des hommes.
J'ai moins aimé l'intrigue avec son épouse Angelina que j'ai trouvée inutile pour le roman. Les relations de Pierre de Siorac avec la gent féminine sont un peu agaçantes aussi, mais justifiées par l'époque des Temps Modernes.
Il me tarde de lire le tome suivant.
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Encore un excellent roman de la suite Fortune de France. La fiction est parfaitement écrite pour s'immerger et nous faire comprendre les enjeux historiques de la période.
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